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Malkym![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Les yeux creux(par Malkym)
Je dĂ©teste les heures supplĂ©mentaires, surtout de nuit. Les lumières Ă©teintes, je suis toujours seule, au bureau, avec ma comptabilitĂ© et le fichu concierge moustachu qui passe, de temps Ă autre, en jetant des regards curieux Ă mon Ă©cran chiffrĂ© (et mon corset, sale pervers) tout en vidant des poubelles dĂ©jĂ vides. Dans ces soirĂ©es de bosseuse solitude, le cafĂ© devenait un ami prĂ©cieux. J’en avais toujours des tonnes de gobelets cartonnĂ©s, Ă©talĂ©es partout sur mon bureau. Mes mains finissaient inexorablement par en trembler, mais ça avait toujours le mĂ©rite de me tenir Ă©veillĂ©e lors des nuits qui avaient tendance Ă s’éterniser. Alors que je remplissais les millièmes fiches d’assurance de Mme Durand (elle Ă©tait si âgĂ©e qu’elle oubliait constamment qu’elle Ă©tait dĂ©jĂ assurĂ©e chez nous depuis une vingtaine d’annĂ©es.), le tĂ©lĂ©phone sonna subitement, me faisant sursauter sur ma chaise comme une idiote. Le cafĂ© me rendait tellement nerveuse. La stridente cacophonie du tĂ©lĂ©phone s’éternisait… Je n’osais pas rĂ©pondre. Qui pouvait appeler le bureau Ă une heure si tardive ? Le moustachu passa derrière moi. « Bah ? Vous rĂ©pondez pĂ´, Sandra ? Me cracha-t-il intriguĂ©. — Hum… si. Si, bien-sĂ»r. Dites… Comment vous connaissez mon prĂ©nom, vous ? — Il est sur vĂ´t’ badge, mad’moiselle. — Ah. Oui, bien-sĂ»r. — … — … Hum. — Vous rĂ©pondez pĂ´, du coup ? Interrogea-t-il avec son horrible accent Ă couper au couteau. — Si ! Conclus-je enfin en tirant le tĂ©lĂ©phone du combinĂ©, prĂŞte Ă tout pour interrompre cette conversation aussi gĂŞnante que… criiiiinge. » L’affreuse mĂ©lodie saturĂ©e se tut enfin tandis que je portais le plastique noir Ă mon oreille. Pas le moindre son ne daigna s’extirper de l’engin. Le concierge me fixait d’un regard… toujours aussi cringe. Je crois qu’il attendait de savoir qui Ă©tait Ă l’appareil. Bon sang, qu’est-ce que ça pouvait lui foutre ? Tentant de le chasser, je dĂ©cochai un mielleux : « Bonsoir, Sandra Kipper Ă l’appareil ! Que puis-je pour vous ? » Ă€ l’entente de ces mots, le gros moustachu dĂ©campa enfin en tirant son chariot aux roulettes grinçantes ailleurs dans les bureaux. Mais pas un son supplĂ©mentaire ne se dĂ©cida Ă venir Ă mon oreille. Un lĂ©ger silence se glissa dans la pièce tandis que les grincements roulants s’éloignaient. « AllĂ´Â ? Insistai-je intriguĂ©e. — Mademoiselle Kipper ! Quel plaisir d’entendre votre voix, sonna enfin un timbre malicieux qui m’était familier sans que je n’en remĂ©more le visage. — Hum… On se connaĂ®t ? — Il me semble, oui… Je vous ai tout-de-mĂŞme embauchĂ©. — Oh ! Excusez-moi monsieur Skinner ! Je ne vous avais pas reconnu. — Pas de soucis, ça m’arrive souvent… Voulez-vous bien passer dans mon bureau, je vous prie ? — Un problème, monsieur ? M’inquiĂ©tai-je. — Non, pas le moindre. Je dois simplement vous parler de quelque chose, assez rapidement de prĂ©fĂ©rence. — Je finis simplement… — Ă€ tout de suite, mademoiselle Kipper, raccrocha-t-il sans plus de prĂ©cisions. » Monsieur Skinner m’avait embauchĂ© par tĂ©lĂ©phone il y a des annĂ©es de cela… Mais, j’avais beau ĂŞtre certaine d’avoir dĂ©jĂ entendu sa voix, impossible de me souvenir de son apparence. C’était Ă se demander si on l’avait dĂ©jĂ vu au bureau, en vĂ©ritĂ©. Pourtant, voilĂ qu’il me demandait, dans le sien, Ă presque une heure du matin. Ce n’était pas tellement pour me rassurer, je dois dire. Que pouvait bien me demander le patron Ă une heure pareille ? Et puis, que faisait-il encore ici ? Je m’emparai de mon grand cafĂ© tiĂ©dissant et me dirigeai finalement vers l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent rapidement et je pus m’engouffrer dans la pièce mĂ©tallique, trempant de temps Ă autre mes lèvres Ă la surface de mon gobelet. La pression de l’ascenseur montant Ă©tait toujours une sensation