Le plan Ă©tait simple : tour Ă  vĂ©lo autour du lac lĂ©man... Je me demande encore comment ça a pu foirer.

Lundi matin nous avons pris les vélos à partir de Genève avec trois amis en qui j'avais entièrement confiance. Comme à mon habitude je ne prépare rien à l'avance et je n'ai pas fait attention a mon sommeille, surtout que ces prochains jours risque d'être rude, on dormira en camping sauvage. Ah en faite je nous ai pas encore présenté, attention quand je présente des personnes que j'aime bien j'ai un peu tendance à les rendre épiques

Aurélie Amy, autrement appelée l'écureuil sous caféine, et pas cocaine mais c'est uniquement parce qu'on n'était encore trop innocent quand on lui a donné ce surnom. C'est une femme de 20 ans grande blonde qui court partout d'ailleur le tour était son idée, je sens que mes jambes vont lui en vouloir.

Yannick Macfly autrement appelĂ©s les questions, iel ne comprend pas bien les Ă©motions humaine surtout celle de la gène, c'est arriver que la première question qu'iel pose Ă  une personne ce soit pourquoi te dĂ©finis tu comme un homme ? Ă€ une personne cisgenre. Ces cheveux brun tombent sur le bas de son dos.

Daniel Amy, sœur de Aurélie, la seule introvertie du groupe, une personne adorable toujours prêt à rendre service à un point ou elle pense d'abord aux autres avant elle-même, son corps n'est pas proportionnel à la taille de son cœur.

Et puis il y a moi, une petite merde insignifiante qui ne mérite absolument pas d'être entouré de personne aussi formidable.

Le premier jour c'est bien passé, enfin Yannick a recruté quelqu'un qu'on ne connaissait pas et iels ont passé le trajet à débattre tantôt sur des sujets sérieux tantôt sur la culture de fraise en Groenlande. Nous commençons à monter la tente faire un feu et avec Daniel nous faisons le repas, pendant que Yanick et Amy se sont perdu proche de la rivière ni moi ni Daniel n'avons vraiment envie de voir ce qu'iels sont entrain de faire...

Après autant de sport, le sommeil arrive assez facilement même sous tente avec un matelas de sol pas très confortable, et le bruit des gouttes d'eau sur la toiles de la tente. Nos yeux se ferme

Tient mon sac est mouillĂ© la tente n'Ă©tait pas Ă©tanche ? La rivière faisait-elle autant de bruit ? Je dĂ©cide de regarder dehors, la rivière n'est plus qu'Ă  30 centimètre de notre tente et elle a emportĂ© nos vĂ©los, je crie pour rĂ©veiller mes amis et la la boue sur laquelle nous Ă©tions lâche et se fait emporter par la rivière. L'eau froide me coupe le souffle. Je prie pour que mes amis aille eux le temps de se rĂ©veiller je vois la tente devant moi Ă  quelque mettre, je met mes pieds devant et j'essaie de descendre cette « rivière » sans que ma tĂŞte prend un choque, mais je n'ai jamais nager dans de telle condition, ma respiration accĂ©lère, c'est sur ils sont mort et je ne vais pas tarder Ă  les rejoindre...

Puis plus rien, mon cerveau à shutdown mes émotions et me concentre uniquement sur ma survie. Je vois yanick sortir la tête de l'eau suivi de peu par Daniel et de Aurélie. Plusieurs arbre manquent de nous taper la tête, heureusement je me dis que nous sommes pas loin du lac et que dans le lac il sera possible de nager... le seul problème c'est que la rivière passe par Vevey une ville, et la ce fut plus que quelque arbre qu'il fallait éviter, c'était des voitures des mures des poubelles ce fut un chaos immense ma jambe frappa un objet métallique, et quelque minutes plus tard nous voilà dans le léman, enfin nous nageons jusqu'à la rive, à ce moment je réalise que je n'arrive plus à marcher, l'adrénaline m'a caché que ma cheville c'était cassée, nous essayons tant bien que mal de trouver quelqu'un pour appeler les urgences mais elles sont surchargées. Nous tombons sur une bonne âme qui nous accueil chez elle le temps que la pluie s'arrête et qu'une ambulance puisse venir me chercher