L'Académie de Lu





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(par Je Suis Désolé)
(Thème : 5 morts)



~ Et merde ! S'Ă©cria mon patron.

~ Ici LPS, nous somme piĂ©gĂ© dans l'arrière-boutique de La Poste Spatiale. On m'entend ? Allo ?

Nous étions juste censés déposer une holo-lettre mais un tremblement de terre avait fait s'écrouler le futuro-bâtiment. Maintenant nous sommes piégés, sous les décombres. En comptant les rescapés nous sommes dix. Et dire que mon patron ne devait que m'accompagner pour poster une holo-lettre. Vivement que les Securi-bot viennent nous sauver, ce sont des robots créés dans le but d'aider les victimes de catastrophes comme celle-ci. Pendant que mon patron tente d'appeler à l'aide, je vais voir si je peux aider les rescapés.

~ Euh… Quelqu'un est blessĂ© ?

C'est pas mon dit d'aider. Personne ne me répond, mais étonnamment aucun d'eux n'est réellement blessé. Sous le choc, apeuré, mais aucun membre brisé ou manquant. Mon patron me fait signe, je le rejoins. Les autres me suivent et on se retrouve tous autour de mon patron, appareil en main il tente toujours d'appeler à l'aide.

~ Ici La Poste Spatiale, LPS, est-ce que vous m'entendez ?

~ Brrrr. Des survivants ? Brrrr oĂą ĂŞtes-Brrrr. ?

L'holo-tĂ©lĂ©phone-fixe fonctionnait difficilement. Il s'agit d'un tĂ©lĂ©phone-fixe… mais holographique ! Le son Ă©tait parasitĂ© de grĂ©sillements et l'hologramme ne fonctionnait tout simplement pas.

~ Nous sommes dans La Poste Spatiale ! Disait mon patron, qui sous le regard de toutes les victimes, passait pour un hĂ©ros.

Mais plus personne ne rĂ©pondait. Les grĂ©sillements cessent laissant un lourd silence s'imposer. Alors, sombrant au dĂ©sespoir, une femme commençait Ă  larmoyer. En tant qu'adulte je me devais de la rĂ©conforter, mais que faire ? Ă€ chaque seconde son Ă©tat empirait. Elle pleurait dĂ©sormais comme une gamine, alors j'avais une idĂ©e.

~ Patron ! L'holo-tĂ©lĂ©phone-fixe ! Il sonne ! Tout le monde le crut, mon patron rĂ©pondit alors rapidement.

~ Allo ? Ici LPS, nous sommes enfermĂ©s. Allo ? Allo ?

Je répondais alors.

~ A l'huile.

Un sourire sur le visage je regardait la femme, ma blague l'avait elle fait sourire ? Absolument pas, elle pleurait autant si ce n'Ă©tait plus. Mais, bon public, l'un des survivants du groupe rigolait. J'enchainais, espĂ©rant amener de la bonne humeur dans ce moment catastrophique.

~ D'olives.

L'homme bon public rigolait aux éclats, fière, je compris que dans un autre cadre lui et moi serions devenus de bons amis. Continuant sur ma lancée je disais.

~ Et tom.

Il Ă©clata de rire, tomba en arrière et se tenait le ventre. Mon patron me regardait furieux, alors que bouche-bĂ©e je restais Ă©tonnĂ©, il avait vraiment la rĂ©fĂ©rence de ce très vieux dessin animĂ© ? C'est incroyable. La pleureuse quant Ă  elle Ă©tait toujours en mauvais Ă©tat. Au moins l'un de nous s'amusait. Je dĂ©cidais d'en finir, car il est vrai que la situation n'Ă©tait pas la plus propice Ă  l'humour.

~ Si on avait eu un glutron rien de tout ça ne serait arrivé.

Humour galactique. L'homme devenait rouge à force de rigoler alors que mon patron qui n'arrivait pas retenir un léger sourire malgré sa colère, m'ordonna d'arrêter. Je me tais alors, mais voyant l'homme se torsadé je demandais.

