L'Académie de Lu





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TempĂŞte en mer froide

(par Jalon)
(Thème : 5 morts)



Encore une journée gelée à Port-le-Vent. En effet, pour supporter une vie active dans cette ville côtière de l’île de Frigordia, il valait mieux être habitué aux climats polaires. Entre les vents tous plus froids les un que les autres qui sifflaient dans tous les sens, le gel sur les pontons, la neige qui s’insinuait partout pour fondre aux pires endroit imaginables et les récoltes capricieuses, y habiter n’était pas un cadeau du ciel, et encore moins lorsque l’on était dépourvu de dons magiques. Au moins, ceux qui en disposaient pouvaient espérer un avenir prestigieux au sein de l’ordre des mages conservateurs de la Grande Tour, comme il était proposé à tous les énergumènes qui savaient faire bouger des objets par la pensée ou commander aux insectes. Mais jamais Ferric n’avait soulevé la moindre plume avec autre chose que son simple souffle, ni n’avait serré la main à une sauterelle des neiges vivante. Il avait donc rejoint la deuxième classe de la population sur la terre que l’on appelait l’île des Mages, c’est-à-dire ceux qui vivaient à côté desdits mages, exerçant des métiers tout à fait ordinaires.

En l’occurence, Ferric était matelot sur un navire qui assurait le passage entre l’île et le continent des Elfes au sud. Il faisait partie d’un équipage composé de quatre membres en plus de lui. Il y avait bien entendu le capitaine, un homme assez grand du nom d’Orstan, Qedra, la navigatrice en chef du navire, et de deux autres matelots, Aris qui faisait la vigie, et Hareld avec qui Ferric s’entendait particulièrement bien.

Ce jour-là, comme tous les jours, Hareld et lui étaient affairés sur le pont du navire qui mouillait le long de son quai attitré au port, en train de faire les préparatifs pour le prochain voyage, tandis que Qedra et le capitaine Orstan étaient dans la cabine à vérifier l’itinéraire, bien que ce n’était pas réellement utile étant donné que cela faisait plusieurs mois que le trajet effectué était le même. Quitter Port-le-Vent avec les passagers à bord, et les déposer sur le port de la ville côtière du pays de Elfes, et inversement, répété inlassablement dans les deux sens, sans jamais perdre le cap. Au moins, Ferric pouvait un peu profiter du climat plus chaleureux du pays des Elfes lorsqu’ils y faisaient escale. Au bout d’un moment, les matelos eurent terminé leurs tâches, et se mirent à attendre, assis sur le pont, que des voyageurs se présentent.

Du haut de son poste de vigie, Aris lança à ses deux camarades:

— Dites, vous ne trouvez pas cela Ă©trange que le port soit aussi dĂ©sert?

Le matelot leva les yeux par-dessus le bastingage. En effet, l’effervescence de la foule qui d’habitude animait le port marchand était anormalement absente. On croirait que la ville de Port-le-Vent était soudainement devenue fantôme.

— Qui sait, rĂ©torqua Hareld qui Ă©tait juste derrière lui, peut-ĂŞtre pourrons-nous pour une fois profiter d’une traversĂ©e sans aucun de ces parasites!

Ferric se retourna. Comme lui, son ami n’aimait décidément pas son métier. C’était un point commun qu’ils partageaient et qu’ils ne cachaient pas aux autres membres de l’équipage.

— Je partage ton espoir, lui rĂ©pondit-il. Mais tu ne trouves pas que ce calme est Ă©trange?

Hareld allait répondre, mais fut interrompu.

— Ah, je n’ai rien dit, annonça Aris en pointant un endroit du port. Je crois bien que nous avons un passager.

