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![]() ![]() Constante universelle(par Elbaronsaurus)— Mes chers amis, nouveaux arrivants, j’ai le devoir de vous rendre des comptes (Emilien reste planté sur ses jambes, droit comme un I, ses mains seules se meuvent). Comme à mon habitude, je tiens à saluer ceux qui viennent de nous rejoindre, en leur souhaitant que la vie qu’ils auront avec nous tendra vers un semblant de sérénité. Il marque une pause et fait courir son regard sur l’assemblée. Il semble se focaliser sur les premiers rangs. Sans y avoir prêté attention au départ, je me rends compte à ce moment que les derniers arrivés, nous, ont tous été placés à l’avant du groupe. — La vie est paisible ici, vous verrez. Nouvelle interruption. — Vous savez que j’ai lancé des appels radio, aussi loin qu’il nous était possible de le faire. Il ne vous échappe pas qu’ils ont été entendus, sinon comment seriez-vous là ? (Quelques rires étouffés). Aussi, nous arrivons à l’aube de ce que nous espérions... atteindre les peuples au- delà de nos frontières. Il laisse passer quelques exclamations. — Nos équipes se sont implantées partout sur le territoire, passant de relais en relais afin de diffuser le message, réparant les liens cassés, transportant avec eux le matériel nécessaire au raccordement. Le tout reste très sommaire, basique, mais est bien suffisant. Des éclaireurs ont voyagé, jour et nuit, nous informant par pigeon voyageur, ou lorsque c’était possible par message radio, ou même en morse, de l’avancée de leur périple. Grâce à tout cela, à la réunion des efforts de chacun et à notre désir ardent de bâtir un nouveau monde, un monde de grandeur et de justice après l’apocalypse, nous avons eu des réponses. Les peuples nous ont entendu. Une douce clameur se lève. — Depuis l’Espagne ou le Portugal, jusqu'en Italie et en Suisse, par-delà les frontières des Balkans, jusqu’au Danemark et l’Allemagne, des délégations sont en route pour Chantilly. Nous allons devenir d’ici quelques jours, le centre des négociations de toute une Europe des peuples. La clameur s’accompagne d’applaudissements. — Nos amis Anglais et Belges sont déjà présents depuis la veille au soir. Il nous reste encore à attendre des réponses venant du Nord. Nous allons discuter, négocier, construire un nouveau monde. Un monde de paix, un monde d’entente, un monde de respect de l’individu, de la collectivité, de l’effort, mais aussi de notre maison à tous, la Terre. Soyez certain que j’y mettrai toute mon âme, que j’y apporterai tout mon poids. Soyez assurés que plus jamais vous ne vivrez l’horreur d’une guerre. Les applaudissements explosent sous la lueur des flammèches. Les gens se lèvent, certains sifflent même. — Calmez-vous mes amis, reprend-il, je comprends votre ferveur. Mais la tâche ne sera pas facile. Les intérêts divergents peuvent refaire surface à tout moment et briser la roue vertueuse que nous désirons tous voir tourner. C’est pourquoi, ce soir, je tenais à vous présenter quelqu’un. Anima, c’est à vous !
Une bourrasque souffle les flammes autour de la scène et une vague de brume apparait sur les planches, dévalant la surface boisée à grande vitesse, avant de finir dans une gerbe nuageuse à la lueur du clair de lune. La rumeur gagne l’assemblée, avant de s’interrompre promptement. Une forme noir finit par apparaitre à la gauche d’Emilien Constant. Haute, comme encapuchonnée, élégante et semblant laisser flotter son corps grâcieux plongé dans une toge, au-dessus du sol. Je dois avoir la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés. En tout cas, je n’ose plus bouger et ma respiration se fait la plus discrète possible. Mais bordel, c’est quoi ça ?
— Je dois avouer qu’il fait des entrées... fracassantes ! Personne ne réagit, il n’y a plus un bruit. — Non, ce n’est pas là un tour de magie ou de passe-passe, ce que vous venez de voir est réel. Anima est bien réel. J’ai fait sa connaissance... par hasard il y a plusieurs semaines. Quelques mois en vérité. Pour être tout à fait honnête, il est venu me trouver. Et, je dois vous dire que j’étais comme vous au départ. Totalement abasourdi. Anima a remis en considération toutes mes limites... mais je vais le laisser se présenter.
Cette chose, qu’Emilien appel Anima, s’avance vers l’avant-scène, alors que les flammes des torches se raniment. Son visage encerclé par une longue chevelure noir nous apparait sous sa capuche. Sa peau aux traits tirés est marquées de rides et ridules. Elle évoque celui d’un amérindien, mais, malgré l‘incandescence des flammes qui la submerge, apparait bien plus claire. Je suis convaincu qu’il doit être blafard à la lumière du soleil. Il s’arrête et nous observe de ses yeux obscurs, logés dans le creux de ses orbites surmontés de sourcils épais.