~ Euh… Il va bien ?

Il continuait de rire, puis se maintenant l'estomac, respirait de plus en plus difficilement. Et avant mĂŞme de s'en rendre compte, il Ă©tait mort de rire. Mon patron quitte l'holo-tĂ©lĂ©phone-fixe pour vĂ©rifier son Ă©tat, il est effectivement dĂ©cĂ©dĂ©, Ă©touffĂ© dĂ» aux rires. Mon humour est mortel… La panique envahit le groupe, une très vieille dame commença Ă  respirer difficilement aussi, elle Ă©tait peut-ĂŞtre asthmatique ?

Au vue de ces rides, elle devait avoir dans les quatre-vingt-dix ans alors ça ne serait pas étonnant. Elle pouvait aussi sûrement mourir si son cœur lâchait, un arrêt cardiaque est vite arrivé. Mais mon patron s'approche d'elle et la regarde dans les yeux. Essayant de la calmer, il lui tenait les mains et souriait chaleureusement.

~ Calmez vous madame, les securi-bots sont en route. Il suffit d'attendre quelques instants et puis, jamais aucune secousse n'est suivie d'une deuxième. Des navettes arrivent, je vous le promets.

D'un coup les débris et le sol tremblaient, une nouvelle secousse. La poussière se levait, je ne voyais pas à plus d'un mètre mais j'entendais de lourds fracas puis un cri de douleur. Je ne bouge pas, trop apeuré. Lorsque la poussière se dissipe un peu, j'aperçois le bras de l'un des survivants sous un lourd débris… Nous ne sommes plus que huit.


Je reste prêt de l'holo-téléphone-fixe puis on me rejoint. Mon patron, puis un enfant et sa mère, la très vieille dame et les autres. Mon patron prenait alors la parole.

~ Bon ! C'est le moment de devenir la meilleure version de soi-mĂŞme. Je sais que c'est dur, mais dĂ©sormais nous ne pouvons plus rien faire. Il faut juste attendre.

~ Non, je ne resterai pas ici une seconde de plus ! disait un homme en se levant. Il avait avec lui une salopette connectĂ©e, et dans l'une de ces poches dĂ©passait un Tournevis-2.3. C'est sĂ»rement un plombier… En voyant que l'un de ces bras Ă©tait robotisĂ© je compris, il n'Ă©tait pas simplement un plombier. Mais un Futuro-plombier ! Il se levait et cherchait Ă  partir malgrĂ© les avertissements de mon patron. Il faisait le tour de la petite zone dans laquelle nous sommes enfermĂ©s. Mais, comme un poisson dans un aqua-labyrin-rium, il ne trouvait pas de sortie. Seul espoir, un trou trop haut pour ĂŞtre atteint en ne prenant aucun risque. Mais le Futuro-plombier n'avait peur de rien. Il grimpait alors sur un dĂ©bris. Attrapait un morceau plus haut et se tirait. Sa salopette Ă©tait dĂ©chirĂ©e Ă  l'arrière laissant entrevoir la lune. Il montait jusqu'Ă  environ trois mètres, Ă  quelques centimètres de la sortie il entendait les dires de l'enfant en bas.

~ Maman on voit la lune du monsieur.

En entendant ça, le futuro-Plombier, relève son pantalon d'une main. Mais il était alors en pleine escalade, et ce geste lui a fait perdre l'équilibre. Il chutait, mais réussi a attraper un tube. Malheureusement trop lourd pour celui-ci il tombera en brisant la tuyauterie. La tête la première au sol, il succombera du choc, le morceau de tuyau tombera juste à côté de la mère de l'enfant. Face à cette scène d'une cruauté sans limite, la très vieille femme panique. Mais pas le temps de la réconforter, que son cœur lâche. Elle se crispa et décèdera d'un arrêt cardiaque.