En faisant volte-face de nouveau pour se retrouver face à la ville, Ferric put vérifier les paroles de sa camarade. Au milieu des quais marchands vides de toute présence vivante, il y avait une seule personne qui se dirigeait vers le bateau. Tandis qu’elle se rapprochait, le matelot put l’observer plus en détail. L’inconnu était vêtu d’une cape sombre un peu rapiécée qui recouvrait ses épaules et son corps, à l’exception de sa tête coiffée de long cheveux bruns et d’oreille légèrement allongées. Plus il avançait, plus c’était évident qu’il se dirigeait vers eux, et lorsqu’il arriva sur le quai le long duquel stationnait le navire, Aris le héla:

— Salutations!

L’inconnu leva ses yeux bleu pâle dans sa direction.

— Je vous salue, matelots, rĂ©pondit-il d’une voix Ă  la fois très calme et assez forte pour que la vigie puisse l’entendre. Je suis un humble voyageur en quĂŞte de vos services, afin de traverser la Mer Froide et rejoindre le royaume des Elfes.

— Je vous en prie, embarquez, lança Aris d’une voix enjouĂ©e. Nous n’allions justement pas tarder Ă  partir.


Ainsi, le navire quitta les quais de Port-le-Vent avec un unique passager à son bord. Alors que la traversée se poursuivait lentement mais sûrement, la matinée venait à son terme et Ferric, qui était assis à même les planches, seul sur le pont – si l’on exceptait Aris qui de toute façon faisait une sieste, perchée sur son mât – regardant les vagues et le ciel gris de la Mer Froide, commençait à sentir son estomac réclamer une collation.

— Vous avez faim? Demanda une voix Ă  cĂ´tĂ© de lui.

Ferric sursauta. Il se tourna pour voir la personne qui lui avait parlé. Il soupira lorsqu’il reconnut le voyageur demi-elfe aux cheveux bruns qu’ils avaient accueilli à la dernière minute.

— C’est vous, fit le matelot en se tournant vers lui. Vous m’avez fait peur.

— Pardonnez-moi, s’excusa le passager. Vous n’avez pas faim? J’ai lĂ  une miche de pain toute fraĂ®che, une recette artisanale que j’ai moi-mĂŞme Ă©laborĂ©.

Il sortit le fameux pain des plis de sa cape. Il en détacha deux bouts, un qu’il tendit à Ferric et un autre qu’il porta à ses lèvres pour le consommer. Après un instant d’hésitation, le matelot accepta le présent en le remerciant, et mangea. Le pain avait vraiment un goût délicieux, aux antipodes de toutes les miches rapiécées qu’il avait pu goûter jusqu’alors. Celui-ci était très goûteux et à la texture variée, entre la croûte croustillante, la mie moelleuse et les graines de céréales qui croquaient sous la dent. Un vrai délice qui, bien que très nourrissant, donnait envie d’en reprendre encore un bout.

— Les nuages commencent Ă  s’accumuler, vous ne trouvez pas? Demanda le voyageur. Je pense que je vais rentrer dans la cabine.

— Faites donc, rĂ©pondit Ferric. Moi, je reste. Contrairement Ă  la neige qui gèle, j’apprĂ©cie la pluie de cette mer, qui rafraĂ®chit juste ce qu’il faut.

— Dans ce cas, je vous dis Ă  plus tard, dĂ©clara le demi-elfe.

Ce dernier se leva, et s’arrêta une seconde. Il ressortit le pain de sous sa cape, et le tendit au matelot.

— Je vous en fais cadeau, dit-il. ConsidĂ©rez cela comme un supplĂ©ment au prix normal de la traversĂ©e.

Puis il partit à l’intérieur du bateau. Quelques minutes plus tard, ce fut au tour de Hareld d’arriver sur le pont. Il apportait avec lui une bouteille de liqueur.

— Eh bien, s’étonna Ferric Ă  la vue de la bouteille, Ă  quelle occasion te permets-tu de sortir une telle boisson?

— Rien de spĂ©cial, rĂ©pondit son ami en s’asseyant Ă  cĂ´tĂ© de lui. Je pense que j’en ai juste besoin, et je profite un peu qu’il y ait si peu de passagers cette fois-ci pour faire un peu la fĂŞte.

