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melle.mauditeSourne![]() Spectacles![]() Academy Universe - nouveau lore
![]() ![]() La fée et le dragon [ Sourne ](par melle.maudite et Sourne)
Las, Ă©puisĂ©, extĂ©nuĂ©, le dragon Sourne se dirigeait vers le dortoir de l’AcadĂ©mie, le soir prĂ©cĂ©dant l’ouverture officielle de l’AcadĂ©mie. Les rayons orangĂ©s du Soleil illuminaient la salle en traversant les grandes baies vitrĂ©es, tandis que Sourne y entrait. Les lits Ă©taient regroupĂ©s par groupes de quatre, ils Ă©taient chacun superposĂ©s Ă un bureau, tous parfaitement Ă©quipĂ©s et dotĂ©s du matĂ©riel de base. Mais en plus de cela, chaque couple de bureau et de lit Ă©tait unique et comportait des effets personnels, dont un correspondant parfaitement Ă ses attentes. Curieux, le dragon s’en approcha. Maud la jolie fĂ©e venait de commencer Ă faire apparaĂ®tre ses affaires. Quelques robes roses, bleus, rouges, et des chaussures aussi, ainsi que plein d'autres vĂŞtements. Les affaires comprenaient aussi beaucoup de matĂ©riels "artistiques" comme de très nombreux carnets, des crayons de couleur, des feutres et des feuilles. Sans prĂŞter attention aux alentours, la fĂ©e, sous son apparence humaine, faisait voler les choses qui venaient d'apparaĂ®tre de nulle part. Quand le dragon rouge s’approcha du lit, il constata la prĂ©sence d’une multitude de pièces, de trĂ©sors et autres biens prĂ©cieux et dorĂ©s. Un large sourire se dessina sur son museau, quand il vit le prĂ©nom marquĂ© sur le cĂ´tĂ© du lit : “ Sourne “. C’était donc bien lĂ le lit que le biscuit au potentiel infini lui avait attribuĂ©. Soudainement, Sourne se retourna dans une direction, percevant une Ă©nergie bien Ă©trange. Il Ă©tait circonspect en voyant une humaine, qui dĂ©plaçait avec une grande aisance toute sorte d’objets, les faisant lĂ©viter dans les airs. Le dragon ne comprenait pas quelle Ă©tait la nature de la… crĂ©ature qu’il regardait, elle semblait ĂŞtre un mĂ©lange de plusieurs espèces. ConcentrĂ©e sur la tĂ©lĂ©portation et le dĂ©placement de ses affaires, Maud ne remarquait pas la prĂ©sence d'autrui. Les bruits ne la dĂ©rangeaient pas. BloquĂ©e dans sa bulle, rien ne semblait pouvoir l'atteindre. Mais lorsque le souffle d'un dragon brisa le silence qui rĂ©gnait intĂ©rieurement, elle fut tellement surprise qu'elle en fit tomber ce qu'elle maintenait en lĂ©vitation. Le dragon ne s'intĂ©ressa pas Ă ce qui venait de tomber mais fixa avec intĂ©rĂŞt la fĂ©e apeurĂ©e. La femme qui se tenait devant lui le regardait avec Ă©tonnement, tandis que le dragon maintenait son regard, cherchant Ă comprendre sa nature. Son visage enjĂ´leur et sa tenue Ă©taient tout Ă fait humains, mais ses cheveux roux qui couraient jusqu’à ses Ă©paules Ă©taient entretenus avec les soins d’une fĂ©e. Et plus surprenant encore, la crĂ©ature utilisait des pouvoirs de fĂ©es, mais Sourne sentait une part dĂ©moniaque en elle, sombre et pesante, mĂŞme si elle Ă©tait endormie et refoulĂ©e. — Pourquoi tu fixes ? demanda sèchement la fĂ©e, ne supportant pas le regard inquisiteur et hautain du dragon. — Hum… lâcha simplement le dragon, bien trop absorbĂ© par son analyse pour entendre les protestations de la crĂ©ature. — HĂ© Oh ! LĂ ! le reprit Maud, en claquant des doigts. ArrĂŞte immĂ©diatement de me regarder et retourne … retourne… va plus loin ! Tu devrais savoir que cela ne se fait pas de regarder les jolies femmes, les moches aussi d'ailleurs, mais je suis sĂ»r que tu ne leur prĂŞtes que peu d'importance… — Tu n’es pas une jolie femme. Sourne marqua une pause, pour que la fĂ©e prenne conscience de la portĂ©e de sa rĂ©plique. Mais avant qu’elle n’eut le temps de riposter, le dragon reprit, de sa voix grave. Puisque tu n’es pas une humaine. Tu es… quelque chose d’étrange, un impensable mĂ©lange entre une fĂ©e et une dĂ©mone. — Et bien, je dois avouer que tu lis bien en moi. Mais ça ne reste pas une excuse pour me mater ! Je suis effectivement une ex dĂ©mone reconverti en fĂ©e. Puis Lu m'a fait venir ici. J'avoue avoir oubliĂ© que j'Ă©tais en apparence humaine, je n'aurai pas dĂ» utiliser la magie. Je serais passĂ©e plus incognito. — Tu aurais pu berner de vulgaires humains ou de simplettes crĂ©atures, mais jamais je ne me trompe sur les personnes que je croise. En tant que