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JilanoAlhuin![]() Spectacles![]() ![]() ![]() L'Ă©cole abandonnĂ©e(par JilanoAlhuin)Lorsqu’AmĂ©lia se rĂ©veilla, il devait ĂŞtre tard, au vu de la nuit qui Ă©tait visible Ă travers les fenĂŞtres de la salle de sport. Son ancienne Ă©cole avait Ă©tĂ© abandonnĂ©e depuis des annĂ©es maintenant, pour des raisons qui n’ont jamais Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es. La jeune fille s’était donc dit qu’elle allait le dĂ©couvrir par elle-mĂŞme, mais ses souvenirs Ă©taient flous. Elle se souvint avoir explorĂ© quelques classes vides, avec des tableaux possĂ©dant de multiples toiles d’araignĂ©es, de la poussière et des vieilles notes qui n’avaient pas Ă©tĂ© effacĂ©es. Les bancs avaient disparu des dites salles, et parmi son exploration, elle fut surprise de ne voir aucun meuble. En allumant son tĂ©lĂ©phone, elle comprit facilement oĂą ils Ă©taient passĂ©s. Tout avait Ă©tĂ© placĂ© dans la grande salle de sport, que ce soit les bancs, les chaises, les outils de cuisine, le matĂ©riel de sport, et tout ce qu’il en touche, donnant Ă la pièce une forme de labyrinthe. — Il y a quelqu’un ? dit-elle ? Un grommellement lui rĂ©pondit. — Il y a quelqu’un ? — Mmmh… Oui ! Il y a quelqu’un… Vous ĂŞtes oĂą ? La jeune fille avança dans le couloir de bancs, jusqu’à trouver un homme assis au sol. Il semblait ĂŞtre policier vu le badge qu’il arborait. — Bonsoir… Monsieur ? — Agent Arthur. Et vous ? — AmĂ©lia. Que faites-vous ici ? — C’est Ă moi de vous poser la question, madame. Je suis venu enquĂŞter afin de dĂ©couvrir pourquoi certains ont disparus près de l’école. Et vous ? dit-il en insistant sur son regard, comme pour mettre la pression Ă son interlocutrice. — Je suis venue pour autre chose. L’école a fermĂ© depuis quelques annĂ©es, et je me suis toujours demandĂ© pourquoi. — Disparition d’élèves. Contente ? Rentrez chez vous. — Je ne suis pas sĂ»re de vouloir partir seule. Et je doute que vous vouliez ĂŞtre seul ici. — Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? — Le fait que vous vous soyez rĂ©veillĂ© au sol comme vous venez de le faire, tout comme moi. Ou alors, vous aimez dormir par terre ? — Mais c’est qu’elle est humoriste la gamine. AmĂ©lia grogna. Il est vrai qu’elle Ă©tait de petite taille, mais elle ne supportait pas qu’on la traite de gamine pour autant. — Et le petit flic, il ne voudrait pas se relever ? Il faudrait trouver comment sortir. Arthur se releva, grognant quelques mots qu’elle n’entendit pas. — Allons vers les doubles portes, puis vers la sortie de secours si elles sont fermĂ©es. On trouvera sans doute quelque chose. Les deux jeunes gens avancèrent dans le labyrinthe qu’était la pièce. Ils parvinrent aux deux grandes portes, oĂą la lumière du tĂ©lĂ©phone d’AmĂ©lia Ă©claira trois personnes. Arthur prĂ©para une arme, et pointa les trois inconnus. Ils se retournèrent et levèrent aussitĂ´t les mains quand ils virent l’arme. — B… Bonsoir monsieur l’agent ! Vous allez bien ? — Encore vous ? — « Encore » ? s’étonna AmĂ©lia. Les trois adolescents Ă©taient tous plaquĂ©s contre la porte. Arthur rangea son arme, avant de les prĂ©senter. — Ces trois foutus garnements sont ThimotĂ©, Mara et Mitch. Mara, je croyais d’ailleurs que tu n’aimais pas ce genre de sortie, la nuit. — Oui… Mais…. — Mais ? — Rien, oubliez. — La porte est fermĂ©e ? — J’essaie de l’ouvrir depuis des plombes ! s’énerva Mitch. Pas moyen de l’ouvrir. — Alors, allons vers la sortie de secours. Le nouveau groupe se dirigea en Ă©vitant les obstacles vers la sortie de secours, Ă l’autre bout de la pièce. Sur le chemin, ils dĂ©couvrirent Sarah et Éloise, un couple qui cherchaient des frissons, mais qui en avait un peu trop eu. Les deux femmes les suivirent, espĂ©rant trouver une porte de sortie. En avançant, tous entendirent un hurlement. Ils se dĂ©pĂŞchèrent, et arrivèrent Ă la sortie de secours. Ils dĂ©couvrirent une femme effondrĂ©e en larmes, accompagnĂ©e d’un jeune homme. Devant eux se trouvait un corps. Enfin, la moitiĂ© d’un corps. Il ne restait que deux jambes et une partie des intestins, tandis que le haut avait totalement disparu. — Qu’est-ce qu’il s’est passĂ© ? La femme ne bougea pas, tandis que le jeune homme se tourna doucement. En voyant le policier, il se racla la gorge et tenta de relever sa mère, en vain. — Y avait… Mon père, il a essayĂ© de… d’ouvrir la porte… On s’est retournĂ© quelques instants, car on… on devait attendre, et puis on a entendu… un bruit, et papa n’était plus là … Y avait que son… ses jambes ! — Pardon ? Mais il devait y avoir quelqu’un d’autre, non ? — J’ai rien vu… Maman non plus. Arthur soupira, avant de demander l’attention de tout le monde. — Il y a quelque chose, avec nous dans cet endroit. Quoi, je ne sais pas. On a deux choix : Tuer cette chose, et on peut ensuite s’enfuir, ou s’enfuir, et peut-ĂŞtre que ce… truc inconnu tuera d’autres gens après nous. Vous en pensez quoi ? En tant que policier, je me dois d’arrĂŞter cette chose. — Je suis pour abattre cette chose, intervint Mitch. — Je reste avec Mitch ! dĂ©cida Mara. — Et moi, je quitte pas les deux gugusse. — Quatre pour. Vous autres ? — Je veux partir. J’ai perdu mon mari, je ne veux pas perdre mon fils. — Moi non plus. — Et nous non plus, ajoutèrent Sarah et Éloise. Tous se tournèrent vers AmĂ©lia. — Tu as le choix. — Mais je… je ne veux pas choisir pour vous ! Si vous voulez partir, allez-vous-en ! — La fuite ou le combat, dans les deux cas on y arrivera mieux ensemble. Alors c’est tout le monde ou personne. AmĂ©lia ferma les yeux pour mieux rĂ©flĂ©chir, avant de rĂ©pondre. — Je suis venue savoir pourquoi mon Ă©cole a fermĂ©, alors autant que je dĂ©couvre. Surtout si ça permettrait d’arrĂŞter la chose qui s’amuse ici. Je suis dĂ©solĂ©e, mais il faut qu’on reste. — Cinq pour quatre, la dĂ©cision est prise. — Alors que fait-on, monsieur l’agent ? — Première Ă©tape, trouver un moyen de rĂ©tablir l’électricitĂ©. Il doit y avoir un panneau d’alimentation quelque part. Ça sert Ă rien qu’on le cherche tous, je propose trois Ă©quipes de trois. Qui va avec qui ? — On sĂ©pare pas Mitch, Mara et moi ! — Et vous ? — Je veux ĂŞtre avec Sarah, dit Éloise. — Je vais venir avec vous, dit AmĂ©lia. Arthur, vous n’avez qu’à être avec… Comment vous appelez-vous ? — Je m’appelle Nico. Ma mère, c’est ValĂ©rie. — EnchantĂ©e. Alors, qui trouve le panneau Ă©lectrique ? — Nous. Je suis Ă©lectricienne, je pourrai le rĂ©parer sans trop de problèmes. dit Sarah — Très bien. Les deux autres groupes, trouvez le… truc qui nous a amenĂ© ici. Compris ? — Bien, chef. Les groupes se sĂ©parèrent alors.
