![]()
![]()
![]()
![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() DĂ©fi de Sourne et Awoken (rentrĂ©e des classes)
![]()
Jalon![]() Spectacles![]() Academy Universe - nouveau lore
![]() ![]()
Ça y est. Le cap est franchi. Me voilĂ seul Ă une centaine de kilomètres de chez Moi, logĂ© dans une chambre qui n’est pas la Mienne et qui n’aura jamais le temps de l’être, prĂŞt Ă commencer trois longues annĂ©es d’études. Le voyage a Ă©tĂ© long, les bagages ont Ă©tĂ© lourds. Mais l’au-revoir que J’ai dĂ» Lui faire la veille de mon dĂ©part a Ă©tĂ© plus lourd Ă porter que les bagages, et l’est toujours. Il Me tarde de La retrouver. AllongĂ© sur le lit de la chambre, le regard dans le vide, Je tente de dormir. La rentrĂ©e dans Mon nouvel Ă©tablissement a lieu demain Ă neuf heures, Je ne dois pas ĂŞtre fatiguĂ©. — T’es encore triste ? Je Me tourne sur le cĂ´tĂ©, et regarde Mon interlocutrice, assise au bord de Mon lit, que J’ai reconnu Ă sa voix enfantine et chaleureuse. Son visage Ă moitiĂ© cachĂ© par sa tignasse rousse m’adresse un sourire inquiet. Oui, dis-Je Ă voix basse en replongeant le regard dans le vide. La jeune fille s’approche de moi. — Tu vas pas rester comme ça tout le temps, hein, dis ? demande-t-elle. Non, Je rĂ©ponds, sur un ton aussi assurĂ© que possible. ça va aller, je crois. J’espère. T’as pas l’air sĂ»r de toi. Je pousse un soupir. — Non, Kyrsa, c’est vrai. ça fait Ă peine un jour que je suis parti, et elle me manque dĂ©jĂ . Beaucoup. Kyrsa pose une main sur mon Ă©paule, et me regarde dans les yeux. — Tout va bien se passer. J’en suis sĂ»re ! Tu vas t’éclater dans cette nouvelle Ă©cole ! C’est ce que tu voulais faire, et y a plus de sciences, c’est trop bien ! Tu verras, le temps passera tellement vite que tu La reverras en moins de deux ! Elle conclut sa phrase par un sourire. Un sourire authentique de Kyrsa: rayonnant, sincère, et qui donne du baume au cĹ“ur. Impossible ou presque de ne pas sourire en retour, ce que je fais presque automatiquement. Je Me sens dĂ©jĂ un peu mieux. — Et tu n’es pas seul en plus ! Ajoute-t-elle. C’est lĂ que Je remarque qu’il y a quelqu’un d’autre dans la chambre. AppuyĂ©e contre le mur, une jeune femme en armure et au regard solide lève les yeux dans Ma direction. — Salut Kairen, dis-Je accompagnĂ© d’un signe de la main. L’intĂ©ressĂ©e prend presque aussitĂ´t la parole. — Elle te manque, et tu ne pourras pas L’empĂŞcher de te manquer. Je comprends. Mais pour toi commence une nouvelle vie, qui t’apportera beaucoup. Et tu es fort. La tĂŞte haute, tu accepteras ce manque le temps de ces prochaines annĂ©es que tu passeras Ă faire des choses qui t'enrichiront, et Ă prĂ©parer ton voyage de retour et vos retrouvailles. Je pousse un soupir amusĂ©. Kairen est toujours aussi directe. Ses discours sont par consĂ©quent très motivants, et celui-ci ne fait pas exception. — Tu te prĂ©pares Ă accomplir une grande quĂŞte, reprend-elle. Il y aura des difficultĂ©s, mais ça vaudra le coup Ă la fin. Je souris Ă cette phrase. Kairen s’y connaĂ®t en quĂŞtes, aucun doute. Je peux la croire sur parole. Je Me redresse sur Mon lit. — Merci Kairen pour la motivation. J’essaierai de l’utiliser. Soudainement, un gros fracas se fait entendre dans l’entrĂ©e de la chambre. La poubelle est renversĂ©e, gĂ©nial. Je m’apprĂŞte Ă Me lever, mais une voix s’élève: RĂ©curvite ! Bon, ben si le travail est fait Ă Ma place, je ne dis pas non. — Salut Jeff, dis-Je au nouveau venu. Ce dernier Ă©merge de l’entrĂ©e. Un jeune homme de mon âge qui me ressemble presque comme deux gouttes d’eau, sauf qu’il a les yeux bleus, une curieuse crĂ©ature sur l’épaule et tient dans ses mains une baguette faite de deux bois diffĂ©rents. Toi aussi tu es venu me donner ton mot de motivation des troupes ? Pas du tout, rĂ©torque-t-il. Un hibou - minuscule et en armure, ce qui le rendait mignon et stylĂ© Ă la fois - m’a donnĂ© ça en courrier express pour toi, mon vieux ! Jeff fourre une main dans la poche de sa veste Ă patches (animĂ©s) et en sort une lettre qu’il me tend. ... Erreur 404 - Je bug - C’est impossible — Tais-toi Ael. On peut continuer, c’est bon ? Bien. — C’est quoi ? demande Kyrsa, les yeux Ă©merveillĂ©s. Oooh, c’est la lettre pour… — Non, bien sĂ»r que non, Je rĂ©ponds. Je suis trop vieux pour Poudlard. Jeff sourit. — En effet, ce n’est pas Poudlard, dit-il. Mais, c’est un autre Ă©tablissement qui pourrait bien y ressembler, dans une certaine mesure. Allez, prends cette lettre et lis-la. J’obĂ©is, prends la lettre, et commence Ă la lire.