puissant dragon, il est de mon devoir de deviner les intentions et la nature des autres, afin de protĂ©ger au mieux mon trĂ©sor et ma princesse. Et autant dire que toi, toi, insista Sourne, tu es pour moi… illisible. — Je n'ai pas de raison d'en vouloir Ă ton trĂ©sor, j'ai assez d'Ă©conomie. Ta princesse ne sera pas en danger avec moi, je ne suis pas capable de faire du mal Ă qui que ce soit. Mais ça pourrait ĂŞtre une amie. Je ne suis pas du tout dangereuse, sinon je suppose que je n'aurai pas Ă©tĂ© acceptĂ©e ici… Tiens, en signe de ma non- hostilitĂ©, je t'offre volontiers ce sweat. Ça te va ? C’était une offre bien dĂ©routante que lui proposait la fĂ©e. Sourne scruta attentivement le sweat. Mais le plus Ă©tonnant dans tout cela, c’était que le vĂŞtement Ă©tait parfaitement adaptĂ© Ă sa taille, avec des trous pour faire passer des ailes. Et le rouge du sweat allait si bien avec le ponceau de ses Ă©cailles et le souffre de ses yeux. Nulle dĂ©mone aurait Ă©tĂ© capable de tisser avec tant de minutieux ce vĂŞtement et en regardant le visage de Maud, il sut qu’elle Ă©tait l’artisane du sweat. Puis, il vit aussi qu’elle Ă©tait sincère lorsqu’elle disait qu’elle Ă©tait incapable de faire du mal, sans qu'elle ne soit blessĂ© atrocement. — Hum… Le dragon, habituellement si sĂ»r, Ă©tait indĂ©cis. Et bien… — D'accord si tu n'en veux pas je le garde, aucun problème. Mais comment pourrais- je te proposer ma bonne foi ? Tiens j’ai une idĂ©e! Faisons un Ă©change, donne- moi quelque chose et moi je te confie le sweat, comme ça on scelle un pacte. — Belle idĂ©e, reconnut Sourne, qui sourit. Il s’en alla sur son bureau, prit un joyau qu’il incrusta dans un diadème et revint vers la fĂ©e. Je te donne ceci en Ă©change de ton sweat et de notre amitiĂ© naissante. — J'accepte bien volontiers ce joli diadème que voilĂ , il est vraiment magnifique. Tu es sĂ»r de vouloir me le cĂ©der ? Ton trĂ©sor semble te tenir trop Ă cĹ“ur, alors que moi, ce n'est qu'un maigre prix que ce bout de tissu rouge. — Une amitiĂ© ici vaut bien des choses et surtout, de l’artisanat fĂ©erique vaut bien une modeste pièce d'orfèvrerie, appuya t- il d'un air sournois. Et puis, ça me fait plaisir d’offrir, assura le dragon, qui ne put contenir un large sourire. — Très bien alors ! s'exclama Maud, heureuse d'avoir un diadème et de pouvoir paraĂ®tre plus bourge. Après Ă©change des deux objets, les deux compères se seraient la main. Sourne enfila le sweat rouge qui effectivement lui allait parfaitement et Maud Ă©tait sur le point de poser sur sa tĂŞte le diadème. — Une dernière chose. Peux- tu te retourner s'il te plaĂ®t ? Je ne me changerai pas avec tes yeux braquĂ©s sur moi… — Tu cherches dĂ©jĂ Ă me duper ? Le sourire de Sourne s’était effacĂ©. Nul besoin de pudeur pour poser un diadème sur sa tĂŞte — ... Je suis une fille… — Et moi un dragon. Je ne suis pas intĂ©ressĂ© par ces choses- lĂ . — Rhooo tu ne saisis pas, je voulais me changer, prendre mon apparence de fĂ©e, pour avoir la classe dans mon apparence normale. Le mot "normal" rĂ©sonna. — Ton apparence normale ? — Je.. je voulais dire la plus commune. Celle dans laquelle je me sens dans ma peau… — Et laquelle est- ce ? Sourne devint pensif, avant de se rĂ©signer. Tu peux te sentir telle que tu veux finalement, dit le dragon, les babines se retroussant en ce qui ressemblait Ă un sourire. — Je me sens mieux en fĂ©e. Ă€ ses mots Maud fit apparaĂ®tre un nuage de poussière orange qui la rendit invisible et se changea en fĂ©e. Maintenant promets- moi un truc s’il te plaĂ®t, en tant qu'amis, ne parle pas sans cesse de mon origine dĂ©moniaque… des faibles larmes venaient Ă monter au yeux de la fragile fĂ©e. Je prĂ©fère qu'on me connaissent ou comme fĂ©e ou comme humaine. — C’est entendu, dit simplement le dragon. Ă€ plus, la fĂ©e. — Attends ! Grand dragon ! Je ne connais pas ton nom. Quel est- il ? Le mien, c'est Maud ! — Je suis Sourne, fit sombrement le dragon. Sur cette dernière phrase, Sourne s’en alla Ă son lit, souriant intĂ©rieurement. Maud quant Ă elle sourit sincèrement et ramassa simplement l'objet qui avait Ă©tĂ© dĂ©sĂ©quilibrĂ© plus tĂ´t par l'arrivĂ©e du dragon, officiellement devenue son premier ami. Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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