Il déboucha la bouteille, but une généreuse gorgée, essuya le goulot et tendit le breuvage à Ferric.

— Merci, rĂ©pondit ce dernier.

— D’oĂą vient ce pain? Demanda Hareld.

— C’est le passager qui me l’a offert. Il est dĂ©licieux, tu devrais goĂ»ter.

Ferric tendit un bout à son ami, qui le prit et mordit dedans avec appétit.

— Quel luxe! S’exclama-t-il après avoir avalĂ© sa bouchĂ©e. Je ne me suis jamais senti aussi proche de festoyer comme le font les mages en haut de leur tour, avec de la bonne nourriture et de la boisson de qualitĂ©!

Et il s’empara de la bouteille de liqueur et reprit une gorgée.

— Fais tourner donc! S’exclama Ferric en riant. Je veux festoyer moi aussi!


Ainsi Ferric et Hareld savourèrent leur festin de fortune sous les nuages qui s’accumulaient toujours plus. Quand la bouteille fut presque finie, Aris dormait encore en haut de son mât malgré les rires et les éclats de voix des deux compères sous l’emprise de l’alcool. Ils avaient entamé un genre de jeu dont les règles étaient simples: L’un devait envoyer un bout de pain dans la bouche de l’autre, et s’il réussissait, l’autre devait boire une gorgée. Ferric s’avérait très doué au lancer de bout de pain. À son nouveau tour, alors qu’il ne restait qu’un fond de liqueur dans la bouteille, il visa le gosier déployé de Hareld, et lança son projectile. Celui-ci atteignit sa cible en plein dans le mille, allant se loger au fond de la trachée au moment même où le matelot eut un haut-le-corps à cause du roulis, ce qui lui coupa le souffle.

— J’ai encore gagnĂ©, vocifĂ©ra Ferric avec un hoquet. Allez, bois donc!

Mais Hareld ne répondait plus. Son teint avait commencé à virer au rouge. Il tentait de faire des signes désespérés pour indiquer qu’il avait besoin d’aide, mais Ferric, soûl, ne saisit pas le message.

— Que se passe-t-il? Demanda-t-il. Tu as avalĂ© de travers? Mais bois donc pour faire passer!

Il lui porta la bouteille aux lèvres. Hareld tenta d’avaler, mais une secousse du bateau le fit convulser, et il tomba à plat sur les planches du pont, renversant le récipient qui tomba lui aussi. Alors que les nuages avaient totalement caché le soleil et que les premières gouttes de pluies commençaient à marteler le bois, Ferric se pencha sur le corps sans vie de son ami. Il le secoua, mais aucune réaction. Le tonnerre commença à gronder.

Des bruits de pas se firent entendre, et la porte de la cabine du navire s’ouvrit à la volée. Le capitaine Orstan fit irruption sur le pont, au même moment où un éclair illumina le ciel qui commençait à se déchaîner.

— Par les dieux, que faites-vous dehors par un temps pareil? Venez donc-

Le capitaine marqua une pause. Il venait de remarquer le cadavre de Hareld. Il foudroya Ferric d’un regard empli de suspicion et de colère.

— Que lui as-tu fait, misĂ©rable? Qu’est-ce qui t’a pris?!

Ferric commençait lui aussi à sentir la colère monter. Comment son capitaine pouvait-il sérieusement croire qu’il avait lui-même tué Hareld? Il voulut répliquer, mais au même moment, une détonation particulièrement puissante se fit entendre tandis qu’une lumière vive déchira le ciel et le pont pendant une fraction de secondes. Malgré les torrents de pluie, une odeur de brûlé se fit sentir, et avant que Ferric ou le capitaine ne lèvent les yeux, le corps fumant d’Aris s’écrasa sur le pont. Orstan posa des yeux écarquillés sur son matelot encore en vie, debout à côté des cadavres de ses camarades. Dans son regard, la colère et la suspicion accueillirent la peur et l’incompréhension.