Je remarque que le morceau tuyauterie arraché laisse s'échapper de l'eau. Ça à d'ailleurs trempé deux survivants et crée une assez grosse flaque d'eau. ils se sont décalés pour ne pas tomber malade. L'un deux vient à côté de moi, je lui donne ma veste lorsqu'il m'apprend qu'il a une santé fragile, par conséquent s'il tombe malade et n'a pas d'antibiotique il en mourra. Pendant ce temps l'autre va s'asseoir contre un mur lorsque ZZZZZZT. N'ayant pas fait attention il s'était mit dos à une électro-prise. Une alimentation électrique portable grâce à un système ingénieux de câble que l'on peut enrouler ou dérouler. Il s'était fait électrocuter. Les morts arrivent beaucoup trop vite, à mon goût. Je m'éloigne de l'électrocuté avec celui qui a une santé fragile. On est prêt de l'holo-téléphone-fixe. Mon patron me rejoint avec la mère et l'enfant. Nous sommes plus que cinq. Je les regarde, ils me regardent. Quelques minutes passèrent avant que mon patron ne prenne la parole.

~ Nous allons nous en sortir, ne bougeons plus. Celui à la santé fragile s'endort. C'est exténuant de survivre. La mère se levait et son enfant se levait, ils se déplaçaient vers ce qui semblait être une barre chocolatée, mais pour ça ils allaient devoir traverser la flaque d'eau créée plus tôt par la tuyauterie arrachée. Je les observe, leurs disant.

~ Faites attention, c'est peut-ĂŞtre glissant.

Ils traversent, la mère glisse et tombe en avant. Elle n'aura rien si ce n'est une frayeur, puis elle donnera la barre chocolatée à son enfant une fois arrivé. Mon patron me regarde, et nous parlons. Les minutes passent et la mère et son enfant revenaient prêt de l'holo-téléphone-fixe. Malheureusement, la flaque est toujours aussi glissante, et la mère glissera inévitablement. Elle tombait en arrière, et essayait de se rattraper avec ces mains, malheureusement un morceau pointu de métal était au mauvais endroit. Elle se le prit dans les côtes. L'enfant essayait de dégager sa mère mais n'y arrivait pas, mon patron fonçait alors les aider. Mais glissant il poussera l'enfant sous sa mère, malheureusement en essayant de se relever il tombera à nouveau mais sur la mère. De ce fait, le corps de la dame se faisait empaler plus profondément encore et l'enfant coincé sous le corps de sa mère avait la tête immergé. Elle perdait son sang alors qu'il se noyait, et finalement lorsque l'enfant ne bougeait plus. Mon patron commençait à pleurer. Elle était morte d'hémorragie, et lui de noyade. Le patron reviendra vers moi, il dira alors difficilement.

~ Je la connaissais… Pas son fils, mais elle je l'avais déjà vue. Elle m'a refilé une MST. Une Maison Suba-Tronique. Elle travaille dans une agence immobilière interplanétaire. Je lui répondais simplement.

~ Travaillait…

Il me regardait avec colère. Mais pour ne pas subir sa foudre je me retournais, j'essayai de

réveiller l'endormi à côté de moi. En le secouant je trouvais son corps étonnamment chaud, il est sûrement malade. Et sans soins il va mourir. Mais on y peut rien, je l'ai déjà couvert de ma veste.

~ Tiens Bon.

Je ne peux que souhaiter qu'il s'en sorte.

~ Qu'est-ce que j'ai fait ? Je… ne supporte pas de… j'ai…

Disait mon patron. Il a indirectement noyé un enfant. Je n'ose même pas imaginer la charge mentale qu'il subit. Il se tait, ne dit plus un mot. Nous ne sommes plus que trois en comptant le malade. Une heure passe sans que personne ne parle, une seconde heure puis une troisième. Mon patron pâlit de minuit en minute. Il me dira.

~ Je ne supporte pas. Dis Ă  ma femme que je l'aime.

~ Quoi ? Tu lui diras toi-mĂŞme.

~ Non. Je vais… en finir.

