L'Académie de Lu





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Cadeau familial

(par JilanoAlhuin)
(Thème : DĂ©fi images 3)



Le vaisseau qui me transporta commença à descendre dans l’atmosphère de Veliopt. C’était une planète relativement calme, et que le syndicat n’avait pas encore exploité.


— Vous ĂŞtes bientĂ´t arrivĂ© Ă  destination. Veuillez effectuer le paiement, me dit le robot P1-L07 en appuyant sur un bouton.


Un mécanisme s’enclencha, et une petite machine m’intimant gentiment de payer se présenta devant moi. Je lui donnai les crédits dont sa corpo avait besoin, avant de retourner à mes occupations, c’est-à-dire… rien, à part regarder de temps en temps l’extérieur. Je me mis à sourire bêtement. La planète était belle, vue d’en haut. Beaucoup de verdure et de tranquillité. Ce n’était pas étonnant que Jess’ ait voulu vivre ici.


— Nous descendons vers votre destination. Veuillez ne pas oublier tout objet vous appartenant.

Souvenez-vous que toute possession oubliée sera la propriété…


— Oui, oui, je sais. Ă€ plus.


Je descendis du vaisseau en hâte et m’étirai devant la bâtisse de Jess’. C’était un bâtiment à deux étages aux murs blancs. Le toit était couvert de planches, résultat probable d’une expérience qui avait mal tourné. La maison était placée non loin d’une faille, dans des chaines reliaient l’autre bout. Jess’ m’avait dit que, d’après les plus vieux récits de la région, le continent s’était séparé en deux parties, et que les chaines avaient été crées par d’anciennes civilisations pour qu’ils ne soient jamais séparés. Elle n’en avait cependant que faire, pour elle, c’était juste un lieu tranquille ou créer ce qu’elle voulait sans être dérangée.


Je frappai à la porte, et doucement elle s’ouvrit.


— Tonton !


— Salut Max. Moi aussi je suis content de voir, ce que tu as grandi ! dis-je en le prenant dans mes bras. Comment vas-tu ?


— Ça va ! J’ai tout vu lors de la retransmission ! Tu as gagnĂ© le tournoi !


— J’ai survĂ©cu, oui. Ça a Ă©tĂ© compliquĂ©, mais…


— Mais c’est super ! Quand je serai grand, je veux ĂŞtre comme toi !


— Ahah…Ah… dis-moi, tu sais oĂą est ta mère ? demandai-je en le reposant au sol.


— Elle est en haut, elle travaille !


— Merci mon grand.


J’entrai dans la bâtisse, et je passai à côté de L41V. Un robot de bois et de métal que Jess’ avait conçu il y a longtemps. Il était tranquillement en train de réparer un petit jouet sur la table. Il avait l’air ridicule, tant il était grand sur son tabouret.


— Bonjour, blondinet.


— Salut, boite de conserve.


— J’ai remarquĂ© votre tentative d’humour. Dois-je Ă©mettre un rire ?


— Jess’ ne t’a pas fourni une analyse d’humour ? Elle pourrait reconnaitre un talent comme le mien !


— Ah. Ah. Ah.


— Va te faire rĂ©parer les boulons, merci.


Je montai les escaliers et arrivai à l’étage. Jess’ était concentrée sur sa création. Elle était vêtue d’une ample tenue verte, resserré à la taille par une ceinture d’outils.


— Et si je raccorde ce câble, ça devrait permettre au bras de… Parfait ! Et…


— Salut, petite sĹ“ur !


Elle se retourna d’un coup en relevant son casque de soudage, laissant découvrir son sourire chaleureux et ses yeux bleus. Ses cheveux noirs étaient coiffés en une longue tresse qui tombait à l’arrière.


— Salut JilA, dit-elle en venant vers moi.


Puis en m’assénant un coup en plein ventre.


— Cadeau de ta grande sĹ“ur. Je suis petite, mais je peux te forcer Ă  venir plus bas.


— AĂŻe… Je le retiens, je le retiens !


— Alors ? Qu’est-ce qui emmène un des gagnants des jeux Ă  venir me voir ?


— Et bien, d’une part, pour savoir si tu as avancĂ© sur ce que je t’ai demandĂ©. Tu te souviens.


— Oui, je rajoutais les finitions. Tu pourras le tester, si tu veux.


— Ce serait parfait ! Et d’autre part, je venais pour voir comment vous alliez. Ça faisait longtemps que je n’étais pas venu.


— Depuis que tu t’es engagĂ© dans les arènes. Combien de fois tu as failli mourir, dĂ©jà ?


— … Beaucoup ?


— Tu es incroyablement stupide.


— Je sais. J’imite ma grande sĹ“ur, elle me montre l’exemple.


— Sale gosse.


— De rien.


