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JilanoAlhuin![]() Spectacles![]() Academy Universe - ancien lore
L'histoire du chevalier JilA
![]() ![]() Rendez-vous à l’académie(par JilanoAlhuin)Je me lève de bon matin quand alors que les oiseaux chantonnent à l’extérieur. Je sors de mon lit et m’étire brièvement, tout en baillant. Aujourd’hui, rendez-vous à l’académie, remise des diplômes pour certains élèves, qui étaient anonymes, sauf pour la directrice. Je sors de mon lit et passe dans la salle de bain ou je profite d’un peu de temps pour coiffer mes cheveux longs en une queue-de-cheval. Quelqu’un frappe à ma porte pendant que je m’occupe de ma chevelure.
— Jilano ? — Qu’est-ce qu’il y a, Astra ? — Tu es prĂŞt, j’espère ? — Je viens de me lever, pourquoi ? — Tu es au courant que l’acadĂ©mie commence dans Ă peine vingt minutes ? — QUOI ?! Je me dĂ©pĂŞche de faire mes cheveux, je sors aussi vite que je peux et m’approche d’un mannequin qui porte mon armure de plaque luisante, bien qu’un peu vieille. J’ai effectuĂ© de nombreux voyages avec celle-ci. Je ne peux cependant pas m’en dĂ©faire, quand je ne la porte pas je me sens comme nu. Une fois que je l’ai Ă©quipĂ©e, je prends mon Ă©pĂ©e que je range dans mon fourreau, lui-mĂŞme Ă ma ceinture, et je descends au rez-de-chaussĂ©e, oĂą je vois Astra qui m’attends tranquillement sur un fauteuil, jouant avec une constellation dans ses mains. — Pourquoi tu ne m’as pas rĂ©veillĂ© ? — Parce que tu semblais si bien dormir, et tu sais que le temps est un concept qui m’est Ă©tranger. Tu n’aurais pas dĂ» te coucher tard comme Ă ton habitude ! Je soupire, je n’ai rien Ă lui rĂ©pondre, comme la majoritĂ© du temps, elle a raison. — Pourquoi tu prends ton Ă©pĂ©e ? C’est une A-CA-DE-MIE, pas une arène de combat ! — Alors il y en a qui ont le droit d’avoir des faux, tu ne vas pas me faire la morale parce que j’ai une Ă©pĂ©e ! — Oui, mais eux en ont besoin pour faire le travail ! — Bon, on y va ? dis-je en faisant mine d’être pressĂ©. — Et comment ? Je te rappelle que tu n’as qu’une monture, et qu’on m’a dĂ©jĂ interdit d’entrer directement dans l’acadĂ©mie avec mes capacitĂ©s. — Tu n’avais qu’à pas faire disparaitre un Ă©lève en entrant avec tes portails… Encore heureux que tu l’aies ramenĂ© après ! Mais pour rĂ©pondre Ă ta question, tu vas aller sur le cheval, et moi je vais courir. — Toi ? Courir ? Avec ton armure ? Tu ne crois pas que tu exagères ? J’hausse les Ă©paules, indiffĂ©rent. Je sors de la maison, tandis qu’Astra va chercher sa monture. Une fois qu’elle est Ă mes cĂ´tĂ©s, je lui demande combien de temps il nous reste. — Dix minutes, voir moins. — Ah gĂ©nial. On va passer par la forĂŞt, on gagnera un peu de temps. Elle acquiesce d’un signe de tĂŞte, et sa monture galope. Je prends une profonde inspiration et je cours aussi vite que je le peux. Je m’impressionne moi-mĂŞme, jamais je n’aurais cru ĂŞtre aussi rapide avec autant de poids sur moi… J’ai sans doute pris l’habitude. Nous pĂ©nĂ©trons dans la forĂŞt, et je jette un regard Ă ma camarade. Astra sourit tout en riant Ă plein poumons, le regard pĂ©tillant de joie. — Tu n’as jamais montĂ© un cheval Ă toute vitesse ? — Tu es mon auteur, tu es sensĂ© le savoir ! — Certes ! Mais on ne sait jamais ! Je remets mon regard sur le chemin devant moi, avant d’essayer de m’arrĂŞter en voyant que je fonce tout droit sur un magnifique et grand sapin ! Je l’évite de justesse mais ne parviens pas Ă reprendre mon Ă©quilibre. Je tombe et roule sur quelques mètres au sol. — GĂ©nial… dis-je en grognant, essuyant la boue qui Ă©tait sur mon visage. Astra ne m’a cependant pas attendu, son cheval semble mĂŞme avoir accĂ©lĂ©rĂ©. Je repris alors ma course, redoublant d’efforts et la rattrapant de quelques mètres, mĂŞme si elle garde une lĂ©gère avance. Au bout d’une longue course, j’arrive enfin Ă apercevoir l’entrĂ©e de l’acadĂ©mie. Je lui crie plusieurs fois de ralentir et de m’attendre, mais son cheval entre dans l’école sans se soucier du reste. Certains Ă©lèves esquivent la monture, tandis que je jette un regard Ă quelques camarades que je croise. Le chat quantique a rĂ©ussi Ă se coincer dans un casier… enfin pas dans le casier, mais dans la porte… Comment est-ce qu’il a fait ?! Tiens, y a encore un Ă©lève qui a perdu son âme… Tant pis, je n’ai pas le temps de m’y attarder ! Sur le chemin, mon regard croise celui de la directrice, qui venait d’éviter la monture d’Astra qui riait Ă pleins poumons. Je lui offre un sourire maladroit, continuant ma course, tout en disant un « dĂ©solĂ© ! », en espĂ©rant qu’elle l’entende, avant d’hurler Ă nouveau Ă mon amie de s’arrĂŞter, ce qu’elle fait uniquement parce que la monture s’arrĂŞte, fatiguĂ©e. — Tu aurais pu attendre un peu. — Comment tu as couru aussi longtemps avec ce poids ? — Je ne sais pas, l’habitude sans doute ? Bon, tu peux ramener le cheval Ă l’écurie ? Ellu va encore me passer un savon si elle voit qu’il n’est pas de retour. — Bien chef ! On se rejoint Ă la rĂ©union ? Je doute que tu vas rester avec toute cette boue sur toi. — Bonne idĂ©e, Ă tout Ă l’heure ! Je passe par les W.C. de l’acadĂ©mie et me dĂ©barbouille de toute cette boue crasseuse, autant que je le pouvais, avant de pousser un soupir. Je m’observe dans le miroir au-dessus de l’évier, et je pousse un soupir de soulagement en entendant la sonnerie retentir. Il Ă©tait l’heure de la remise des diplĂ´mes. Je salue mes camarades de classe d’un chuchotement, Ă©change quelques bribes avant de devenir silencieux quand la directrice monte sur scène. Elle nous offre son discours, donne les diplĂ´mes aux heureux Ă©lus, avant de nous quitter. Les Ă©lèves commençaient dĂ©jĂ leur discussion quand Elinor reprit notre attention. — Comme vous le savez, madame la directrice nous a donnĂ© un nouveau dĂ©fi, aujourd’hui ! Quelqu’un l’a-t-il dĂ©jĂ fini ? Je me lève le premier et lui offre mon devoir, en avance, comme Ă mon habitude. — J’ai rapidement trouvĂ© l’inspiration, alors… voilĂ ! Dis-je avec un sourire peu assurĂ©. L’apprentie faucheuse le saisit, et je me rassois Ă ma place, attendant de voir si d’autres Ă©lèves ont dĂ©jĂ terminĂ© aussi. Cette histoire fait partie de plusieurs cycles !
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