~ Qu'est-ce que tu racontes ?

Disais-je en le voyant se lever et s'approcher du plombier. Il attrapa le Tournevis-2.3. Je dis alors quelque chose de provoquant dans le but qu'il n'agisse pas.

~ Non ! Ne fais pas ça. Ta femme est enceinte. Pense Ă  tes futurs enfants.

~ Quoi ? Elle ne l'est pas.

~ Si elle voulait te faire la surprise ce soir, elle m'a demandé de t'obliger à venir ici avec moi pour qu'elle ait le temps de préparer quelque chose.

~ Je suis stĂ©rile. Comment a-t-elle pu ?

Ah… Je n'avais pas prévu ça. Je dois inventer quelque chose.

~ C'est… Moi le père… Peut-ĂŞtre ?

~ Quoi ! Quand ? Ou ? Fils de...

~ Feur. Chez toi, il y a quelques mois.

Il m'insultait de tous les noms. C'Ă©tait pas vrai, mais si ça pouvait lui donner l'envie de vivre. Il s'approchait de moi, emplit de haine. Et merde. Je n'aurais pas dĂ» dire ça ? Il me jette le Tournevis-2.3 dans la poitrine, mais comme il n'avait plus toute sa force, celui-ci ne fait pas trop de dĂ©gâts. Je l'attrape et me lève. Je vais devoir me dĂ©fendre. Il s'approche de moi et me lance un coup de poing dans le visage. J'esquive de peu et plante le Tournevis-2.3 dans son torse. Il en tombe, je lui jette le tournevis puis dis la vĂ©ritĂ©, s'il savait que c'Ă©tait faux, il se calmerait peut-ĂŞtre. De plus, si elle devait se dĂ©fendre d'une tromperie qu'elle n'a pas commise, la mariĂ©e ira mal.

~ Écoute moi ! Je l'ai pas fait avec ta femme.

Il me plante le tournevis dans la jambe, je tombe en souffrance et il le retire avant de m'insulter. Alors que je m'éloigne difficilement, je n'arrive plus à marcher… Il crie de haine, il n'aurait pas dû. Les décombres tremblent et plusieurs morceaux de pierres tombent, un morceau viendra me briser la jambe, un autre tombera sur l'électro-prise coupant le câble qui volera et brûlera le bois des anciennes décorations de La Poste Spatial. Le feu prendra jusqu'à mon patron, et dans les flammes il périra. Ses cris de douleurs me terrifiaient, je m'en souviendrais toute ma vie. Je mets ma tête dans mes bras et attend les secours, de toute manière ma jambe est brisée je ne peux plus rien faire mise à part attendre.


Une journée passe, puis une seconde. La faim et la soif me guettent, je bois la flaque d'eau pour survivre. C'est sale, le goût est atroce mais pour survivre c'est une obligation. Au bout de quelques jours la faim me tue, mon énergie quitte mon corps. Je fatigue, et m'endors encore une fois le ventre vide. Sauf que cette fois, je ne me réveillerais pas.


Succès obtenu :

~ Un humour mortel

~ Sous la roche

~ Utilise ta tĂŞte !

~ Sans cœur

~ 24 volt

~ Ce n'est pas par là que c'est censé rentrer...

~ Non, tu n'es pas un poisson

~ Avec Dolipranes, moins de mal de crâne.

~ Au bĂ»cher !

~ Une faim de loup


Essaie de trouver dans le texte :

~ Le palindrome (Facile)

~ Le faux raccord (Moyen)

~ Un abeille (difficile)














Downforyears

de très bonnes idées mais j'ai beaucoup de mal avec les soucis de concordance des temps


Le 23/06/2021 à 10:46:00



JilanoAlhuin

Un texte bien sympa, dans lequel tu as mis de l'humour, et des morts toutes différentes qui fonctionnent. Attention à la conjugaison par contre, elle pose problème par endroit ^^'


Le 25/06/2021 à 14:38:00

















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