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JilanoAlhuin![]() Spectacles![]() Academy Universe - nouveau lore
![]() ![]() La première fois(par JilanoAlhuin)Contrainte principale : Commencer et finir des paragraphes par des phrases tirĂ©es de chansons Contrainte secondaire : L'histoire doit inclure un personnage qui emploie beaucoup (trop ?) de proverbes. Contrainte Tertiaire : Un personnage doit parler avec un lĂ©gume. JilA, Ă©quipĂ© de son fidèle wingman, arrive Ă l’entrĂ©e d’un ancien bâtiment, semblant presque Ă l’abandon. Alors qu’il arrive, il est accueilli par Lerya, maitre des lieux. L’air serein, il s’avance. — Comment ça va ? — Comme ci comme ci, comme ci, comme ça. Et toi, comment ça va ? — Ça ira mieux, maintenant que je suis lĂ . Moi, ça va toujours. — ÉgarĂ© ou disparu ? — J’t’ai cherchĂ© toute la nuit dans les rues. J’ai reçu une lettre, il y a un mois peut-ĂŞtre, arrivĂ©e par erreur, maladresse de facteur. J’aurais dĂ» cette lettre ne pas l’ouvrir, peut-ĂŞtre. Mais moi je suis un homme qui aime bien ce genre de jeu. (En soupirant) — C’est ta vie. Fais ce que tu veux, tant pis. — Un jour tu comprendras. Un jour, tu t’en voudras. — Tu fais n’importe quoi, on dirait que t’aimes ça... JilA hausse les Ă©paules et passe Ă cĂ´tĂ© de Lerya, traversant un long couloir obscur. Il arrive dans une grande arène au sol en terre et avec quelques dĂ©bris. Il passe un bref instant son regard au public, avant de regarder la personne devant lui, un vieillard, tandis que les couloirs se referment. Il tente un signe de la main vers son adversaire, qui ne semble pas l’avoir vu. (Marmonnant)— Fais comme si j'existais pas... (Parlant Ă quelque chose dans ses mains) -Comme tu es belle... Ma toute beautĂ©... Mais il est aveugle Ă ta beautĂ©... Après tout, la vraie beautĂ© est si particulière, si nouvelle, qu'on ne la reconnaĂ®t pas pour la beautĂ©. (Avec une voix plus aigĂ»e) Me voilĂ , me voilĂ , me voilĂ ! (Voyant la tomate dans les mains du vieillard) - Tu es fou... J’ai compris. On va devoir se dĂ©brouiller sans logique avec toi, vieillard... (d’un air déçu) C’est quand qu’ça commence ? — Je suis malade. (Plus fort) Complètement malade ! Peut-ĂŞtre pour un simplet comme toi. La vieillesse est plus sage que jeunesse, jeune homme. (Plus calme, se tournant soudainement vers sa tomate, après avoir jetĂ© un regard au public le prenant aussi pour un fou) Que tu es belle... Tu es magnifique... Faut pas les Ă©couter, ce qu’ils disent est faux. Alors que le public se calme, une cloche retentit une première fois, les deux hommes se prĂ©parant aussitĂ´t. Le premier prĂ©pare ses illusions, l’autre plante sa tomate dans le sol. La cloche retentit trois fois supplĂ©mentaire, et le combat se lance. (JilA, S’exclamant de joie) -Et c’est parti pour le show ! — On va te planter. Tu ne me prends que pour un vieillard fou... les apparences sont fausses et trompeuses. Le sol se met Ă trembler et un monstre tomate, aux bras et jambes de terres colossaux, se lève soudain. JilA tire quelques balles, sans effet sur le monstre. — Que vois-je ? Que vois-je ? Tu tentes la violence sur ma crĂ©ation ? La violence n’est qu’une forme de faiblesse. C’est navrant ! L’illusionniste essaie de leurrer son adversaire en tournant autour du monstre avec ses autres clones. Il tire encore et encore, en vain, oubliant le vieillard, jusqu’à ce que le monstre le saisisse et le lance contre un mur violemment. (Se relevant pĂ©niblement, observant le public acclamant le lĂ©gume gĂ©ant)— RĂ©siste... Prouve leur que tu existes... — Que vois-je ? Que vois-je ? Tu te relèves ? Je croyais que ce coup t’aurait dĂ©jĂ eu... Je suppose qu’il y a un temps pour semer, planter et moissonner... Et il est temps de moissonner. Et avec cela, je peux voir ce que je peux faire de cette magie pleine de mystères. Le jeune homme se relève, grognant de douleur, le bras droit blessĂ©. Il vise et tire, toujours sans effet. La crĂ©ature lui donne un coup de poing qu’il Ă©vite en roulant sur le cĂ´tĂ©, mais le pied de terre le rĂ©cupère et il se retrouve Ă nouveau au sol, proche du vieillard. JilA, presque inconscient, parviens Ă se relever. — Je crie humiliation ! Tu n’es qu’un enfant avec ses jouets qui se croit fort ! Le succès a la puissance et l’évidence d’un phĂ©nomène de la nature, comme ma crĂ©ation. Alors, jeune inconscient... Toujours la banane, toujours debout ? (PĂ©niblement) - J’suis retapĂ©... remis sur pieds... et je crois avoir gagnĂ©. Il est pas nĂ© ou mal barrĂ© le crĂ©tin qui voudra m’enterrer. Le JilA se distord devant le vieil homme, qui comprend l’illusion aussitĂ´t. Il se retourne, vois le fusil pointĂ© sur son front. Son adversaire esquisse un sourire, et un coup de feu rĂ©sonne. Le lĂ©gume se dĂ©sintègre doucement, tandis que le corps du vieil homme tombe au sol. JilA s’effondre et s’appuie contre un mur de l’arène, tenant son bras blessĂ©, haletant. Lerya entre dans l’arène et s’approche du survivant. (Saisissant sa main) - Lève ta main et crie victoire. Lève-toi et prie pour tes plus beaux jours. Le soir tombe, et JilA attend Lerya, qui lui apporte sa part. Le jeune homme siffle en voyant la quantitĂ© donnĂ©e par son amie — T’en fais trop... T’en fais trop, toujours trop ! Tu exagères avec ta part... Dis-moi, dis-moi, dis-moi pourquoi ! (D’un air indiffĂ©rent) - Je ne me plains pas, les affaires marchent financièrement. Pourquoi ? est-ce que cela te pose problème ? Mais que veux-tu de moi ? (En la regardant, d’un air narquois) - Une petite pipe avant d'aller se coucher ! Un petit calumet de la paix ! Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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