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![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() Ă€ la manière du western
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melle.maudite![]() Spectacles![]() ![]() ![]() C’était cette nuit-là , la nuit du 4 juillet, que j’avais décidé de relever ce défi. Le défi stupide que m'avait lancé mon ami. Je devais aller dans ce manoir au bout de la ville. La maison d'un soi-disant Duc à ce que l'on racontait. Je ne devais pas seulement y aller. Il fallait de plus y passer la nuit, seule, situation absolument pas angoissante…
Alors, je me suis préparée avec un sac de couchage, des sandwiches, des lampes-torches, un chargeur pour mon tel et ma ''motivation''. Je dis motivation, mais au fond, je regrettais tellement. Rien ne pouvait mal se passer, mais à la fois rien ne pouvait bien se passer. Mais je ne pouvais pas perdre ce défi : mon honneur était en jeu et si je refusais, j'en connaissais le prix…
Je traversais donc la ville avec mon attirail pour me retrouver devant le grand manoir et son grand portail en fer noir. Comme le reste de l'ambiance, tout, absolument tout dans l'entourage de ce manoir était lugubre et émanait d’évaporation sombre que personne ne s'expliquait. L'accès n'était pas autorisé mais tout à la fois pas contrôlé. On pouvait donc y aller, à condition de passer le portail. Je commençait donc l'ascension du portail. Une fois les deux pieds reposés sur terre, je pouvais observer l'immense manoir de pierre. Les pierre étaient tellement sombres qu'il semblait que le bâtiment était recouvert de cendres. Or, ce ne pouvait être le cas puisque la cendre aidait à la pousse des plantes et qu’aucune plante ne poussait dans l’enceinte du portail. Il me fallait maintenant entrer et trouver un endroit pour dormir. Pour entrer, deux solutions : essayer de pousser la lourde et vieille porte ou bien passer par une fenêtre, ce qui donnait un ton plus aventurier a l’expédition. Je choisis donc la fenêtre, parce que je n'aurais pas la force de pousser cette porte, et à mon humble avis, elle serait obstruée. La fenêtre donnait sur un cabinet, reconnaissable à son bureau intact, au mur de bibliothèque à moitié rempli. Au sol, de nombreux débris de verre cassé et des morceaux de pages. Voilà les dégâts des pillages...
/message d’Édouard Ça y est tu es entrée ?
Oui je vient d'arriver. c'est vide, rien Ă signaler
Bah éclate-toi écoute XD
Rhaa t’es exécrable à m'avoir obligée de devoir faire ça. Viens me rejoindre là -dedans : tu rigoleras moins crois-moi !
Non non je suis sûr que tu t’amuses bien là où tu es, dors bien :)
nan nan, ne me laisse pas de sitĂ´t reste discuter
Non, je pense que tu vas taper la causette au fantĂ´me du manoir
Il y a vraiment des fantĂ´mes ? J'ai peur maintenant
J’en sais rien, tu me le diras demain, si tu reviens…
NAN je t’interdis de me dire ça, arrête ça maintenant j'ai super peur
Pipette va :P Édouard s'est déconnecté
« Haar comment je vais survivre seule ? Il ne veut même pas me parler et me laisse avec mes peurs », avais-je pensé avec le cœur qui battait fort. Et voilà , je suis seule, vraiment seule et je me décidai de changer de salle… mais avant tout, il fallut affronter les couloirs.
Passée le pas de la porte, un couloir qui s'étendait dans un obscur infini à droite et à gauche. Il fallut allumer la lampe-torche pour pouvoir voir que le couloir était recouvert de tapisserie, de décorations somptueuses quoiqu’abîmées par le passage du temps et des intrus. Ce couloir était composé à droite d'un bout de couloir, au bout duquel se trouvait une vieille horloge cassée. À gauche, il y avait pléthores d'autres portes et un virage vers la droite.
