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DieuDesPseudoErrant![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Dixit - Semaine du 2 au 8 troisième 1750(par DieuDesPseudoErrant)Dixit - semaine du 2 au 8 troisème 1750
Présidentielle 1750 : « Ce système d’élection est pourri depuis sa création. » affirme le député et chef du Parti Libéral André Mercier
Les dernières déclarations d’André Mercier ne convainquent pas l’opinion des communs après plusieurs interventions polémiques durant sa première année de mandat de 1749. Les députés de l’Assemblée républicaine devant élire le prochain président, sa recherche d’approbation auprès d’un électorat des partis autonomistes et indépendantistes semble vaine ne figurant encore que deuxième favori des candidats pour les présidentielles.
Invité dans l’entrevue de Centre Radio à 8h00, le 3 troisème, André Mercier est interrogé au sujet du président en exercice Henri Keller quant à l’annonce de sa candidature pour sa réélection. « Son bilan est catastrophique […> » commence-t-il « […> Il n’a de cesse trahi ses engagements vis-à -vis des esprits régionalistes en enlevant les pouvoirs des régions pour les donner à sa personne. » Le député plaide dans son entrevue pour un retour vers l’autonomie des régions voire entamer une transition vers l’indépendance pour certains territoires dès les premiers jours de sa fonction.
L’année dernière, le 18 dixème 1749, avait lieu une révolte contre le centralisme du gouvernement à Loriant la capitale de la région du même nom qui rassemblait alors près de 5 000 révoltés. André Mercier, à la sortie de l’Assemblée, avait alors réagi à la caméra sous ces mots : « […> une révolte de réactionnaires prônant l’implosion de notre république pour un retour vers l’impérialisme. » avant d’ajouter ; « Nous n’avions pas fait une révolution il y a quatre an pour faire une marche arrière. »
Le député, se disant « très engagé des causes régionalistes » pour la deuxième élection présidentielle de l’histoire de la République, est très peu apprécié par nos camarades de l’Est comme l’indique Émilie une étudiante de l’Université de Loriant : « André Mercier fait parti de ces hypocrites qui s’oppose pour s’opposer mais ne connaît rien de nos revendications faisant de nous des réactionnaires. On souhaiterait un vrai dialogue avec les véritables dirigeants du pays. Il nous faut un président qui soit à l’écoute, pas qu’il soit paternaliste. »
Au Nord-Ouest, en Germanie, le Parti Libéral est mis dans le même panier que tous les autres partis d’opposition. Wilhelm, membre de la milice germaine, dénonce « des partis d’opposition qui n’ont d’opposition que de nom […> » et n’hésite pas à apporter de manière injurieuse « ils sucent tous la bite du président Keller ! ». Il souligne aussi que les autres partis, le Parti Libéral en tête, se sont abstenus pour l’intervention militaire en Germanie désigné alors comme un « ennemi de la République » et « ne faisant plus parti de la fédération de Central. ». Désormais cinq ans de guerre civile entre la présidence Keller et les indépendantistes de la Germanie, les deux camps ne semblent pas prêts à se réunir pour d’éventuelles négociations.
André Mercier, interrogé par notre journaliste, rejette les affirmations passées comme s’il souffrait d’un semblant d’amnésie. Il affirme alors « Ce système d’élection est pourri depuis sa création. ». L’ensemble des députés de son parti le rejoint. La députée Joseline Heitz ajoute de son côté « Nous pensions bien faire les choses en mettant un pouvoir exécutif fort à la tête de le République, nous avions tort et nous le reconnaissons. »
Du côté de la Revue des Socialistes, leur enquête publiée le 2 troisème révèle une occupation d’emploi fictif d’attaché parlementaire chez Joséphine Mercier, la sœur du chef du Parti Libéral. André dément les accusations et Joséphine refuse d’en parler aux médias. Le 6, la sœur Mercier annonce porter plainte pour diffamation contre la Revue des Socialistes. Ce à quoi, la rédaction de l’hebdomadaire finit par répondre par une chronique satyrique mettant en scène Joséphine et André Mercier dans une relation incestueuse décrivant comment elle a obtenu son travail d’attaché.
La cofondatrice de Dixit, Kiosapran Nianloug, affiche son soutien à la revue « nous [Dixit> sommes attachés à la valeur de la liberté d’expression en particulier celui de la presse. Les journalistes indépendants sont devenus des marginaux avec les nombreux rachats de médias de masse. Rien n’a été fait depuis la Révolution de 1745 pour mettre au rebut les bourgeois de la presse. Nous exprimons tout notre soutien pour nos confrères, nos camarades de la Revue des Socialistes. Mercier le disait dans mon entrevue de 8h00 à Centre Radio, les élections sont pourries, mais je rajouterai personnellement que nos politiques le sont encore plus. »
Par l’équipe de rédaction.
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