Nous descendîmes et allâmes dans le salon. C’était une pièce simple qui permettait de voir la salle à manger, où travaillait L41V. Il y avait un grand fauteuil gris, avec de nombreux coussins allant du blanc au noir, en passant par des plus petits plus colorés, étant violets et bleus. Nous nous installâmes et rattrapâmes le temps perdu. Elle avait réussi à se faire une petite fortune en créant de nombreuses inventions. Il y avait de tout. Cela allait par la création de robot aux plus petits mécanismes qui existent. En bref, elle avait bien réussi sa vie. Je lui parlai alors des arènes et de l’expérience du premier jeu. Elle en profita pour m’expliquer comment Max était sous le charme des jeux.


— Il est toujours aussi excité ?


— Oh, tu le verrais… Il s’est trouvĂ© un passe-temps avec les chaines du gouffre. Il s’amuse Ă  monter dessus, traverser ou faire le pitre dessus.


— C’est quand mĂŞme dangereux…


— Rappelle-moi combien de fois tu as failli mourir ?


— Certes, mais c’est diffĂ©rent !


— Je sais. Mais il a l’habitude. J’ai dĂ©jĂ  eu des grosses frayeurs avec lui, et il s’en est toujours bien sorti. Si tu passes plus souvent, tu le verras. Bon… tu veux voir ce joujou que tu m’as demandé ?


— Montre-moi !


Nous remontâmes en haut, et elle me présenta alors sa création.


— Alors ? Tu aimes ?


— Ça… Qu’est-ce que ça a de spĂ©cial ? C’est un exosquelette, rien de particulier.


— Essaie-le, andouille !


Je l’écoutai, et je m’équipai de cet exosquelette. Mis à part du poids supplémentaire, je ne sentais strictement rien de différent.


— Et… donc ?


— Viens, on va le tester dehors !


Nous sortîmes de la maison. Max revint vers nous tout aussi vite, quittant la chaine sur laquelle il faisait l’équilibriste.


— C’est quoi çaaaaaaaaaa ?


— C’est une invention de ta mère. D’ailleurs, nous allions l’essayer. Tu veux voir ?


— OUIIIIIIII !


Je me tournai vers Jess’, tandis que mon neveu avait le sourire jusqu’aux oreilles.


— Tu vas faire quoi ? Tu vas faire quoi ? Tu vas faire quoiiii ?


— Je pense que pour le moment, de quoi t’échauffer serait pas mal. L41V pourrait faire l’affaire…

— S’il est cassĂ©, ce sera ta faute.


— Je le rĂ©parerai. J’ai toujours sa mĂ©moire de sauvegardĂ©e dans le doute.


Le robot sortit de la maison, se heurtant légèrement la tête en sortant. Il s’éloigna de la falaise pour aller dans la plaine, comme si sa créatrice le lui avait ordonné.


— Alors ? PrĂŞt pour un round d’échauffement ?


— Je te prĂ©viens, ce n’est pas moi qui rĂ©pare la boite de conserve.


— Tu es priĂ© de me frapper, blondinet, dit le robot.


— Tu lui as vraiment dit de ne m’appeler que blondinet ?


— Si tu veux, il peut aussi t’appeler « idiot de petit frère ».


— Tu veux vraiment que je le casse, en fait ?


Elle me sourit en guise de réponse.


— Va le frapper ! Il n’attend que ça.


Je m’approchai de lui, alors que le robot ne bougeait pas. Il attendait aussi patiemment qu’un robot le pouvait. Je lui assénai alors un coup au milieu de son corps. Il recula de quelques mètres, avant de se relever.


— L-l-Le coup a-a touch-ch-chĂ© sa ci-cible.


— Moins fort ! Tu es d’une sauvagerie…


— Mais c’est toi qui m’as dit de le frapper !


Elle s’approcha de sa création, en lui murmurant « je vais te réparer, attends un peu… ça va aller mon grand ».


— C’était gĂ©nial ! dit Max en s’approchant du robot.


— Impressionnant… Comment tu as fait ça ? demandai-je Ă  ma sĹ“ur.


— Cette merveille ? Alors en fait j’ai tout simplement utilisĂ© un rĂ©acteur qu’on trouve dans d’anciens robots un peu abandonnĂ© qui…


— Je ne te demande pas comment tu l’as conçu ! ris-je. Comment est-ce que… j’ai pu faire ça Ă  ton robot ?


— Oh… DĂ©solĂ©e, je me suis… Enfin bref. Cet exosquelette est un petit bijou de ma crĂ©ation. Il va pouvoir suivre n’importe lequel de tes mouvements sans te gĂŞner, et il va les accompagner tout en leur donnant un petit coup de pouce. Après, ça ne permettra de tout dĂ©truire d’un simple coup comme si de rien n’était, mais ça va sĂ»rement beaucoup t’aider. En plus, ça te permettra de moins te fatiguer. Et lĂ , tu n’as testĂ© que les bras. Essaie de faire un tour en courant, tu verras.

— Oh ! J’peux v’nir, j’peux v’nir ?


— Monte sur mes Ă©paules, mon grand, on va voir si ce bijou est si pratique.


