Un Western Chevaleresque
(par JilanoAlhuin)(Thème : Western)
Ma monture galopait à vive allure dans les plaines désertes du pays. Je rentrais chez moi, le mont Malade, où se trouvait le domaine de mon seigneur qui m’accueillait chez lui généreusement. Il appréciait particulièrement cet endroit, loin de toute chose, pourtant il n’y avait rien de spécial, c’était un mont comme tous les autres, avec un peu de cailloux à gouverner.
Je ne portais sur moi que mon armure de plaque et ma fidèle épée, croyant, ou espérant, que quelqu’un oserait m’interrompre, moi qui adorais le combat. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Je continuais ma route, apercevant le domaine de mon hôte, avant d’entendre des bruits de métal s’entrechoquant.
— Allez, RaphaĂ«l, va ! Murmurais-je Ă l’oreille de mon destrier qui accĂ©lĂ©rait alors sans attendre.
Lorsque j’arrivais au château de mon seigneur, je vis un autre chevalier sortir par le portail principal, tenant dans ses mains un lourd coffre. Son armure noire semblait absorber la lumière du soleil, tandis que l’arme à sa ceinture était couverte de sang. Je descendais de ma monture et dégainais mon épée. Mon regard se tournait vers les silhouettes derrière lui, parmi lesquels je voyais le corps ensanglanté de mon maître. Je poussais un juron, avant de le pointer avec ma lame. Aussitôt, il déposa le coffre à ses côtés et me jaugea de la tête aux pieds, avant de dégainer.
Le vent soufflait doucement, nous étions seuls, l’un contre l’autre, lame prête à frapper. Pendant quelques minutes, nous restions sans bouger, attendant un premier mouvement.
Il se lança vers moi en courant, et je l’imitai. Nos armes se heurtaient, mais nous avions tous les deux la même force. Je reculais alors, avant de saisir par la lame mon épée et de frapper avec comme si elle était une masse. Je le touchais au casque, et il titubait en arrière, désorienté. Je continuais mon assaut et le frappait une deuxième fois au même endroit. Il tombait au sol, lâchant son arme. Je le martelais plusieurs fois, même après que son corps eut cessé de faire le moindre mouvement. Le casque était écrasé, et si je découvrais son visage, où ce qu’il en restait, je rejetterais sans doute le peu que j’avais dans l’estomac. J’approchais alors du coffre et l’ouvrais. Il y avait beaucoup d’or.
Je pouvais sans doute emporter quelques pièces avec moi avant de partir…