L'Académie de Lu





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Confrontation finale

Academy Universe - ancien lore

Le Marchand de RĂŞves


(par Malkym et Sourne)
(Thème : Monologue final)



À la nuit tombée, les ruines de l’Académie, aujourd’hui en reconstruction, prenaient un aspect lugubre de vieux temple sacré, dévasté par les affres de la guerre et du temps. Habituellement vide tout visiteur, deux créatures cornues s’étaient pourtant aventurées entre les murs effrités et les tas de briques calcinés du bâtiment.

Malkym, le démon marchand de rêves et reconnu comme étant le grand coupable de la destruction de ces lieux, était ce soir revenu chercher de précieux documents. Près du feu cabinet de Lu’, une malle renfermait nombre d’archives intéressantes. Il y avait là de quoi faire sombrer quelques-uns dans la honte et l’exil, mais certains documents étaient bien plus précieux aux yeux du démon. Dans une pochette semblable à toutes les autres, il avait trouvé la preuve de la culpabilité de la directrice, Lu’, dans l’explosion de sa propre Académie. Un sourire aux lèvres, le démon s’apprêtait à quitter les lieux quand il croisa la route du second visiteur de ces ruines, ce soir-là. Sourne, le gardien dragon avait été envoyé dans les ruines par la directrice elle-même afin de récupérer le dossier que Malkym tenait alors entre ses mains.

« Ah ! Hum… Bonsoir, Sourne.

— Le Destructeur de l’Académie… Ce sont de bien beaux documents, que tu tiens entre tes petites pattes, annonça le dragon en lançant un regard envieux vers le dossier.

— Oh… Ce ne sont que de vieux souvenirs que je tenais à récupérer dans ces décombres.

— Des souvenirs que j’ai été chargé de récupérer. Ils seront mieux entre les mains de Lu’ qu’entre les tiennes.

— Tu es sĂ»r qu’il s’agissait bien… de ce dossier ? Et pas de tous les autres autour de nous ?

— C’est le seul avec une couverture rouge… Comme Lu’ me l’avait dit.

— Et je ne peux te laisser le rĂ©cupĂ©rer ! Clama le dĂ©mon en frappant de son pied un mur peu solide qui fit s’effondrer une partie de la toiture sur le corps de la crĂ©ature draconique.

— Grrr… Je suivrai les ordres de la directrice, dĂ©mon ! Libère-moi de ces dĂ©bris !

— Tu sais Sourne, la directrice n’est pas le petit gâteau sympathique qu’elle prétend être. Et ces documents vont le prouver aux yeux du Monde.

— Tu es un démon sans parole, je ne te croirai pas. Lu’ m’a recueilli dans l’Académie, que tu as détruit.

— Sauf que je n’ai rien dĂ©truit du tout, boule d’écailles ! Affirma Malkym.

— N’essaie pas d’abuser de mon état pour me manipuler une nouvelle fois.

— Je ne veux pas te manipuler. Je veux te montrer la vérité.

— Comme si la vérité pouvait sortir de la bouche d’un diable, misérable humain.

— Regarde. Tu vois bien que je n’y suis pour rien dans cette explosion ! Je n’ai fait que presser un bouton. Mais qui a posĂ© la charge, hein ? Je te laisse deviner.

— Si tu n’es pas la tête, tu n’en restes pas moins le bras, celui qui a enclenché les charges. Et jamais je ne penserais Lu’ capable d’une telle chose, clama Sourne.

— Et pourtant, elle en a tout intĂ©rĂŞt ! Regarde autour de toi ! Cette AcadĂ©mie Ă©tait dĂ©jĂ  une ruine avant cette soirĂ©e ! Elle Ă©tait dĂ©jĂ  vieille quand nous nous y sommes installĂ©s. Et Lu’... Lu’ ne supportait pas ça. Elle voulait du neuf ! De l’étincelant ! Tu comprends, ça, non ? Toi qui aimes tout ce qui brille.