— M-monstre...! GĂ©mit-il en pointant Ferric du doigt.

C’était trop. Les émotions, l’emprise encore fraîche de l’alcool et autre chose qu’il n’arrivait pas à expliquer réagirent dans l’esprit du matelot tels de la poudre à canon qui n’avait que faire de la pluie environnante. Il chargea son propre capitaine, et celui-ci le chargea en retour. Une lutte violente s’engagea, ponctuée de torrents de pluies, de vagues hautes qui s’abattaient sur le pont, d’éclairs qui illuminaient le ciel, accompagnés du tonnerre qui faisait un concours de bruit avec la mer agitée qui secouait le navire à tel point que les deux combattants perdaient régulièrement l’équilibre et se cognaient sur les planches du pont et du bastingage.

C’est alors que la porte de la cabine s’ouvrit de nouveau pour laisser sortir Qedra, la navigatrice. Elle vit avec horreur son capitaine en pleine altercation contre le matelot Ferric, et tenta de s’approcher.

— Que faites-vous? Hurla-t-elle pour couvrir le bruit des vagues, du vent et du tonnerre. ArrĂŞtez! Vous ĂŞtes fous!

C’était à peine si sa voix réussissait à passer par-dessus le sifflement des vents déchaînés. Elle tenta donc de se rapprocher davantage, tentant de garder l’équilibre malgré le roulis toujours plus violent. Mais alors que sa main allait atteindre l’épaule du capitaine, elle se prit un coup de poing perdu et tituba en arrière jusqu’à passer par-dessus bord. Alors qu’elle entra en contact avec l’eau gelée, elle paniqua et disparut sous les vagues déchaînées, pour ne jamais plus remonter à la surface.

Sur le pont, le combat faisait toujours rage, et Ferric commença lentement à prendre le dessus. Il continua d’asséner des coups à son adversaire qui faiblissait de plus en plus, jusqu’à ne plus rendre les coups. Alors Ferric, animé par une fureur meurtrière nourrie par sa rage, sa confusion, l’alcool et cette mystérieuse force qu’il n’avait toujours pas identifié, serra ses poings comme jamais, et frappa une fois, deux fois, trois fois, dans la tête, dans le visage, dans le crâne, dans la nuque, et celui qui avait été son capitaine se retrouva gisant inerte sur le pont, disloqué par le déchaînement démesuré de violence de son matelot qui commença à remprendre ses esprits. La force perverse qui avait précipité la chute de sa raison commençait doucement à glisser hors de son esprit, et des larmes viennent s’ajouter à la pluie qui ruisselait déjà sur son visage trempé. Il se pencha par-dessus le bastingage dans l’espoir de voir la navigatrice tenter de nager pour remonter sur le pont, mais il n’en était rien.

— Tout ceci n’est pas naturel, se dit-il tout bas, comme pour se rassurer. C’est l’oeuvre d-

— D’un sorcier?

Ferric se figea, tous les sens en alerte. Il avait reconnu la voix. Il savait qui avait pareé, et qui se trouvait derrière lui. Mais à quel moment avait-il réussi à sortir et à passer dans son dos? La porte de la cabine, seule issue vers le pont, était pourtant restée dans son champ de vision. Il se retourna lentement pour apercevoir son interlocuteur. Le demi-elfe se tenait debout en équilibre sur la proue du navire, les bras croisés, les éclairs de la tempête se reflétant dans ses yeux bleus électriques.

— Ah ! Fit Ferric, totalement dĂ©semparĂ©. V-vous ĂŞtes vivant, vous aussi.

— Oui, rĂ©pondit le passager. J’avoue ĂŞtre surpris de constater que tu as survĂ©cu. La tempĂŞte est pourtant violente.

— Ce n'est pas la tempĂŞte qui est responsable de ce carnage, protesta le matelot.