— J’espère ne pas vous avoir fait peur. Dit-il enfin. Sa voix semble se répercuter partout, alors que j’ai l’impression qu’il ne fait pourtant que de murmurer chaque mot. Ses lèvres bougent à peine. — Je suis parmi vous afin de vous apporter mon aide, rien de plus. Je sais que je peux paraitre... extraordinaire, étrange, ou monstrueux, comme vous le diriez, mais je suis un être vivant, tout comme vous. Tout comme l’arbre qui se dresse fièrement au milieu de la forêt. Aussi vivant que le troupeau que vous avez croisé plus tôt. Aussi vivant que les animaux qui ont enfin retrouvé leur liberté. Le silence règne. — Je ne suis pas fait de surnaturel. Tout ce qui me compose, vous compose aussi et si mes aptitudes vous paraissent inégales, ou supérieurs aux vôtres, sachez que ce n’est rien. Chaque créature, chaque vie, dans l’univers a ses propres caractères spéciaux. Vous avez des choses, que je n’ai pas. Et inversement. Personne ne bouge, alors qu’il semble nous scruter nonchalamment. — Sachez également que je ne suis pas le seul de mes semblables et que je ne suis pas ce qu’on peut appeler « terrestre », mais je ne suis pas non plus ce que vous pouvez nommer extraterrestre. Le fardeau de ma race, c’est de n’appartenir à aucun monde, tout en en étant de chacun. Ma perception du temps et des évènements est différente de la vôtre, ma capacité à me percevoir dans l’espace également. J’évolue sur des plans que vous ignorez et j’aurais pu vous ignorer tout autant. Pourtant, je suis là , prêt à vous accorder mon aide.
Il s’arrête de parler et se recule de manière... fantomatique. Semblant dans un premier temps légèrement déstabilisé, bien qu’essayant de faire bonne figure, Emilien se tourne à nouveau vers nous.
— Bien, il semble qu’il soit timide. Glousse-t-il courtoisement. Anima prendra part aux négociations. Il semblerait qu’il ait des informations à nous transmettre. Je n’en connais pas actuellement la teneur. Si vous avez des questions, des remarques ou tout autre opinion à donner, je vous écoute mes amis !
D’abord, aucune réaction. Seule la lueur des torches et les sifflets stridents des chauves-souris font office de signe de vie dans ce décor inerte. Puis, une main se lève. Un jeune garçon, sans doute âgé de onze ou douze ans. Téméraire, il s’avance vers la scène. Il est vêtu d’un bel ensemble blanc, couvrant sa peau laiteuse, coiffé d’une tignasse blonde ondulante. — J’ai une question pour Anima ! — Je t’écoute. Répond ce dernier de sa voix de glace en s’avançant légèrement vers le garçon. — Je voulez juste savoir... comment s’appelle votre race ? — Oh, il me semble que nous n’avons pas de nom. Il n’est pas de coutume chez nous de nous désigner en tant que peuple. Mais, libre à toi de nous donner un nom. Il semble que son visage prend un air amusé. L’enfant repart à sa place. D’abord en reculant, ne perdant pas Anima des yeux, puis se tournant vers les personnes qui l’accompagnent. Éric se lève soudain. — Bonjour Emilien. Commence-t-il. Je suis arrivé hier avec mon groupe... — Bienvenue ! Éric fait un signe de tête. — Comment concevez-vous les choses ? N’est-ce pas de l’esbrouffe ? Des gens s’offusquent dans l’assemblée. — C’est bien beau de nous faire des promesses, d’autres en on fait avant vous, et voilà où ça nous a mené. Qu’est-ce qui vous dit qu’on n’aura pas à nouveau une guerre qui risque d’éclater ? La situation pourrait si bien en alimenter. Je suis garant de la sécurité des personnes que j’ai amené avec moi... — Vous êtes le chef, je vois. Ne vous inquiétez pas, je sais pertinemment que mes annonces peuvent vous en rappeler d’autres. Mais, je n’ai aucun intérêt à mentir à qui que ce soit ici. Quel en serait l’utilité alors que l’humanité est à présent presqu’à genoux ? Il n’y a plus lieu d’être des lobbys et autres conflits d’intérêt. Rien ne pourrait me pousser à désirer votre malheur. Quant à une