Ă©trange, surtout lorsque l’on buvait quelque chose. Un silence implacable rĂ©gnait ici. Seul le frottement lĂ©ger des cordes rĂ©sonnait pĂ©niblement Ă mes oreilles. Je fus d’ailleurs d’autant plus surprise lorsqu’ils s’interrompirent Ă trois Ă©tages de celui de monsieur Skinner. Les portes s’ouvrirent, dĂ©voilant un couloir Ă©trangement vide tandis que je reprenais une gorgĂ©e de mon haut gobelet de cafĂ©. Après quelques instants, sans plus de bruit, l’ascenseur se referma, me laissant dans l’incomprĂ©hension. Sans doute un faux contact, pensai-je en haussant les Ă©paules. Mes cheveux Ă©taient mal arrangĂ©s… Ça me gĂŞnait un peu pour aller voir le patron. Aussi, d’une main, je tentais de les remettre en ordre, essayant tant bien que mal d’en former un chignon Ă peu près uniforme, en vain. Mon cafĂ© me gĂŞnait dans cette entreprise, et j’allais abandonner l’idĂ©e d’une coiffure soignĂ©e qui « Vous voulez de l’aide? » Je sursautai immĂ©diatement Ă la voix grave et malicieuse, sortie de nulle part, tentant de ne pas laisser m’échapper mon gobelet cartonnĂ©, mais ne retenant pas un cri de surprise qui ne rĂ©sonna pas autant que je ne l’aurai cru dans la cage d’ascenseur. « Mademoiselle Kipper ? Vous allez bien ? Demanda gravement la voix dans le vide. — Eeuh… M-monsieur Skinner ? — Qui a-t-il ? Aurai-je quelque chose sur la joue ? — N-n-non… Mais oĂą ĂŞtes-vous ? Lançai-je en perdant mes yeux tremblant Ă travers la cabine de mĂ©tal, cherchant fĂ©brilement celui qui me parlait. — Eh bien… juste-là … droit devant vous. — Je… ne vous suis pas du tout, monsieur Skinner. — DĂ©solĂ©, j’ai oubliĂ© mes bandages sur mon fauteuil en descendant. — Vos… bandages ? Vous… vous ĂŞtes fait mal, peut-ĂŞtre ? — Mal ? Non… pas moi. — *gloups* Je… ne comprends plus rien, monsieur Skinner. — Il n’y a pas grand-chose Ă comprendre, mais… — Mais ? Repris-je ses mots Ă la seconde. — … je vous en prie, Sandra. Appelez-moi Rodney, me somma-t-il d’un ton presque jovial. » Je me tus et n’adressa plus une parole, n’esquissa plus un geste, droite comme un I, tenant fĂ©brilement mon gobelet refroidi en attendant d’arriver Ă l’étage. Mon cerveau se retournait et se contorsionnait en un million de questionnements. Le plus Ă©vident Ă©tant encore… Pourquoi monsieur Skinner Ă©tait-il tout bonnement invisible ?! Les portes se rouvrirent enfin, me laissant quitter cette prison silencieuse pour m’aventurer sur la moquette noire du grand bureau de mon patron. Le silence Ă©tait toujours maĂ®tre, mais il vacillait de temps en temps, dans un Ă©trange bruissement touffu. Regardant autour de moi pour en rechercher l’origine, mes yeux furent attirĂ©s par cette mĂŞme moquette noire sur laquelle s’imprimaient, l’espace de quelques instants, des traces de pieds nus, se dirigeant vers la baie vitrĂ©e, derrière le lourd bureau de chĂŞne. « Vous… ne portez pas de chaussures ? Lançai-je curieuse. — Savez-vous pourquoi j’aime tant ce bureau, Sandra ? Ignora-t-il ma remarque. — Hum… Je ne sais pas. Parce qu’on y a une jolie vue ? — Exactement ! Une vue absolument imprenable sur tous les quartiers de cette maudite ville, grinça-t-il des dents en laissant apparaĂ®tre les traces d’une main moite, sur la fine couche de verre le sĂ©parant du vide. — Je dois admettre que c’est Ă couper le souffle. — Ă€ couper le souffle… Oui, c’est bien l’idĂ©e, assombrit-il sa voix en laissant sa main glisser sur le verre. » Je ne daignais pas m’avancer davantage dans la pièce, pĂ©trifiĂ©e tout près de l’ascenseur, mon Ă©ternel cafĂ© serrĂ© dans ma main. Je crois qu’il n’y avait alors pas plus mal Ă l’aise que moi Ă cet instant prĂ©cis. J’étais absolument crevĂ©e, tremblais de fatigue, secouĂ©e de cafĂ©s, les rares lumières artificielles serrant mes yeux cernĂ©s, me brouillant l’esprit, me torturant le crâne. Aussi, je m’adossai aux portes mĂ©talliques. « Ironique, vous ne trouvez pas, Sandra ? De cette mince baie vitrĂ©e, je peux observer chaque immeuble, chaque