— Ce n’est pas moi non plus! Je ne suis pas un sorcier! ...

Il s’arrêta. Le voyageur avait parlé d’un sorcier. Et en effet, la sorcellerie semblait pouvoir expliquer la nature précipitée des événements et les étranges coïncidences qui avaient survenu, comme l’étouffement de Hareld au même moment que la tempête qui s’était déclenchée et la foudre qui s’était abattue pile sur le mât, foudroyant Aris, ou encore le simple fait que la seule personne à être tombée par-dessus bord était celle qui ne savait pas nager. Mais si tout ceci était bien des artifices liés à la sorcellerie, il fallait bien qu’un sorcier soit à bord. Alors que la morsure du vent se faisait de plus en plus gelée, Ferric tenta tant bien que mal de réfléchir. Y avait-il un passager clandestin, ou simplement...

— ... Attendez... Vous...?

Le pauvre matelot n’arrivait plus qu’à balbutier. Il leva un index timide et apeuré vers le passager sui le dominait du haut de son perchoir.

— Tu es très perspicace, remarqua ce dernier. Trop, mĂŞme. Mais ça ne change rien Ă  ce que j’ai prĂ©vu pour toi. Ce bateau sera portĂ© disparu, ainsi que tous les membres de son Ă©quipage. Ainsi, je serai libre d’aller oĂą je veux sans que personne ne me cherche.

Le demi-elfe avait pointé son propre index vers le torse de Ferric. Les gouttes de pluie qui s’abattaient sur lui devenaient anormalement froides et douloureuses, tandis que les vents semblaient tourner autour de lui, mordant le moindre centimètre exposé de sa peau. En proie à une panique intense, le matelot ne comprenait plus rien à ce qui lui arrivait. Il fixa d’un œil écarquillé la silhouette du passager, et parvint à peine à articuler ces derniers mots:

— ... Q-qui ĂŞtes-vous...?!

— Je suis Surgo, sorcier de nulle-part. Dans peu de temps, je serai bien plus, mais tu ne seras plus pour le constater.

À présent, il n’y avait plus de place au doute. Les gouttes de pluie qui s’écrasaient sur le corps paralysé de Ferric gelaient au contact de sa peau et de ses vêtements. Il voulut avancer vers le sorcier pour tenter de le balancer par-dessus bord, mais il fut rapidement recouvert d’une pellicule intégrale de pluie gelée qui ne cessait de s’épaissir alors que de nouvelles gouttes tombaient et que le vent les solidifiait. Alors que tous ses sens étaient presque saturés et que la glace commençait à brouiller sa vue, il eut le temps de voir, dans la lueur d’un éclair, le visage de Surgo afficher un sourire satisfait.

Puis sa vision, seul sens qui lui restait, fut annihilée par l’eau qui congela ses globes oculaires, et bientôt son cœur frigorifié cessa de battre avant qu’il n’ait eu le temps de le réaliser.














Surgoooooooo !!!! :heart::heart::heart::heart: J'ai senti que c'était lui dès qu'il est apparu, avant même la description.
Ton texte est magnifique, comme toujours, et c'est génial que tu développe ce passage là, ça rentre parfaitement dans l'histoire, c'est parfait.
Par contre il y a une faute page 4 quand Surgo réapparait, le "parlé"


Le 29/06/2021 à 14:56:00



JilanoAlhuin

Quel vilain sorcier dis-moi ! J'aime beaucoup l'univers que tu mets en place, je le trouve super :smileycool~1: (après je suis fan de tout ce qui touche à la fantasy de pres ou de loin mais bref). Les morts qui commencent accidentellement et qui finissent par être révélées être des détails prévus par le sorcier est très bien pensé, surtout au début avec la bêtise des deux amis qui jouent à se lancer du pain dans la bouche de l'autre (Jamais faire ça ! xD). Très bon texte !


Le 05/07/2021 à 00:15:00

















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