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GaĂŻa Gil'Sayan![]() Spectacles![]() Academy Universe - nouveau lore
![]() ![]() Visite de l'AcadĂ©mie de Lu'(par GaĂŻa Gil'Sayan)Je n’étais pas en retard cette fois. Le silence rĂ©gnait encore dans la forĂŞt au milieu de laquelle je venais d’apparaĂ®tre. Je ne distinguais que le bruit calme d’une rivière, du vent dans les branches et d’une conversation au loin. Cette forĂŞt Ă©tait vraiment impressionnante. Des arbres venant des quatre coins du monde, des mondes, tous rĂ©unis en un magnifique ensemble parcouru de dizaines de petits sentiers, chemins et routes. Me fiant au bruit des voix, je me mis Ă marcher. Au bout de quelques minutes, la forĂŞt laissa place Ă une immense cour. Et au milieu de cette cour, se tenait un bâtiment. Deux bâtiments en rĂ©alitĂ©, reliĂ©s par un couloir. J’eus Ă peine le temps de les apercevoir qu’ils se mirent Ă briller, m’obligeant Ă fermer les yeux. La lumière disparut en quelques secondes, dĂ©voilant deux bâtiments bien diffĂ©rents des deux prĂ©cĂ©dents. « Une façade mĂ©tamorphe ? Bien joué… très bien jouĂ©. » Après avoir admirĂ© quelques instants la façade, je me dirigeai vers les deux personnes Ă l’origine de la conversation qui remplaçait le silence de la forĂŞt. Quelques mètres devant la porte, une petite boule de poils haute d’une quinzaine de centimètres expliquait, Ă grand renfort de gestes, quelque chose Ă un autre Ă©lève. « Donc l’apparence est diffĂ©rente pour tout le monde, mais l’intĂ©rieur reste le mĂŞme, et… No’ ! T’es lĂ ! — Et pas en retard cette fois ! Bonjour ! — Maintenant que tu es lĂ , on y va ? » Elle ne me laissa pas le temps de rĂ©pondre et disparut, laissant son interlocuteur paniquer. « Ne t’inquiète pas, elle est Ă l’intĂ©rieur, affirmai-je pour le rassurer. Rattrapons-la, ça serait dommage qu’elle visite sans nous »
En quelques pas, nous atteignĂ®mes la porte, qui s’ouvrit devant nous. « Aller, dĂ©pĂŞchez-vous un peu ! On va pas rester dehors toute la journĂ©e ! » Le hall Ă©tait tel qu’elle me l’avait dĂ©crit : une grande pièce, seulement meublĂ©e de deux tables couvertes de papiers, d’une rangĂ©e de casiers, deux portes, et d’un immense tableau de liège, pour l’instant vide. CollĂ© Ă un mur, un grand escalier laissait deviner un Ă©tage infĂ©rieur et un supĂ©rieur. La petite boule de poils sautillait joyeusement dans le hall en parlant Ă toute vitesse. « …donc ici, tu auras un casier si tu en veux un la porte lĂ c’est le bureau de la directrice en bas des escaliers il y a le scrutin et les parloirs et la salle rĂ©servĂ©e Ă l’équipe pĂ©dagogique qu’on ira pas visiter tu t’en doutes bien cette autre porte c’est celle de la salle de classe et… — GaĂŻa, tu devrais ralentir un peu, mĂŞme moi j’ai du mal Ă suivre. Je me tournai vers lui. Excuse-la, ça fait deux semaines qu’elle attend de pouvoir faire visiter aux autres. — Parce que tu n’avais pas hâte toi ? rĂ©torqua la petite crĂ©ature. — Et si on visitait tout tranquillement ? » Notre silencieux camarade hocha la tĂŞte et GaĂŻa, après m’avoir tirĂ© la langue, disparut pour rĂ©apparaĂ®tre sur mon Ă©paule. « Aller, madame la meilleure guide, Ă toi de jouer »
Esquissant un petit sourire, je me mis Ă marcher tranquillement dans la grande pièce. « Comme GaĂŻa te l’a expliquĂ©, nous sommes ici dans le hall, ou l’accueil, tu peux appeler cet endroit comme tu veux. Les deux tables lĂ -bas, ce sont la table d’inscription et le bureau des âges, qui portent très bien leurs noms. Tu pourras voir tout ça après, on va finir la visite d’abord. Sur le mur, c’est un plan du bâtiment » Je me rapprochai afin de lui montrer plus en dĂ©tail. « L’AcadĂ©mie est composĂ©e de deux bâtiments et de quatre niveaux : le sous-sol, que tu pourras visiter plus tard si tu veux, c’est lĂ que se trouve le bureau des votes. Au rez-de-chaussĂ©e, oĂą nous somme, on peut trouver la salle de classe et le bureau de madame Lu’. — La directrice. Au dĂ©but elle fait un peu peur mais elle est gentille en rĂ©alitĂ©. — Ă€ l’étage se trouve la bibliothèque, la machine Ă café… — Qui est en rĂ©alitĂ© une cuisine, une cantine et une salle de dĂ©tente. — Et le couloir qui relie les deux bâtiments est aussi Ă l’étage. — Et il y a aussi le dernier Ă©tage, le meilleur ! » Le nouveau dĂ©taillait le plan accrochĂ© au mur silencieusement. « C’est bon, s’impatienta GaĂŻa, on a assez expliquĂ© ? On y va maintenant ? — On y va, on y va… tu ne sais pas patienter plus de 3 minutes, hein ?