AmĂ©lia avança en silence, menant la charge avec son tĂ©lĂ©phone. Elle guidait les deux autres femmes qui tremblaient de toute part. Sur le chemin, l’une demanda : — Comment ĂŞtes-vous arrivĂ©e ici ? — Dans la pièce, ou l’école ? — La pièce. — Bonne question. Je n’en sais absolument rien. Je fouillais les classes pour trouver quelque chose, et ensuite, je me souviens que je me sentais mal, et je me suis Ă©vanouie. Et vous ? — On rentrait de soirĂ©e chez nous. Mais on devait attendre un ami qui devait nous ramener. Et quelque chose a attrapĂ© Eloise, alors je l’ai suivie… Puis, c’est comme vous, je me suis Ă©vanouie. — Le truc qu’on affronte n’est pas humain. — Comment tu sais ça ? — Il a tuĂ© un humain en quelques secondes Ă peine, si on en croit les dires de la mère et de son fils, il peut faire tomber quelqu’un dans l’évanouissement sans se montrer… — Ou alors, ce sont juste des gadgets ? — Peut-ĂŞtre, mais rien n’est moins sĂ»r. — Mais les monstres n’existent pas. — Et bien peut-ĂŞtre que nous en avons un. Elles arrivèrent au bout d’un long moment de marche et de discussion devant un panneau Ă©lectrique. Sarah l’ouvrit. — Va falloir que j’aie le plus de lumière possible. AmĂ©lia, tu peux orienter le tĂ©lĂ©phone pour que je puisse voir ? Elle le fit, et l’électricienne grogna. — GĂ©nial. — Quoi ? — Les fils sont coupĂ©s. Je peux trouver un truc, mais ça va ĂŞtre dur. Et risquĂ©.
Mitch, Mara et ThimotĂ© se baladaient. Ils avaient plus l’air d’être en randonnĂ©e qu’autre chose. Mara pourchassait Mitch tandis que ThimotĂ© tentait de les suivre. Ils couraient dans les couloirs en riant, comme si tout Ă©tait normal. Mara glissa une fois, et se heurta Ă un banc, mais elle se releva tout aussi vite pour reprendre sa course. Ils continuèrent leur jeu de course-poursuite quelques minutes durant. Afin d’ajouter de la difficultĂ©, Mitch frappa une casserole qui tomba au sol. Un liquide, probablement une sauce pĂ©rimĂ©e, tomba au sol avec elle. Mara glissa, mais se rattraper et continua, tandis que ThimotĂ© n’y parvint pas. Il courut au hasard, essayant de retrouver l’équilibre, avant de se heurter Ă un objet devant lui, et de s’immobiliser. Mara et Mitch s’arrĂŞtèrent, entendant le bruit violent des meubles qui commencèrent Ă tomber. — Mitch ? Mara ? ThimotĂ© ? — Mara et moi allons bien ! — Et ThimotĂ© ? Les deux adolescents se turent, avant de reculer. Les meubles commencèrent Ă tomber un Ă un, le tout qu’il y avait dessus aussi. Ils se mirent Ă courir, tout en entendant l’hurlement d’Arthur : — Qu’avez-vous fait ?! — Rien, on… jouait… — VOUS CROYEZ QUE C’EST UNE OCCASION POUR FAIRE ÇA ? Les deux groupes sĂ©parĂ©s coururent, jusqu’à ce que le choc s’arrĂŞte. — QU’EST-CE QU’IL SE PASSE ? cria AmĂ©lia — Les trois idiots s’amusent ! Lorsque tout fut terminĂ©, les deux groupes s’étaient rejoints. Mais ils Ă©taient quatre. — Ou est ValĂ©rie ? Et ThimotĂ© ? Ils revinrent sur leurs bas, Ă©vitant avec prudence