guerre. Oui, le contexte pourrait s’y prêter, vous dites vrai. Mais mon but, c’est de soulever des accords, non pas des désaccords. Voilà pourquoi se besoin de mener des tractations avec le plus de nation possible. — J’espère que vous dites vrai, dans le cas contraire... — Il serait légitime que vous m’en vouliez et que vous souhaitiez vous débarrasser de moi. Il va de soi. Éric grogne. — J’espère juste que vous n’êtes pas un clown. Toute cette mise en scène, ça ne me plait pas. — Je ne vais pas chercher à vous convaincre de manière brutale et je peux comprendre que mon rapport au sens du spectacle puisse vous paraitre grotesque. Il faut croire que l’on garde de mauvaises habitudes de notre vie passée. L’effondrement ne signifie pas l’abandon de qui l’on est. L’air renfrogné, Éric se rassoit. Ne voyant personne d’autre oser prendre la parole, je tergiverse quelques secondes avant de me lancer à mon tour, de me lever et faire quelques pas en avant. — Monsieur Constant ! — Oui monsieur. — Qu’envisagez-vous de faire vis-à -vis des dinos ? — Ah tiens, ça faisait longtemps qu’on en n’avait pas reparlé. Eh bien, ma foi. Rien ! Sa réponse me laisse coi. — Ce ne sont que des animaux, comme tous les autres qui sont ou vont encore sortir des parcs. Nombre d’entre eux sont probablement déjà en train de coloniser des territoires sur lesquels ils n’ont pas mis les pieds depuis des siècles. Les loups vont quitter leur montagne, les chevaux vont réinvestir les prairies et forêts, les bisons d’Europe reviendront peut-être chez nous, les grands corbeaux et les aigles reviendront se perdre jusque dans nos contrées. Les végétaux eux-mêmes sont en train d’investir les villes perdues. Alors, pourquoi devrions-nous faire des dinos un cas particulier ? Parce qu’ils ont été recrées de la main de l’Homme ? Je ne pense pas que cela nous autorise à avoir un quelconque droit dessus. Ils n’ont pas demandé à être là , je n’ai pas demandé à ce qu’ils soient là , vous ne lavez pas demandé non plus. Ces animaux,vivront, ou disparaitront, selon ce que la nature leur permettra. — Ils arriveront donc bien à un moment par ici. Les prédateurs pourraient être attirés assez facilement par l’abondance que nous pourrions leur offrir. — Peut-être bien oui. Je ne suis pas spécialiste. Mais, nous avons tout de même établi des zones de surveillance. Des équipes se relaient en des points stratégiques placés en hauteur. Si de gros animaux arrivent vers nous, nous serions rapidement tenus au courant.
D’autres questions s’en sont suivies. Des banalités sur le mode de vie de la communauté, sur ce qui adviendra de Chantilly si trop de monde venait à s’y installer, sur la vision à très long terme d’Emilien sur le futur fonctionnement des peuples... Il avait répondu. Des réponses longues et tortueuses qui au final n’avait d’autre but que de perdre son interlocuteur. Tout ça pour éviter de dire « je ne sais pas ». C’est en tout cas l’impression que cela me faisait. Je ne sais pas s’il logeait dans l’ancienne résidence qui se tenait en arrière de la place, ou si les délégations anglaise et belge y patientaient. Il n’avait rien dit à ce propos et personne n’avait demandé à savoir s’il était possible de les rencontrer. Les gens se focalisent sur leur individualité, sur leur propre survie. Comment leur en vouloir ? En attendant de rentrer chez ma sœur – préférant rester auprès de ma famille, plutôt que dans cette auberge qui nous avait accueilli la veille –, je me suis permis de m’asseoir sur les hauteurs herbeuses qui surplombent encore la face sud du château. Thomas m’accompagne. Nous nous tenons dos à l’ancien hippodrome qui n’accueillerait probablement jamais plus aucune course. Des torches enflammées marquent les chemins, la terrasse, les contours du château. La nuit est calme. On n’entend que le vent dans les feuilles et le doux clapotis des vaguelettes dans les douves.