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— Ça fait trop longtemps que je patiente ! …non, quand je dis trop longtemps, ça veut dire plusieurs jours, t’inquiète pas, prends le temps de mĂ©moriser le plan ! » Laissant notre ami mĂ©moriser les diffĂ©rentes pièces, je me dirigeai vers le tableau d’affichage. Un tableau tout simple, comme il en existait plein d’autres, mais qui serait bientĂ´t unique. Tous les lundis, les Ă©lèves se rassembleront ici, tous ensemble, pour dĂ©couvrir avec joie un nouveau dĂ©fi. J’imaginais dĂ©jĂ les discussions, les exclamations, les rires, les dĂ©ceptions, les blagues, les premiers textes, les premières lectures… perdue dans mes pensĂ©es, je n’entendis pas tout de suite GaĂŻa qui m’interpellait. « No’… No’… No’, tu m’écoutes ? On peut y aller ? — Oui, oui, dĂ©solĂ©e ! Je me tournai vers notre camarade. On fait un petit tour ? » Il hocha la tĂŞte et s’approcha. Nous traversâmes le hall pour atteindre une première porte. Sur le bois clair se trouvait un petit panneau argentĂ© gravĂ© d’un simple « directrice ». « Tu es sĂ»re qu’on a le droit d’entrer ? — On va juste jeter un coup d’œil, rĂ©pondit GaĂŻa, pas la peine d’entrer. » La porte s’ouvrit sans opposer la moindre rĂ©sistance, laissant apparaĂ®tre une grande pièce aux murs de pierres, meublĂ©e d’un bureau en bois sombre au milieu, couvert de notes et de carnets, et d’un globe dans le coin droit. Les murs Ă©taient littĂ©ralement couverts de livres, des plus anciens aux plus rĂ©cents, des rĂ©cits aux livres de vulgarisation. Un petit fauteuil bleu offrait un espace de lecture tranquille et une tasse de chocolat encore fumante Ă©tait posĂ©e sur une table basse, entourĂ© de livres et de feuilles volantes. « Madame Lu’ n’est pas là … tant pis, tu pourras la rencontrer plus tard. »
Après avoir soigneusement refermé la porte du bureau, je me dirigeai vers la grande double porte qui s’ouvrit encore plus facilement. « Voici la salle de classe ! » annonça Gaïa. La salle était vraiment superbe, et propice à l’écriture. Des tables et des chaises étaient disposées un peu partout, face à une grande baie vitrée laissant apercevoir la cour, quelques parterres de fleurs, la forêt et au loin, les montagnes entourant la vallée. Gaïa sauta de mon épaule et s’assit sur un bureau devant la fenêtre, pendant que notre camarade commençait à se balader dans la pièce. Je me mis aussi à marcher lentement, profitant du calme et de la tranquillité, quand ma minuscule amie prit la parole : « Les feuilles et stylos sont à disposition des élèves, ils réapparaissent chaque nuit à 3h 52. Les ordis sont utilisables par tous, mais chacun a sa chaise. » Les nombreux bureaux offraient plein d’espaces d’écriture. Quels textes allaient bien pouvoir être écrits ici ? Quels histoires, personnages, univers allaient pouvoir prendre vie ici ? Gaïa disparut pour réapparaître sur une autre table, faisant sursauter le nouveau, avant d’éclater de rire et de disparaître à nouveau. Elle ne réapparut pas. Mais un bruit sourd venant de l’étage se fit entendre. « Je le savais… je sais où elle est allée. Viens, on va la rejoindre avant qu’elle ne vide un placard ou deux »