Ma décision était prise. J’avançais vers le virage tout en regardant l'ouverture de chaque porte pour observer chaque salle. Tout était comme la première : parsemé de débris divers selon ce qu'il y avait pu y avoir à l'origine. Au virage, discret, derrière une porte, quasiment caché, il y avait un petit escalier, probablement l'accès des domestiques pour les étages supérieurs. C'était tout à fait logique. Une maison comme celle-ci avait forcément dû avoir des domestiques pour prendre soin de la bâtisse et des habitants. J’empruntais l’escalier de service et arrivais à l’étage supérieur. Cet étage était celui des chambres. J'en choisis une au hasard. Dedans, un grand lit à baldaquin, probablement celui d'une fille puisqu'il était tout rose pâle. Pâle sûrement par l’usure du soleil. Mais malheureusement, le lit était beaucoup trop poussiéreux pour y dormir et de plus, semblait fragilisé par l'âge, mais tenait toujours debout. Je regrettais de ne pas avoir vécue il y a longtemps. J'aurais pu ordonner à une fille de chambre de préparer la mienne et j'aurais passer une nuit dans le grand luxe. Mais l’heure n'était pas à s'imaginer duchesse, mais plus au sommeil.
Je posais donc mon sac de couchage au sol. Emmitouflée dedans, je tentais de m’endormir, mais chaque micro bruit que je percevais me dérangeait et me faisait stresser. Soudain j’entendis même des murmures, impossible puisque j’étaie seul, je n'avais ni vu ni entendu personnes jusqu'ici. Édouard avait-il raison ? des fantômes vivait-il ici ? Étaient-ils gentils ou méchants ? NAN ça ne pouvait pas être ça voyons, les fantômes ça n'existe pas ? Mais pourtant je savais que il y avais de nombreux récit autour de ce manoirs, tout plus ou moins vraisemblable. Allant de l'ancien propriétaire tueur a la Vendredi 13, son masque et sa tronçonneuse, ou bien qu'il serai un vampire a la Comte Dracula, bien que impossible puisque le domaine apprentie a un Duc.
Des rumeurs, anecdotes et éclats machiavéliques en tête, impossible de s’endormir. Des bruit de pas se firent entendre, semblant s'approcher de plus en plus. Intriguée, je me levais. Mais méfiante et apeurée, je n'allumais pas de lumière et tentais de voir dans la pénombre avec le maximum de mes capacités de nyctalope. Je longeais, dos aux murs, superstitieusement, pour être sûre que personne n'arrive dans mon dos et ne me fasse peur. Toujours garder l'''ennemie'' à portée de vue. Mais là , dans cette situation, l'ennemi, s'il y en avait, était terré dans la pénombre. Je penseais entrevoir des silhouettes se déplacer alors que je continuais à me déplacer dos au mur. Soudain, la peur me paralysa. Un grand frisson hérissa les poils de mon corps. Le froid m’envahit. Mon dos, collé aux pierres froides du mur semblait ne plus être confondu, tel une langue collée a un poteau dans un froid d'hiver. Après quelques instants bloquée là , sur place, mon corps se libéra. J'expulsai toute ma peur, ma panique, ma terreur dans une grande expiration, profonde et intense, quitte à faire du bruit et attirer quelque chose.
Je regardais intensément les couloirs pour qu’aucun micro-mouvement ne m’échappe lorsque j'aperçus une lueur sortant d'une porte. Bien que la lune soit présente dans le ciel cette nuit-là , il était impossible qu'elle éclaire ainsi. En m'approchant, je me rendis compte que cette porte était anormale. Dans l'écart de la porte se trouvait non pas une pièce quelconque d'un manoir abandonné, mais un rayonnant ciel bleu, parsemé de doux nuages blancs au loin… rien de menaçant, un paysage plutôt bucolique. Prise de je ne sais quelle folie, je décidais d'y mettre pied. L'instant d’après, je me sentais flotter. Les cheveux au vent, vêtements agités par la vitesse effrénée que prenait mon corps. La chute ne dura pas longtemps, enfin... pas assez longtemps pour que je ne prenne peur, mais assez pour que je me souvienne de ce conte pour enfants, Alice au pays des merveilles, où dès le premier chapitre, la jeune protagoniste chute et se retrouve au niveau du centre de la terre. Petite, j'avais imaginé ce qu'elle pouvait ressentir en suivant ce lapin dans le terrier. Mais aussitôt me revint le souvenir de ces potentielles histoires de drogue, de la chenille terrorisante avec toute la fumée de la chicha qu'elle fume dans la version Disney. Cette vision s’arrêta lorsque ma chute s’arrêta brutalement. Je ne cognais pas le sol mais la chute fut violente et me heurta.