les casseroles, couteaux et autres outils de cuisines. Ils dĂ©couvrirent un bras sous un meuble. Ils le soulevèrent, et dĂ©couvrirent le corps inanimĂ© de ValĂ©rie. Nicolas, d’abord prit de pleurs, commença Ă rire hystĂ©riquement. — Pas de blessures, si l’on omet les bleus… Mais elle est morte. Le choc a dĂ» faire une fracture du crâne. — C’est votre faute… murmura Nicolas. Si vous aviez pas fait les cons… — Nico… — Quoi ? S’ils avaient pas fait leur connerie… Maman serait pas… — Reste calme. — Calme ?! Avec ces deux abrutis ?! — Oh, tu vas te calmer, Mara a rien fait ! — Ah, et c’est ma faute alors ?! — Non, mais… – Mais quoi ?! T’es trop bornĂ© et stupide pour voir que t’as fais le con ?! — RĂ©pète moi ça ! — CALMEZ-VOUS LES GARÇONS ! Arthur eut beau hurler ce qu’il voulait, ils ne l’écoutaient pas. Dans un Ă©lan de rage, Nico frappa le visage de Mitch avant de le mettre au sol. Plusieurs fois, il se lâcha, sans que Mara ne puisse faire quoi que ce soit pour libĂ©rer son petit ami, et Arthur ne parvint pas Ă l’arrĂŞter non plus, appelant AmĂ©lia en espĂ©rant qu’elle vienne Ă temps. Le jeune homme, lui, ne bougeait plus. Il saisit le crâne du garçon, avant de le frapper une fois, puis deux, puis trois, plus de trop nombreuses fois. Le sang coula autour de Mitch, et Nico se releva, larmes aux yeux. — Je vais me casser seul, allez vous faire voir. AmĂ©lia arriva trop tard. Quand elle vit le corps sans vie au sol, elle se tourna vers Nico qui avait dĂ©tournĂ© les talons et disparaissait dans les couloirs sombres. — Et… ThimotĂ© ? Ils retrouvèrent le pauvre garçon, un couteau plantĂ© dans le crâne. Ils se mirent Ă courir en voyant des Ă©tincelles, avant d’entendre un cri de dĂ©tresse. Ils revinrent près de ValĂ©rie et Sarah, qui semblait brĂ»lĂ©e. – Que s’est-il passĂ© ? — Je ne sais pas, elle rĂ©parait, et puis… Y a eu un flash et… Elle est tombĂ©e, comme ça ! Arthur s’approcha de la femme, au sol, avant de vĂ©rifier son pouls. Le cĹ“ur Ă©tait arrĂŞtĂ©. — Elle est morte. — Quoi ? Arthur ne rĂ©pĂ©ta pas les mots qui blessèrent Éloise. Il se releva et observa le panneau, afin de voir des Ă©tincelles qui en jaillissaient. — Reculez, vite ! — Je ne la laisserai pas lĂ ! — On n’a pas… Il n’eut pas le temps de continuer, que les Ă©tincelles devinrent des flammes. Arthur s’était Ă©loignĂ©, tout comme AmĂ©lia et Mara. Éloise, elle, resta. Son cri de douleur se fit entendre dans toute la salle, tandis qu’ils fuyaient. — Il faut qu’on parte d’ici, Arthur. — Mais… — Il y a eu six morts, tu m’entends, six. Si on reste, on va y passer aussi. Arthur grogna, avant d’acquiescer. Ils retournèrent Ă la sortie de secours, oĂą ils dĂ©couvrirent Nico. Celui-ci avait ouvert la porte. — Ah… Vous ĂŞtes là … — Oui… Attends, ça va ? — Si je vais bien ? Bien sĂ»r, pourquoi ça irait mal ? — Je ne sais pas… Tu es quand mĂŞme parti, d’un coup. — Oui. Et maintenant, vous me suivez ou pas ? — Partons, on n’a plus rien Ă faire