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Sans attendre, je me redirigeai vers la porte, quand un autre bruit retentit, plus fort que le prĂ©cĂ©dent. AccĂ©lĂ©rant le rythme, nous montâmes rapidement les escaliers. Sans hĂ©siter, je me dirigeai vers la porte en face de nous, tandis que le nouveau prit quelques secondes pour rattacher les portes qu’il voyait au plan qu’il avait mĂ©morisĂ© Une fois entrĂ©e dans l’immense pièce, je n’eus qu’à tourner la tĂŞte pour trouver la source des bruits. Deux casseroles Ă©taient par terre, sĂ»rement tomber, poussĂ©es par la petite crĂ©ature plongĂ©e dans un boĂ®te de cookies. « Ce n’est pas très poli de disparaĂ®tre sans rien dire ! » GaĂŻa sortie la tĂŞte de la boĂ®te, dĂ©voilant sa fourrure couverte de miettes. « Mais… je savais que tu serais lĂ pour guider le nouveau jusqu’ici ! Vous aviez l’air dĂ©cidĂ© Ă rester dans la salle d’écriture pour toujours ! — Nous sommes ici dans la salle de dĂ©tente, dis-je en me tournant vers notre camarade qui venait d’entrer. C’est ici qu’on peut trouver la machine Ă café… — Qui peut aussi faire du thĂ©, du chocolat ou des jus, si tu n’aimes pas le cafĂ© — La cantine … — Qui est accessible Ă tous les Ă©lèves. Le frigo contient toujours ce dont tu as besoin, il se remplit automatiquement dès qu’il s’ouvre. Chacun peut se faire Ă manger comme il souhaite, mais il y a Ă©galement un cuisinier. — Le tableau des publicitĂ©s, dont on a toutes les deux la charge, la borne d’arcade, la cantine… — Pour manger ! — Et la salle … calme ? D’écoute ? De discussions ? — Bref, l’endroit oĂą il y a des canapĂ©s et une chaĂ®ne hifi ! — Pour rĂ©sumer… c’est une pièce sympa. — Évidemment, c’est lĂ qu’il y a des cookies ! » Elle ne me laissa pas le temps de rĂ©pondre et dĂ©vora un cookie en quelques secondes, puis un autre, quand la boĂ®te disparut. « NO’ ! Mes cookies ! — Tu mangeras plus tard, gourmande. La visite d’abord. Et tu ne sèmeras pas plein de miettes dans la bibliothèque ! » La petite crĂ©ature secoua la tĂŞte, faisant tomber toutes les miettes sur le meuble avant de sauter et d’atterrir sur les casseroles et de sortir de la pièce en trottinant. Souriant, je fis rĂ©apparaĂ®tre la boĂ®te de cookies avant d’en sortir deux, et d’en tendre un au silencieux nouveau. Il le saisit avec un sourire. Après avoir reposĂ© la boĂ®te dans le placard, je claquais des doigts. Les miettes furent toutes attirĂ©es dans la poubelle en quelques secondes. « Je t’apprendrais si tu veux, annonçais-je en voyant son visage surpris. La bibliothèque est sur le palier, vas-y, je vous rejoins » PenchĂ©e pour ramasser les casseroles, je n’entendis que des bruits de pas et d’une porte, avant que le silence ne revienne. Un silence que j’avais tellement hâte de voir se briser. Des discussions, des rigolades, des dĂ©lires, des disputes, des rĂ©conciliations, des blagues, des jeux… cet endroit deviendrait vraiment incroyable. Et ce moment approchait.