Je cognais un immense oiseau au corps d'or au niveau de son cockpit de verre, qui malgré la chute violente ne céda pas. La vitesse de l’oiseau commença a me faire glisser. Je m’accrochais donc pour ne plus retomber dans une chute infinie. L'oiseau majestueux ralentit et ouvrit son cockpit pour m'accueillir. Une fois à l’intérieur, après avoir été secouée par toutes ces émotions, je finis par enfin observer qu'il y avait des personnes autour de moi. Nous étions quatre sur ce que l'on pourrait qualifier de banc arrière et j’étais un peu à l'étroit, bloquée contre la vitre. À ma droite, les trois personnes, tous des hommes, l'un grand et très maigre, l'autre juste à coté tout l'inverse, petit et plutôt proéminent. Le dernier était un homme de vingt-huit ans, vêtu d'une cape et avait un air mystérieux, le visage fermé. Devant moi, trois places et, grâce à la vitre je pouvais voir leur visage, trois enfants de maximum treize ans au pilotage d’un engin qui m'aurait paru être un véritable oiseau d'or. Quoi ? ATTENDEZ ! Trois enfant à la manœuvre ? Mais il va y avoir des dégâts là , c'est pas possible !
« -Bonjour ». Me dit le garçon au milieu, qui tenait le manche de conduite, avec une voix très douce et gentille « -Euh... Bonjour, qu'est-ce que... ? Qu'est-ce qui s’est passĂ© ? — C'est plutĂ´t Ă toi de nous le dire, hi hi. » RĂ©pondit la jeune fille Ă la gauche du garçon. « -Je ne sais, je n'ai pas les mots... cet oiseau m’a mangĂ©e ? — Non absolument pas, c'est de la très haute technologie pas organique voyons. » Expliqua le dernier garçon, l'air presque Ă©nervĂ©. « Sinon, si ce fut un oiseau que tu avais vraiment heurtĂ© Ă cette vitesse, il se serait dĂ©tournĂ© de sa route, assommĂ© par ton poids. — Ah je ne savais pas, pardon... je suis juste totalement perdue. — Eh bien, dis-nous oĂą tu veux aller. On peut t'y emmener avec le condor. » Proposa la fille gentiment, et attendant l’approbation des autres membres du cockpit. Le duo Ă cĂ´tĂ© de moi avait l'air enjouĂ©. « -Oui, pa...pa... partons Ă l’a... l’a... Ă l’aven... Ă l’aventure ! — Oh, oui ce serait gĂ©nial. J’espère que lĂ oĂą tu vas il y a de l'or. » Le plus mystĂ©rieux d'entre tous, avec son visage fermĂ© mit fin Ă toute idĂ©e germante. « -Non, Pedro, Sancho, nous n’irons nulle part. Notre mission est autre part, pas besoin d'un nouveau membre, on ne connait rien d'elle. Elle est peut-ĂŞtre de nos ennemis. — Alors faisons connaissance, proposa gentiment la fille avec un sourire. Qui es-tu ? Moi, c'est Zia. — Je m'appelle Maud, mais lĂ , je ne sais vraiment pas oĂą je suis, dis-je en fronçant les sourcils. — Tu es dans les airs, c’est plutĂ´t facile Ă observer » dit le garçon de droite devant moi, avec le mĂŞme air Ă©nervĂ©. « -Ne sois pas mĂ©chant Tao, elle vient de dĂ©barquer du ciel et a fait une chute violente sur le bec. Alors, laisse-la reprendre connaissance » dit celui du milieu. — Rho ça va toi, Esteban le bon, nia nia nia, justement c'est pas normal de tomber du ciel comme ça. Alors, c’est Ă toi d'ĂŞtre plus mĂ©fiant et suspicieux. — ArrĂŞtez-vous, tous les deux ! » cria le plus vieux d'entre eux. Ce n'est pas le moment de s'Ă©nerver, on va la reposer gentiment au sol et elle retrouvera son chemin toute seule, comme une grande, (le ton plus menaçant) contrairement Ă vous. » Ă€ ces mots, le prĂ©nommĂ© Esteban dĂ©buta l'atterrissage violemment, visiblement contrariĂ© des remarques. Tout l’engin se retrouva avec Ă droite le ciel et Ă gauche le sol, position plutĂ´t dangereuse pour n’importe quel engin volant de sa taille. L’oiseau se posa violemment au sol, mais sans se crasher, ce qui Ă©tait Ă©tonnant. La vitre du cockpit s’ouvrit lentement et lorsqu'elle fut ouverte en totalitĂ©, Tao s'exclama « Qu'est ce qu'on attend, Mendoza ? » et Mendoza rĂ©pondit « Qu'elle sorte » d'un ton sec, comme si c'Ă©tait tout Ă fait logique et que la question n'avait pas Ă ĂŞtre posĂ©e. Je me pressais donc pour sortir.