Cher nouvel élève,
J’ai l’immense honneur de t’informer que tu es admis dans notre grande Académie d’écriture ! . . .
La lettre continue, mais c’est inutile que Je poursuive la lecture. J’ai dĂ©jĂ lu une lettre similaire, pas plus tard qu’hier. Et elle Ă©tait adressĂ©e Ă Elle. La joie commence Ă Me remplir tout Ă coup. Et dire que J’avais Ă©tĂ© profondĂ©ment frustrĂ© et inquiet de ne pas avoir reçu Ma lettre en mĂŞme temps qu’elle ! Il suffisait juste d’attendre un peu. Je panique toujours trop vite. Mais on ne change pas les bonnes habitudes. La lettre est signĂ©e Lu’, directrice de l’AcadĂ©mie. Il n’y a pas erreur, c’est la mĂŞme signature que sur la lettre qu’Elle a reçu hier. Je ne sais pas vraiment quoi dire. — C’est… C’est une excellente nouvelle, dis-je finalement. — OUI ! S’exclame Kyrsa Ă cĂ´tĂ© de Moi, M’explosant les tympans au passage. — Bon, voilĂ donc une aide inespĂ©rĂ©e pour tenir le coup, n’est-ce pas ? rĂ©torque Kairen, lĂ©gèrement sarcastique. Tu La reverras lĂ -bas, donc. — C’est pour ça que je dis que c’est une excellente nouvelle ! — Pour ça et le fait que tu vas pouvoir t’éclater encore plus avec ta formation ET l’acadĂ©mie, renchĂ©rit Jeff. J’aimerais ĂŞtre Ă ta place ! — Voyons Jeff, dis-Je en souriant. Tu es tout le temps Ă ma place. Bien ! Une fois que ma rentrĂ©e dans ma formation, ici dans le monde rĂ©el, sera passĂ©e, j’irai faire ma rentrĂ©e Ă l’AcadĂ©mie. J’ai hâte !
Le jour J est arrivĂ©. Ma rentrĂ©e dans le monde rĂ©el s’est bien passĂ©e. DĂ©jĂ des choses Ă faire, mais Je M’en occuperai plus tard. Pour l’heure, il y a plus important, Ma rentrĂ©e Ă l’AcadĂ©mie d’écriture de Lu’. Sur Mon chemin, je regarde autour de Moi. Il semblerait que l’AcadĂ©mie soit paumĂ©e au milieu d’une somptueuse forĂŞt Ă la diversitĂ© apparemment infinie. Le plus drĂ´le dans cette affaire est sans doute que moi, grand inculte en matière de variĂ©tĂ© d’arbres, j’arrive ici Ă en reconnaĂ®tre un certain nombre. Sur Mon chemin sont donc passĂ©s un Mallorn, un Tylir, une… rĂ©plique miniature de… l’Arbre Mojo ? Peu importe… Ah, et aussi- SAULE COGNEUR ! SAULE COGNEUR ! Oui J’ai vu Jeff, merci. Ah, le chemin s’agrandit. Je vois enfin la clairière de l’AcadĂ©mie, et les deux bâtiments composant cette dernière. L’un d’eux, celui de gauche, possède une architecture très mĂ©diĂ©val-fantasy, avec des arches elfiques, un toit de chaume et une petite tour de Poudlard qui dĂ©passe, tandis que l’autre me fait plus penser Ă un croisement entre le Nostromo et un immeuble de Coruscant. Deux styles qui se complètent, et qui trouveront toujours grâce Ă Mes yeux. ExcitĂ©, Je presse le pas. J’arrive maintenant assez près des bâtiments pour me faire remarquer par les personnes dans la cour. Un certain nombre d’élèves est dĂ©jĂ arrivĂ©, donc. Le coeur battant, je balaye la petite foule de mes yeux, quand une voix surexitĂ©e m’interrompt. — Bienvenue Ă l’AcadĂ©mie ! Me dit une boule de poils sautillant devant moi sans crier gare. Je suis GaĂŻa la chuchoteuse ! Viens, je vais te faire visiter ! Je prends deux secondes pour Me ressaisir. C’est pas comme si une boule de poils qui sautille Me paraissait Ă©trange, mais elle M’a surpris sur le coup. GaĂŻa donc. Et elle se prĂ©sente comme un guide. Impeccable, bientĂ´t Je saurai tout, ou presque, de l’organisation de cette acadĂ©mie. — Bonjour, dis-Je en rĂ©ponse. Merci de l’accueil ! J’arrive, j’ai juste un truc Ă vĂ©rifier avant. — D’accord, mais dĂ©pĂŞche-toi, hein ! rĂ©pond Mon interlocutrice en sautillant de manière un peu plus vivace. Je tourne de nouveau Mon regard vers le petit groupe d’élèves. Après avoir plusieurs fois repassĂ© Mes yeux sur chacun d’entre eux, Je remarque une main qui Me fait signe. Sa main. Elle est lĂ . — Veuillez m’excuser madame GaĂŻa, je reviens tout de suite. Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
|