La porte de la bibliothèque Ă©tait restĂ©e entrouverte, j’entendais des rires venant de la pièce. Une petite forme grise sautait d’un bout Ă l’autre de la pièce, tandis que le nouveau observait la pièce. « GaĂŻa… les poufs ne sont pas des trampolines. — Et les canapĂ©s ? — …donc voici la bibliothèque, je pense que tu l’auras devinĂ©. Il y a Ă©normĂ©ment de livres, je ne pourrais pas tout lister ! Mais tu pourras vraiment trouver de tout. — Et c’est trop bien ! » Les livres Ă©taient soigneusement rangĂ©s dans de nombreuses armoires, qui entouraient des poufs de toutes les couleurs et des canapĂ©s. Dans un coin se trouvait un bureau recouvert de papiers et des grandes fenĂŞtres offraient Ă la salle une belle lumière. GaĂŻa continuait Ă rebondir dans toute la pièce quand un saut mal calculĂ© la fit se diriger droit vers un mur…qu’elle traversa, sous les yeux totalement paniquĂ©s de notre nouveau camarade. Un petit cri s’éleva du mur. « AĂŻe ! — C’est pas le moment de faire la maline, sort de la ! » La petite tĂŞte aux grands yeux passa Ă travers le mur en replaçant correctement ses lunettes. « Voici l’espace top-secret ! — Tu n’es pas obligĂ© de montrer absolument toutes les pièces… surtout celle-lĂ . » Le nouveau s’approcha et posa sa main contre le mur, sans que celle-ci passe au travers. « Seuls les Ă©lèves connaissant bien l’AcadĂ©mie peuvent passer Ă travers le mur. Ça viendra. — D’ailleurs, tu es interne ou externe ? Attends, ne rĂ©ponds pas, on va visiter l’internat d’abord ! » GaĂŻa partie en courant, se glissa dan l’ouverture de la porte et disparue dans le couloir. « Elle ne s’arrĂŞte jamais… » Nous sommes sortis de la pièce et avons traversĂ© le couloir/pont, qui offrait une superbe vue sur la cour et le paysage, avant d’accĂ©der Ă l’autre bâtiment. La petite crĂ©ature nous attendait devant la porte.
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« Bienvenue dans la pièce la mieux rangĂ©e de toute l’AcadĂ©mie ! » annonça elle en poussant la porte. La pièce Ă©tait immense. Des immenses fenĂŞtres laissaient entrer la lumière de tous les cĂ´tĂ©s, Ă©clairant les dizaines de lits, identiques. Un simple lit mezzanine, des tiroirs formant un petit escalier et un bureau, rassemblĂ©s pour former des Ă®lots de quatre. La majoritĂ© Ă©taient propres, vides, peints en bleu et blanc, mais les autres Ă©taient dĂ©jĂ recouverts d’affaires et d’objets en tout genre, peints dans des dizaines de couleurs diffĂ©rentes. Dans un coin, de nombreux pots de peinture et pinceaux s’entassaient. Au bout de la pièce, une Ă©chelle laissait apercevoir un Ă©trange plafond lumineux. « VoilĂ ! s’exclama GaĂŻa. Si tu dĂ©cides d’être un interne, tu auras un lit et tu dormiras ici ! Et tu pourras demander Ă mon incroyable assistante de visite pour avoir un lit colorĂ© ! — C’est principalement moi qui me suis occupĂ©e de la peinture, oui. — Et en haut … la salle magique ! — Selon ton âge, le voile lumineux en haut de l’échelle te permettra d’accĂ©der soit Ă la salle pour mineurs, soit Ă la salle pour majeurs. Petit Dessin de ma crĂ©ation. » Le nouveau hocha la tĂŞte. « Ça fait sans doute beaucoup d’informations Ă retenir. On finit la visite rapidement ? » Il hocha la tĂŞte Ă nouveau, et nous nous dirigeâmes vers la porte.
Une fois de retour dans le premier bâtiment, nous avons repris l’escalier pour accéder au dernier étage. « La porte-là , c’est les coulisses, mais je crois qu’on ne peut pas l’ouvrir. Cette porte ci, c’est la salle de spectacle » Gaïa s’approcha et essaya de la pousser, sans succès. Notre camarade s’approcha à son tour et attrapa la poignée. La porte ne s’ouvrit pas facilement, mais finit par laisser apercevoir une grande salle de spectacle, remplie de sièges rouges faisant face à une grande scène masquée par un grand rideau. « Tu verras, c’est quand il y a du monde que cette salle devient incroyable. » Refermant la porte, nous nous sommes dirigés vers celle vitrée, pour accéder à la terrasse. Le vent soufflait faiblement, laissant entendre les bruits de la forêt.
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« VoilĂ , nous avons fini de faire le tour ! Tu as vu le principal, mais si tu restes, tu pourrais dĂ©couvrir tous les secrets de l’AcadĂ©mie ! — Les autres ne tarderont sans doute pas Ă arriver, continua GaĂŻa — En tout cas, je pense que la meilleure chose Ă faire Ă prĂ©sent… — C’est te souhaiter la bienvenue — Ă€ l’AcadĂ©mie de Lu’ ! » Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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