« -En tout cas, merci de m'avoir sauvĂ©e de se grand saut dans le vide... — De rien. » et ainsi ma vision se troubla sans que je sache qui l'ai dit. Je ne voyais plus rien que le noir, le sombre, les tĂ©nèbres. Je restais ainsi de longues minutes. Ne sachant que penser. Je pensais Ă mon lapin, Cookie, qui ne ressemble en rien Ă un cookie, mais ce nom Ă©tait mieux que Oreo. On le surnommait Bibou, BĂ©bĂ©, ou, plus originalement Bernard. Lorsque mes yeux se rouvrirent, le soleil tapait, brut et Ă©blouissant. Je sentais mon corps allonger sur le sol. Autour de moi, rien, le dĂ©sert. ''OĂą pouvais-je ĂŞtre [encore> ?'' Pensais-je. Le vent chaud, balayait de la poussière et du sable, m’en mettant dans les yeux. Je protĂ©geais mes yeux avec mes mains et me redressais. La chaleur accablante avait dĂ©jĂ rĂ©ussi Ă tremper mes vĂŞtements de sueur. Depuis combien de temps j'Ă©tais au soleil ? Je me levais pĂ©niblement et, avec ma main protĂ©geant mes yeux du soleil, essayais de voir ce qu'il y avait au loin. Avec attention, je scrutais l’horizon et je vis au très loin un quelque chose. Instinctivement, mon corps se mit Ă courir dans cette direction. Mais le poids de mes vĂŞtements m’arrĂŞta très vite. Il fallait y faire quelque chose. Mes vĂŞtements n’étaient vraiment pas adaptĂ© pour marcher dans de telles Ă©tendues. Je me dĂ©vĂŞtis donc, gardant le nĂ©cessaire, et me mis en route vers la chose que j'avais vue. Plus j’avançais dans cette chaleur, plus j’espĂ©rais que ce n’était pas un mirage. Lorsque je fus enfin assez proche pour bien voir, je compris que ce que j’avais vu au loin Ă©tait un portail. Un portail avec une pancarte indiquant ''Ranch Lon Lon''. Mais plus loin, il y avait une ville, dĂ©sert de monde. Je m'avançais donc dans la ville et vit un enfant avec un Ă©trange bonnet vert. Il avait avec lui ce que je qualifierais de feu follet. Étrange... Il me regarda tout aussi Ă©tonnĂ© que moi de voir quelqu'un en ces lieux. L'on Ă©changea aucun mot. Il repartit. Qui Ă©tait-il ? Trop chelou ce qui m'arrivait en ce moment … je n'y comprenais rien. Quelques minutes plus tĂ´t, ou alors quelques heures, je ne savais pas, j'Ă©tais dans un manoir sombre comme l'obsidienne. Je regardais les façades des maisons de la ville, et vit qu'il y avait un bar nommĂ© ''le Mont Malade''. Ce lieu semblait l'un des rares Ă ĂŞtre habitĂ©, alors je pris la dĂ©cision de rentrer. La première chose que je remarquais en entrant, fut les cadres sur les murs. Ils recĂ©laient d'informations. On y apprenait d’abord que le chef de ces lieux, le bar/restaurant de la ville, se nommait Talon. Plus loin, une image du shĂ©rif avec juste en dessous l’écriteau, shĂ©rif Talon. Ă€ cotĂ©, une image du shĂ©rif habillĂ© en costume et une femme vĂŞtue d'une robe blanche et la mention : Romi et Talon, mariĂ©s pour la vie. Quoi ?! Le maire Ă©tait le shĂ©rif et aussi le tenant du bar ? Mais comment ? On ne peut pas faire tout ça en mĂŞme temps. Mes reflĂ©xions se stoppèrent lorsque j’entendis un gros bruit. Quelque chose