L'appel du sang
(par Léa)(Thème : 5 morts)
TW : violence-gore
La porte du manoir claqua. Les victimes étaient prises au piège. Leur hôte les invita à festoyer dans son salon pour les réchauffer.
Une fois à table, les plats étaient déjà prêts et chauds. Comme si l'hôte attendait de la visite. Il s'assit en bout de table observant toutes les victimes s'asseoir. Elles ignoraient encore leur destin. Il y avait énormément de nourriture pour un hôte si maigrelet. Tous le monde commença à manger alors que l'hôte buvait le nectar bordeau de son verre. Des 6 victimes, celle à sa droite commença à s'étouffer, ce qui fit lever un sourcil à l'hôte. Il remarqua alors qu'elle avait manger du poisson sans précaution. Il compris et malgré les efforts de son voisin, elle mourut en crachant du sang.
«Fragile» a pensé l'hôte. Cependant il devait faire vite pour éveiller un minimum les soupçons. Surtout quand une deuxième victime toussota. Le poison faisant son effet.
L'hôte les invita à aller se reposer dans les chambres à l'étage du manoir. Elles montèrent une à une lentement et espacées. Il en profita pour pousser la dernière des escaliers pour qu'elle se brise la nuque. Il ignora l'empoisonnée, sûrement déjà morte dans sa chambre. La quatrième victime fut étranglée avant qu'il broit la gorge.
La cinquième fut aisée à tuer. Il avait pris un couteau et planta lentement la lame dans le coeur en bloquant la bouche de sa main. Le sang coulait si lentement, un véritable plaisir.
Dans la chambre de la dernière victime, il décida de se délecter. Il montra les crocs et s'apprêta à les planter dans le cou de sa proie. Cependant elle se déroba et compris la nature de l'hôte. Alors qu'il se jettait sur elle en lui entaillant la cuisse de ses griffes, elle usa d'un chandelier pour le dévier.
Elle réussit à fuir dans le salon en passant devant les corps des autres victimes. La panique l'envahie alors que l'hôte approchait lentement en se vantant d'avoir bloqué toute sorties.
Ayant entendu les légendes, la victime pris une chaise et la brisa contre le sol.
Le vampire grimaça et s'approcha prudemment. Son souffle mort retentissant dans la salle. Il s'élança en un instant et planta ses crocs dans l'épaule de sa victime. Le goût du sang emplie sa gueule et lui fit arracher un grand morceau de chair de l'épaule. La victime hurla mais réussi à planter le fragment de bois dans le corps du vampire qui revient à la raison juste avant que le pieu effilé ne lui transperce le coeur.
La victime fouilla le vampire pour trouver les clefs et s'enfuir du manoir.
Il faisait de plus en plus froid et la traînée de sang était extrême visible. Elle n'osait toucher sa plaie mais elle s'avait que c'était fichu. Les bois étaient trop épais pour chercher de l'aide.
Elle s'effondra dans une clairière près d'une mare d'eau et de sang.