— J’aime autant ce qui brille que toi ce qui explose, dĂ©mon. Tu as beau parler, mais tout ce que tu dis sonne cru. Pourquoi en premier lieu, Lu’ se serait installĂ©e ici si elle n’aimait pas cet endroit ? Interrogea le dragon.

— Mais parce qu’elle ne l’a pas dĂ©cidĂ© elle-mĂŞme, pardi ! C’est l’Imperator, le grand patron, qui lui a cĂ©dĂ© ce lopin de terre, avec ce vieux manoir dĂ©crĂ©pi. Elle voulait son AcadĂ©mie, le Tropeur la lui a donnĂ©e.

— D’abord tu m’humilies moi et ce que je dĂ©fends, ensuite tu oses faire preuve de sarcasmes envers notre Imperator et celle qui m’a donnĂ© un refuge ? Et puis, je prĂ©fère des paroles mielleuses Ă  ton cynisme des plus insupportables.

— Oh… La grosse bestiole veut du mielleux ? Très bien… La gentille madame en forme de petit biscuit s’est fait avoir par le gentil monsieur qui contrĂ´le tout le pays Ă  lui tout-seul. Et le petit biscuit, pas content, il a rĂ©duit ton joli refuge Ă  l’état de poussière. Dis merci, Ă  ta gentille directrice ! Se moqua le marchand cornu.

— Cesse donc de dĂ©blatĂ©rer des inepties, sale dĂ©mon ! Dans ce pays, ce sont eux qui m’ont offert ce que je dĂ©sirais, pas toi. Petit rĂ©volutionnaire de faible envergure.

— Bon sang ! Mais tu ne vois pas l’évidence sous ton museau ?

— La seule Ă©vidence que je vois, c’est que tu tentes de me manipuler !

— Te manipuler, toujours te manipuler ! Je ne manipule personne, moi. Contrairement Ă  d’autres, j’offre simplement mes services, et un peu d’aide, Ă  quiconque est dans le besoin. Et toi, tu as un besoin cruel de vĂ©ritĂ©, mon pauvre ami.

— Je suis bien plus fortunĂ© que tu ne le seras jamais dans ta courte et Ă©phĂ©mère vie. Et plus lucide que toi. Pourquoi devrais-je te croire ?

— Disons… Disons que, si tu es bien aussi lucide que tu n’essaies de me le faire croire, tu pourras sans mal distinguer pour quelles raisons notre chère directrice irai faire péter son propre établissement.

— Elle ne l’a jamais détruite, tu essaies de te dédouaner. Je ne savais pas que les démons pouvaient éprouver de la culpabilité…

— Et moi que les dragons pouvaient ĂŞtre aussi bornĂ©s !

— Mais nous sommes tous entêtés, sinon nous faillirions à nos tâches, rétorqua le gardien.

— En tout cas, tu l’es un millier de fois plus que tes congĂ©nères ! Et pourtant, ta chère princesse adorĂ©e est toujours enfermĂ©e dans sa jolie tour. Et personne ne t’aide Ă  la libĂ©rer ! Si tu acceptais de voir la vĂ©ritĂ©, je pourrais t’y aider, tu sais ?

— Ton offre est aussi alléchante que de la belladone, mais elle est tout aussi toxique et me donne envie de régurgiter.

— Ce qui me donne envie de… “rĂ©gurgiter”, c’est la simplicitĂ© avec laquelle votre sacro-saint Tropeur vous contrĂ´le. Je ne veux pas te manipuler. Je ne veux que t’aider, boule d’écailles !

— Insinuerais-tu que je ne suis pas venu sur les terres de l’Imperator de mon plein grĂ© ? Nous autres dragons, avons plus de volontĂ© que n’importe quel membre de votre piètre espèce. Et si tu voulais m’aider tant que ça, tu m’aurais dĂ©gagĂ© de ce tas de pierres depuis des lustres.