Jess’ me fit un signe de tête et commença déjà à réparer L4IV. Je pris Max sur mes épaules, et je courus avec lui sur mes épaules. Il rit aux éclats.


— Plus vite ! Plus vite !


Je décidai de pousser la force de ce bijou encore plus loin. Et nous allâmes encore plus vite. Nous parcourûmes les plaines pendant longtemps. Lorsque nous revînmes, le robot était à nouveau sur pied. Comme elle l’avait dit, j’étais loin d’être fatigué.


— C’était un beau-beau c-coup, blondi-dinet.


— Grâce Ă  toi, je sais ce que je vais refabriquer. me dit ma sĹ“ur.


— De rien, c’est un plaisir de te donner un passe-temps !


Nous rentrâmes alors chez elle.


— Du coup, je te dois quoi ?


— Mmmh… Dis-toi que c’est un cadeau de ma part. Evite de l’abimer.


— Quoi ? Mais… tu as…


— Assure-toi juste de passer de temps en temps. Max va sans doute vouloir te poser pleeeein de questions ! Et en plus, ça fait du bien de te voir. Vivant. Pas Ă  l’écran.


— Je le ferai, alors. Et je survivrai. Il faut bien, si tu veux me revoir. En plus, si je meurs, qui t’embĂŞterait Ă  ma place ?


— Ce serait plutĂ´t moi qui n’aurais personne Ă  embĂŞter ! Oh… tiens, en passant, dit-elle en me tendant des vĂŞtements. Ils seront plus rĂ©sistants que ta tenue habituelle ou alors que ce qu’on peut te donner aux jeux.


Elle me donna alors un gilet blanc à double boutonnage, dont le côté gauche se refermait sur le droit. Sur les manches, elle avait prévu de quoi faire tenir mon mécanisme d’hologramme. Un pantalon gris avec une poche spécifiquement conçue pour mon wingman l’accompagnait. Tous deux étaient doux au toucher.


— Ça ne te sauvera pas d’une balle ou d’une flèche, mais ça sera toujours mieux que rien. On ne sait jamais.


— Merci. Je te revaudrai ça.


— Reviens en vie. On verra après.


Je profitai alors du reste de la journée avec elle. Nous pûmes parler de tout et de rien à nouveau, pendant que Max voulait tout savoir sur les jeux. Lorsque le soir tomba, j’appelai un vaisseau pour venir me chercher. Le vaisseau atterrit, et je saluai ma sœur et mon neveu avant de partir.

— Quel est le lieu d’atterrissage ? demanda le P1-L07


— Amène-moi aux jeux du Syndicat. Je suppose que je n’ai pas besoin de te dire oĂą ils sont ?


— Non, monsieur. Veuillez vous installer confortablement. Souvenez-vous que toute possession oubliĂ©e sera la propriĂ©tĂ© du Syndicat. Toute personne enfreignant le règlement des vaisseaux du Syndicat sera poursuivie en justice.


— Je sais, merci ! Pas besoin de me faire le rappel Ă  CHAQUE dĂ©part !


— DĂ©solĂ©, monsieur. DĂ©collage imminent.


Le vaisseau prit alors son envol vers les prochains jeux.














Awoken

Ton texte est super, il y a pas mal de fautes de conjugaison qui dérangent un peu. J'aime beaucoup retrouver le personnage de JilA et le découvrir un peu plus à chaque fois. Bravo!


Le 23/04/2022 à 19:01:00



Catablor

pour Cadeau familial

La scène est plutôt sympa. Pour ce qui est du défi, j’ai pas tout à fait compris les règles, mais il manque la première image non ? (un chien qui nage)

J’ai pu relever quelques répétitions chiantes, comme « monter dessus, traverser ou faire le pitre dessus. » « Je pris Max sur mes épaules, et je courus avec lui sur mes épaules. » « Le robot sortit de la maison, se heurtant légèrement la tête en sortant. », ça pour le coup c’était dommage car ça sortait vraiment du texte.

Quelques problèmes de conjugaison (notamment au début : « Le vaisseau qui me transporta commença à descendre dans l’atmosphère de Veliopt. » => transporta devrait probablement être à l’imparfait.)

Ce passage aussi « Oh… Désolée, je me suis… Enfin bref. Cet exosquelette est un petit bijou de ma création. Il va pouvoir suivre n’importe lequel de tes mouvements sans te gêner, et il va les accompagner tout en leur donnant un petit coup de pouce. Après, ça ne permettra de tout détruire d’un simple coup comme si de rien n’était, mais ça va sûrement beaucoup t’aider. En plus, ça te permettra de moins te fatiguer. Et là, tu n’as testé que les bras. Essaie de faire un tour en courant, tu verras. » fait un peu trop « exposition » je trouve.

Après je dois dire qu’on rentre assez bien dans ton monde, les personnages sont attachants (je m’attendais pas à ce que le personnage principal rencontre son neveu) et les dialogues sont plutôt pas mal du tout, tout comme les descriptions.


Le 06/07/2022 à 22:48:00

















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