ici. — Alors ven… Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Une ombre Ă©tait passĂ©e devant lui, si vite qu’ils ne l’avaient pas vue. Le jeune homme mit ses mains Ă la gorge, ou se trouvait une plaie bĂ©ante, avant de s’effondrer au sol, Ă©gorgĂ©. Arthur et AmĂ©lia se retrouvèrent cĂ´te Ă cĂ´te. — Arthur… — Je sais, je l’ai vu, ce machin, dit-il en dĂ©gainant son arme. Mais je ne le vois pas dans le noir ! Alors qu’ils observaient autour d’eux, aidĂ©s par la lumière d’AmĂ©lia, ils entendirent Mara hurler. Lorsqu’ils virent Mara, quelque chose la tirait Ă travers les couloirs. Ils suivirent les traces, avant de s’arrĂŞter en pleine route. La jeune fille avait disparu entièrement. De l’ombre, quelque chose jeta un objet. Ou plutĂ´t, la tĂŞte de l’adolescente horrifiĂ©e. — Sortons d’ici, vite ! Les deux se mirent Ă courir vers la sortie ouverte. Arthur, observant autour grâce Ă la lumière d’AmĂ©lia, vit l’ombre foncer sur elle. Il bondit, la fit tomber au sol, et se battit contre la chose. La jeune fille se releva, et chercha le fusil lâchĂ© par l’agent, avant de le saisir et de le pointer vers Arthur. Les Arthurs. Ils Ă©taient deux, et il n’y avait aucune diffĂ©rence. Elle Ă©changea de cible plusieurs fois.
— AmĂ©lia, je suis le vrai, il faut… — Tais-toi. Taisez-vous... J’en sais rien, mais silence ! Les deux Arthurs ne bougèrent pas.
— Pose nous une question. Un truc que le vrai Arthur serait le seul Ă pouvoir rĂ©pondre.– On ne se connait pas. — On a parlĂ© lĂ©gèrement, ça devrait t’aider. AmĂ©lia soupira avant de rĂ©flĂ©chir.
— Qu’est-ce que je t’ai dit quand on s’est vu, avant qu’on aille trouver les doubles portes ?
— Tu as demandĂ© si le petit flic ne voudrait pas se lever. RĂ©pondit le premier.
AmĂ©lia acquiesça en silence, avant de pointer l’arme sur le deuxième. — Pourquoi je suis venue ici ? — Tu voulais savoir pourquoi l’école avait fermĂ©, tu t’étais toujours demandĂ© pourquoi.
Elle en avait marre, un des deux ne pouvait pas se tromper ?
— Comment je me suis retrouvĂ© dans cette pièce ?
— Tu fouillais les classes. Puis tu t’es sentie mal, et tu as fini par t’évanouir, rĂ©pondit tout aussi vite le premier. AmĂ©lia le visa. — AmĂ©lia, tu fais une erreur. — Comment est-ce que tu sais ça ? Je ne te l’ai pas dit Ă toi. — On passait sur le cĂ´tĂ© avec Nico et ValĂ©rie, on t’a entendue. Je te jure que je ne mens pas, c’est lui le… Un bruit se fit entendre. Elle avait tirĂ©, en pleine tĂŞte du premier agent. Le deuxième se calma, et AmĂ©lia lâcha l’arme. Ils se prirent dans les bras, et elle pleura quelques instants. — C’est un cauchemar… — Oui… Votre cauchemar Ă vous tous. Elle rĂ©alisa trop tard qu’elle avait fait le mauvais choix. Trois griffes tranchantes lui traversèrent l’abdomen, et elle tomba, inanimĂ©e, tandis que le monstre lĂ©cha avec envie le sang qui coulait de sa main. Il avait si faim, et ses humains Ă©taient une si bonne viande… Il devrait bientĂ´t s’en fournir Ă nouveau. |