La route
(par Je Suis DĂ©solĂ©)(Thème : Pas de mots masculins)
La route.
La route est à double direction, elle est froide, sans vie... Elle est enfermée, chaque journée elle voit la route et pour dire ce qu'elle pense, elle à dû réduire son vocabulaire de moitié. Elle n'a rien qui lui appartienne, personne qui ne l'a apprise alors ne dîtes pas qu'elle est comprise ou même aimée. Ça sonnerait faux, comme la première touche du piano, comme " Une île est belle avec des amies ". C'est évident, si "une" disparaît, elle devient totalement incohérente, et qui plus est, interdite.
Elle sait, pour preuve la route à sa part de mystère quand elle à la sienne de fascination. Elle se fera lire, encore et encore, et la chose la plus difficile, ça restera de la comprendre.
La route c'est ça, elle n'a pas de direction, alors à l'arrivée elle aura l'impression d'être nulle part. Comme la peinture d'Escher, celle avec les marches, elle t'emmène parfois, mais toujours vers nulle part. Elle est grande, droite, avance...
C'est pas la réalité, elle n'est pas droite, les feuilles ont disparu à la quatrième saison, elle à utilisé la tromperie, c'est une révélation. Comme celle qui arrive.
Elle était assise sur une chaise, la vitre de la fenêtre reflétait la laisse à son cou et elle eut cru comprendre les rouages de la vie... Puis une odeur vint la faire courir. L'odeur d'une assiette, c'était la nourriture qui l'avait attirée. Elle y pensait une dernière fois. Lorsqu'on est une bête d'appartement, c'est difficile de comprendre ce qu'est la route.