— C’est beau n’est-ce pas ? — Carrément. C’est la première fois que je viens ici. — Ton père n’a jamais pensé à te montrer le château avant ? — Mon père était surtout très occupé, et je passais mes vacances assez souvent chez mes grands-parents. — Ils vivent loin ? — En Savoie. — Ah oui, ça fait une trotte. — Trop... — Moi j’ai vécu ici, et quand je n’y ai plus habité, j’ai amené mes parents visiter le château durant des vacances. En pensant à eux, j’ai une monté de larmes, que je retiens. Je lutte contre moi-même, ma faiblesse, ma fatigue. — Ah ? C’était bien ? — C’était plutôt cool. Ils ont vécu longtemps dans la région, bien qu’étant partis durant onze ans. Mais ils n’avaient jamais visité l’intérieur du château. Alors, je leur ai offert la visite. — Raconte-moi ! — Bah tu vois, l’endroit où nous sommes. Il y avait comme un parking improvisé. Nous nous y sommes garés et nous sommes dirigés vers les guérites que tu peux voir quand tu arrives. Derrière la grille. C’est ici que nous prenions les tickets. Tu avais plusieurs options, la visite des jardins, jardins et château, ou alors la complète, avec tout le domaine, comprenant les grandes écuries. On avait pris la total. — T’en avais de la tune à dépenser ! Déclare-t-il en s’esclaffant. — Ouais, surtout que c’était vraiment pas donné. Bref, ils ont pu pénétrer dans le château pour la première fois de leur vie. Chacun vivait son parcours différemment. Alors que ma mère était plutôt posée, observatrice, mon père lui prenait littéralement le train. Il a traversé le musée à toute vitesse. Selon lui, c’était suffisant pour voir les peintures. Il ne voulait que voir les peintures. Se renseigner sur les auteurs des tableaux, connaitre l’histoire du château dans les détails, observer les dorures, les lustres... c’était pas son dada, mais il était content quand même de son parcours. Il était dans le château, il avait vu les tableaux. — Il était drôle ton père non ? — Il pouvait l’être ouais. — Et ensuite ? — Oh, eh bien, après être sorti de là , nous sommes allés dans les jardins, je crois même qu’on a essayé de voir les wallabys. D’ailleurs, j’en ai vu un près de là où vit ma sÅ“ur actuellement. — La chance, tu m’amèneras ? — Si tu veux, mais je ne sais pas si on peut en croiser si facilement d’ordinaire. J’ai dû le surprendre. — Ça t’a fait quoi de revoir ta sÅ“ur ? — Etrange. Heureux, mais perdu. C’est bizarre de retrouver des gens, alors que tu pensais qu’ils étaient morts depuis des mois. — Je comprends. Moi aussi j’espère que je retrouverai des gens de ma famille. Je n’ose pas lui dire ce que j’en pense. Qu’il y a très peu de chance que cela arrive. Que si moi ça m’est effectivement arrivé, c’est par simple hasard. Qu’il ne faudrait pas qu’il perde son temps et son énergie à espérer des choses qui ont les plus grandes chances du monde d’être vaines. Je lui pose uniquement la main sur l’épaule. — Continue ton histoire. Me dit-il soudain. — Alors, ouais, les wallabys. Je ne sais plus si on les a vu. Par contre, on a été dans le hameau déguster des glaces avec de la délicieuse chantilly. Après, je ne sais plus dans quel ordre on a fait ça, mais on a été aux grandes écuries c’est sûr. Toute une partie venait d’y être restaurée. Il y avait une exposition. Mais on s’est baladé dans la forêt du domaine également. Il y avait des ruches je crois. Mais le souvenir le plus dingue que j’en garde, c’est ce faon que nous avons croisé, que j’ai pu approcher, sans jamais le toucher, mais qui passait son temps à me suivre. Ça a peut-être duré un quart d’heure comme ça, mais alors quel souvenir. J’avais des photos pour preuve. Malheureusement, tout ça c’était sur Facebook, donc, impossible que je te les montre. — Truc de fou. J’aurais aimé vivre un truc comme ça. T’imagine, un faon en animal de compagnie. — Un faon qui serait devenu un cerf bien encombrant dans mon petit chez moi. — Ouais, mais tout de même. Imagine, c’était celui qu’on a croisé tout à l’heure. — Impossible, celui qu’on a vu était bien trop vieux. — Comment tu le sais ? — Ses bois, t’as vu comme ils étaient ramifiés ? C’est signe d’un individu dans la pleine force de l’âge. — Dis, t’en connais pas mal des choses toi on dirait. Je souris. — En tout cas, ce qui était top ce jour-là , c’est qu’il faisait beau.
Nous nous sommes quittés tard avec Thomas. Nous avons passé notre temps, allongés sur l’herbe à contempler les étoiles. Depuis des mois, les nuits nous apparaissaient de plus en plus magnifiques, scintillantes, chatoyantes. Personne, hormis quelques privilégiés, n’avait dû voir un tel ciel depuis des lustres. Entre les constellations, les étoiles filantes, les nébuleuses, le bras de voie lactée et les galaxies proches, il y avait de quoi rêver à de nombreux ailleurs. Je suis rentré chez ma sœur au moment de l’extinction des torches. Une personne y était apparemment préposée, faisait le tour du domaine et venait moucher le bout des mèches. J’avais retenu le parcours, je m’y était retrouvé sans trop de difficulté. Tentant de faire le moins de bruit possible dans la maisonnette, je referme délicatement la porte derrière moi, et tentant de me repérer dans le clair-obscur que m’offrent les rayons blafards de la lune transperçant les carreaux épais et crasseux. De la pièce à vivre, je n’en distingue pas grand-chose, mais j’arrive à entrevoir où se trouve la table. Je prends une chaise, me pose dessus, et formant un coussin de mes bras, je finis par y reposer mon crâne lourd de torpeur. Demain, je parlerai à ma sœur de ce que j’ai vu... Anima. Cette histoire fait partie d'un tout plus grand ! |