— Et finir dĂ©vorĂ© ? Non merci. Toi qui n’as de cesse de vanter ta race supĂ©rieure, tu n’as qu’à te libĂ©rer toi-mĂŞme, s’amusa Malkym.

— Mais je n’ai rien à prouver, contrairement à toi.

— Déjà, tu pourrais prouver que tu n’es pas qu’un lézard en te libérant de ce petit tas de tuiles et de bois, mais passons…

— Je n’ai pas envie de salir mes crocs avec tes chairs putrides.

— Peut-être, mais si tu ne veux comprendre la vérité, si tu refuses obstinément de l'accepter, je n’hésiterai pas à salir ma lame de ton petit cerveau reptilien.

— Et ainsi Ă©liminer un tĂ©moin gĂŞnant ? Je te traĂ®nerai devant Lu’, sans mĂŞme avoir besoin de mes flammes. Tu rĂ©pondras de tes crimes, menaça Sourne.

— Oh… Tu serais prĂŞt Ă  ne pas me tuer ? Comme c’est gentil ! Et une fois devant Lu’, elle dĂ©truira d’elle-mĂŞme toutes les preuves ou les modifiera pour les retourner contre moi.

— Tes dires ressemblent plus à ceux d’un comploteur qu’à ceux d’une personne sincère. J’ai connu des démons plus subtils.

— Eh bien, au Diable la subtilitĂ© ! De ce que j’en sais, vous n’en auriez pas fait preuve envers moi. J’aurai connu le supplice du biscuit et vous la joie de voir un criminel puni. Et auriez-vous cherchĂ© plus loin ? Auriez-vous rĂ©flĂ©chi Ă  mes motivations ? Non. Bien sĂ»r que non. La chair brĂ»lĂ©e des innocents Ă©touffe toujours l’odeur putride de la corruption des coupables.

— Évidemment que tu n’as pas été justement châtié, tu as pris la fuite, tel le lâche que tu es.

— Surveille tes paroles, créature. Le lâche possède une rapière et tu es toujours bloqué sous une montagne de débris.

— Mais approche donc si tu l’oses, Ă  moins que tu ne sois pĂ©trifiĂ© par la peur ? Tu prĂ©fères les paroles Ă  l’action, comme tous ceux de ta race.

— Pourtant, j’agis. En ce moment-mĂŞme ! Je rĂ©cupère les preuves qui me feront revenir Ă  l’AcadĂ©mie, parmi les miens ! Et je parle avec un grand dragon qui refuse de le comprendre ! Lu’ est pourrie jusqu’à la confiture ! Le Tropeur tire les ficelles dans l’ombre pour que le biscuit agisse Ă  sa place. Et quand enfin la directrice agit pour son propre bien, c’est sur moi que ça retombe ! Qu’en dis-tu, dragon ?

— Si tu Ă©tais si blanc que ça, pourquoi t’être Ă©chappĂ© ? Interrogea le dragon.

— Parce que je ne suis pas tout-Ă -fait blanc. J’ai bien appuyĂ© sur le bouton ! Et ça… les gens s’en sont Ă©videmment rendu compte. Ils savent bien que je suis mĂŞlĂ© Ă  cette explosion ! Mais sans preuves que Lu’ est bien la coupable… Comment me serai-je dĂ©fendu ? Je suis parti, oui. Mais je n’ai rien fui du tout.

— Imaginons que tu parviennes Ă  t’enfuir, que tu rĂ©ussisses Ă  propager tes mensonges et qu’ils touchent les cĹ“urs des tiens... Tu penses qu’il arrivera quoi ?

— Lu’ sera punie. Et moi ? Moi, j’obtiendrai enfin la reconnaissance pour avoir levĂ© le voile sur cette sombre affaire.

— Mais n’oublies-tu pas l'opprobre que les gens ont jetĂ© sur toi depuis que tu as fait exploser l’AcadĂ©mie ? Penses-tu une seule seconde qu'ils accueilleront chaleureusement, après avoir dĂ©truit leur première AcadĂ©mie et leur confiance envers notre directrice ?