venait de tomber. TroublĂ©e, je me prĂ©cipitais dans toutes les directions, essayant d'esquiver les tables, trĂ©buchant par moment. J'avais peur que quelqu'un n’arrive et me voit si peu vĂŞtue. Il se serait interrogĂ© et, si ce fut le shĂ©rif Talon armĂ© de son pistolet, il pourrait me tirer dessus. Et bien sur, vĂŞtue comme ça, rien n’arrĂŞterait la balle. Une fois cette pensĂ©e en tĂŞte, la panique me prit de plus belle et je courrais dans tout les sens, cherchant un endroit pour me cacher. Derrière cette table ? Cette chaise ? Soudain, une porte entra dans mon champ de vision. Je me prĂ©cipitais dessus. Que ce fut une sortie ou un placard, c'Ă©tait une occasion de se cacher. En l'ouvrant, je vis...
Romi était allongé, littéralement ivre. Talon était agenouillé à ses cotés. Je les avais reconnus grâce à la photo de mariage. Je tombais à la renverse, là dans l’encadrure d'une porte d'un bar, sur le sol en bois, peu vêtue. Le noir renvahit mes penséees, ma vision. Mon corps semblait engourdi, empêché de bouger, bloqué par quelque chose. J’hésitais de longues minutes à ouvrir les yeux. Voulais-je encore me retrouver quelque part… ? J’étais déjà bien exténuée. Alors, pourquoi ne pas céder maintenant au sommeil ? Parce que Talon allait me tirer dessus en voyant une intruse pareille dans son restaurant ? Possible. Mais je n’endentais aucun bruit, pas même le vent de dehors, le vent chaud et absolument pas rafraîchissant du désert de la mort. Ce silence était détendant en réalité. Un long silence, qui fut interrompu d'un craquement. Un craquement significatif. Ceux que j'avais entendu en un seul endroit. Le manoir ! J’étais retourné à la case départ ?! Comment ? Je devrais être morte en réalité. J’ouvris les yeux. Un soleil m’éblouit encore les yeux. Je tentais de déplacer mes mains pour cacher mon visage du soleil mais elles étaient emprisonnéees, bloquées par quelque chose. Je me rappelais soudain de mon sac de couchage vert que j'avais mis dans mon sac. J'étais dans mon sac tout simplement. Je sortis donc mes bras du sac et protégeais mes yeux de la lumière. Il faisait jour. J’avais donc survécu à cette nuit dans le manoir, qui m'avait fait faire de drôles de rêves. J'empoignais mon téléphone. Sept appels manqués, des SMS de Édouard : Hello, ma belle. Comment s’est passée la nuit dans le manoir terrorisant ? Hé oh ! Que s'est-il passé ? TU ES MORTE ? REPOND IMMEDIATEMENT, JE NE RIGOLE PAS. Reviens, tu es où ? J’avais donc dormi tellement longtemps qu'il s'était inquiété pour moi. Bah quoi ? C'est toi qui m’as dit de faire ami ami avec les entités. Ça prend du temps de toutes les connaître. Répondis-je ironiquement. Quelques secondes passèrent et il répondit. Je ne rigole pas, où étais-tu passée ? Il est bien plus que l’horaire du défi, je m'inquiétais à mort pour toi. Bah c’est rien c’est rien, je dormais. Tu dormais jusqu’à midi passé ? Je voulais rester dans mon rêve. Ai-je répondu alors que c'était totalement faux.
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