— Non… bien sûr que non, mais...

— Le glorieux retour du Destructeur de l’AcadĂ©mie sera fĂŞtĂ© avec tant de nourriture qu’il faudrait des siècles pour tout dĂ©vorer, tous seront des plus joyeux de te revoir ! Un magnifique spectacle, pour de touchantes retrouvailles, n’est-ce pas ? Insista le dragon avec le sourire.

— Le sarcasme ne te sied pas du tout, Sourne.

— Pas plus que la politesse ne te va, rétorqua-t-il.

— Je ne suis pas un inconscient complet. Les gens me verront toujours d’un mauvais Ĺ“il ! Jamais ils n’oublieront. Mais je ne serai plus le seul Ă  porter ce fardeau. Lu’ sera dos au mur, Ă  son tour ! Et enfin… Enfin ! Les gens reconnaĂ®tront que je ne suis pas LE destructeur d’AcadĂ©mie !

— MĂŞme si Lu’ ou l’Imperator sont derrière tout cela… Tu m’as toi-mĂŞme avouĂ© avoir dĂ©clenchĂ© les explosifs ! Et ça, ça ne disparaĂ®tra pas des mĂ©moires des gens.

— J’ai… J’ai toujours mes raisons de faire ce que je fais ! Les gens le comprendront. Ils ne sont pas tous aussi stupides que toi.

— Et quelles sont donc tes raisons ?

— Le Pouvoir. Si j’aidais Lu’ Ă  faire exploser sa vieille AcadĂ©mie, qu’y gagnais-je ? Sa reconnaissance bien entendu. Son amitiĂ©, sa confiance. Une alliĂ©e de poids, en somme.

— Une alliĂ©e de poids, mais pourquoi donc ?

— Le Tropeur l’a trahie. Après de longs mois de loyaux services, des années passées dans l’Empire, voilà que l’Imperator décide de mettre fin à ses rêves de grande Académie prospère. Sa haine nouvelle contre le grand patron, son influence sur chaque membre de l’Académie… Tout cela ne pouvait mener qu’à une seule chose. La mutinerie de Lu’.

— Cela ne rĂ©pond pas Ă  ma question prĂ©cĂ©dente, sombre dĂ©mon. Pourquoi donc as-tu besoin de l’aide de Lu’, quel dessein trames-tu dans l’ombre ?

— Dans l’ombre ? Mais je n’ai jamais cachĂ© mon ambition. Le Tropeur, sous la force du nombre, finira destituĂ©. Ses modĂ©rateurs chancelleront face Ă  sa chute. Et le trĂ´ne, vacant, n’aura qu’un unique digne successeur. MOI, scanda Malkym avec un sourire sinistre.

— Lu’ est l’un des ĂŞtres les plus puissants de ces terres, et tu penses qu’elle laissera un cloporte tel que toi s’accaparer du pouvoir ? Tu es vraiment naĂŻf.

— Et toi tu es dĂ©finitivement long Ă  la dĂ©tente. De deux choses l’une. Lu’ est modeste, trop pour se croire capable de diriger cet Empire ! Et si elle, ou qui que ce soit d’autre, songe Ă  s’en emparer, ils renonceront d’eux-mĂŞmes ou disparaĂ®tront mystĂ©rieusement.

— Mais te serait-il venu Ă  l’esprit qu’un jour, Lu’ te demande de dĂ©truire l’AcadĂ©mie ? Et puisqu’elle aurait dĂ©jĂ  menĂ© Ă  bien un complot, qui sait si elle n’en mènerait pas un contre toi, en ce moment-mĂŞme ?

— Si tel est le cas, je m’occuperai personnellement de la réduire en miettes sous ma semelle. Et son petit complot s'effritera aussi vite qu’elle.

— Et là, tu viens de me révéler l’entièreté de ton plan…

— Je dois avouer que ce n’était pas… très malin. Fort heureusement, je connais un moyen très simple de t’empêcher de le révéler au monde, affirma le démon en tentant d’asséner un coup d’estoc de sa rapière dans le crâne de la bête.

— Tu ne m’auras pas comme ça, esquiva celle-ci en essayant d’attraper son adversaire.

— Trop lent, lĂ©zard ! Se baissa Malkym avant de trancher l’épais cuir de la crĂ©ature.

— Tu devrais regarder derrière toi au lieu de parler, affirma le dragon avec un revers de la queue qui vint projeter le démon contre un mur, plus loin dans les ruines.

— Joli coup… complimenta Malkym en crachant un peu de sang, au sol.

— Et je n’aurai pas besoin de plus pour en finir de ce combat, clama le dragon en approchant de son adversaire.

— Pas besoin de plus, en effet ! Cria celui-ci en fendant l’abdomen du gardien d’un coup.

— Grrr, sois maudit ! Hurla la crĂ©ature avec un grand coup de patte dans la tĂŞte du dĂ©mon qui fut jetĂ© au sol sous la force du coup.

— Argh ! Tu m’as cassĂ© une corne ! Tu te rends compte de l’entretien ?!

— Et je vais te briser la seconde, affirma-t-il en tentant la même attaque.

— Je ne prĂ©fĂ©rerai pas ! Esquiva Malkym en passant derrière Sourne.

— Je vais te balayer comme une brindille ! Cria le dragon en agitant sa queue derrière lui.

— En voilĂ  un qui sait se servir de sa queue ! Commenta le dĂ©mon qui grimpa sur son dos.

— Tu n’es qu’un puceron que je vais Ă©craser ! Menaça la bĂŞte en s’agitant pour dĂ©sĂ©quilibrer son adversaire.

— Et toi, qu’un frelon que je vais clouer au sol ! Scanda Malkym en s’accrochant Ă  une aile avant de la dĂ©chirer en tombant sur les pavĂ©s brisĂ©s des ruines.

— Mon aile, tu le regretteras ! Cria le dragon qui tira le col du dĂ©mon avant de le jeter contre un mur qui s’effondra dans un nuage de poussière.

— Kof kof ! Bien joué… On se reverra, lĂ©zard, toussa Malkym avant de prendre la fuite Ă  travers la clairière derrière le bâtiment, les prĂ©cieux documents en sa possession.

— Encore une fois, tu t’enfuis sale lâche, souffla Sourne en tombant au sol, épuisé et souffrant de ses blessures. »

Tandis qu’une ombre cornue s'évanouissait à travers la forêt, le gardien dragon, blessé, restaurait ses forces. Longtemps, il regarda dans la direction qu’avait pris le Destructeur de l’Académie, mais il n’eut pas la force de le poursuivre. En dépit de l’amertume qui le gagnait, le dragon se dirigea, claudiquant, vers la nouvelle Académie pour faire son rapport à sa directrice.

Ainsi, tous se préparèrent au retour du démon cornu, qui ne tarderait pas à faire son retour au sein de l’Académie, ourdissant des intrigues bien sombres pour l’avenir de l’Empire à l’aide des documents dérobés.

Fin










Cette histoire fait partie de plusieurs cycles !











JilanoAlhuin

Votre collab est super bien réussie et tout aussi bien écrite ! Avec le retour de malkym qui est teasé et surtout le retour de l'aspirant imperator ! :joy: Quand à sourne, ça te va bien le rôle de gardien avec ton dragon ! Par contre t'as oublié que tu pouvais cracher du feu, ou tu ne voulais pas brûler l'académie ? Au pire, ça se répare :eyes::sweat_drops: Superbe texte !


Le 05/07/2021 à 02:17:00



Downforyears

ces dialogues !!! Mon dieu ces dialogues, ils sont diaboliquement efficaces. C'est une super collaboration dans le AcU ! C'est d'autant plus fort quand on a lu le texte de Katal. Félicitations !


Le 05/07/2021 à 03:50:00

















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