maison, chaque boulevard, chaque rue. Je peux admirer les habitants vacant, courant, battant, aimant, baisant ! … Vivant. Mourant. — … — Tout voir, sans ne jamais ĂŞtre vu. N’est-ce pas… fascinant ? — Sans doute, oui, rĂ©pondis-je timidement. » La silhouette de sa main disparut soudain du verre. De longues bandelettes blanches semblèrent alors s’envoler du dossier de sa chaise, comme tirĂ©es par une force inconnue. Je devinais qu’il venait simplement de s’en saisir, avant de contourner lentement son large bureau, tapissant de nouveau la moquette de ses empruntes de pieds nus. « Tu n’es pas du genre très causante, si ? M’interrogea-t-il en enroulant les bandages autour de ce qui parut ĂŞtre la paume de sa main droite. — Eh bien, c’est vous qui m’avez demandĂ©. Ce n’est pas vous qui avez quelque chose Ă me dire, monsieur… — Je t’ai dit de m’appeler Rodney. — Je trouve ça trop informel pour une relation professionnelle. — Oh… DĂ©solĂ© alors, mademoiselle Kipper, grinça-t-il de nouveau des dents en serrant les bandes blanches Ă son poignet. Je ne vous savais pas si professionnelle. — Pourquoi m’avoir fait venir, monsieur ? Demandai-je enfin avec un peu plus d’assurance. — Pour… admirer la vue, ricana-t-il en se rapprochant. — Elle est superbe, vraiment. Je peux retourner Ă mon bureau, maintenant ? — Superbe… Oui, hĂ© hé… DĂ©cidĂ©ment, tu as toujours le mot juste, toi. » Sa main blanchie, semblant flotter dans les airs, voleta bien trop près de moi Ă mon goĂ»t. D’un ou deux pas de cĂ´tĂ©, je la contournais en protestant. Soudain, un rien vint caresser ma manche, puis l’agripper. Par rĂ©flexe, j’en tirai la manche, renversant mon gobelet en avant avec Ă©nergie. Mes yeux s’écarquillèrent, et je reculais encore de quelques pas, face Ă ce qui apparut alors devant moi. Un long nez fin, de hautes pommettes, des cheveux mi-longs en bataille, un sourire dĂ©ment, une lèvre retroussĂ©e, un menton pointu, et des yeux… des yeux… invisibles, inconnus, ne laissant que des trous me permettant d’entrevoir l’ascenseur derrière eux. Le cafĂ© froid dessinait un visage aux traits difformes et malveillants. Sans mĂŞme s’en prĂ©occuper, cet homme ne cessa d’avancer, grimaçant en laissant son sourire disparaĂ®tre pour plus de colère. L’eau brunie s’écoula de son menton, glissa sur son cou, ruissela sur son corps, les dessinant encore… immonde, obscène. Il tenta de nouveau d’attraper mon bras d’une main toujours inconnue, s’élançant vers moi Ă corps perdu. « Lâchez-moi ! Lâche-moi, pauvre taré ! — Non, non, non, Sandra ! Tu vas bien rester encore un peu, hein ? » Je contournais son long bureau, me dĂ©battant pour enfin quitter son emprise. Je saisis le buste traĂ®nant sur son bureau et le lui jeta au nez, dont un liquide rouge sembla s’écouler, glissant sur ses lèvres, dĂ©voilant sa dentition, jusqu’au bas de son menton. Il serra plus ardemment les dents en passant sa main blanche Ă son nez, constatant le sang tachant ses doigts. « Petite connasse… Tu vas tellement le regretter… Je vais te faire payer ça très cher. Hé… hĂ© hĂ©, ricana-t-il. Ou peut-ĂŞtre que tu vas prendre très cher. » Il me sauta littĂ©ralement dessus, attrapant bras et poignets pour ne plus que je me dĂ©batte. Alors, d’un grand coup de talon, il m’écrasa la jambe, couvrit ma bouche d’une main que je ne vis pas, m’empĂŞcha de hurler la douleur ni le moindre appel au secours. « Peut-ĂŞtre n’as-tu pas saisi, Sandra, mais je suis ton patron. Et ce soir, s’interrompit-il pour recouvrir ma bouche de ses bandelettes, tu es toute Ă moi. PlaquĂ©e, le dos contre son bureau, j’étais complètement fichue, ma jambe ne cessant de me brĂ»ler de douleur, que ce chien me forçait Ă contenir. Je serrais les paupières pour tenter d’échapper Ă ce cauchemar qui n’en finissait plus. Il se tenait juste devant moi, commençant dĂ©jĂ Ă tirer le tissu de mon pantalon pour m’en dĂ©faire. « Ouvre les yeux ! Ouvre tes si jolis yeux ! Laisse-moi les voir autant que tu ne peux pas voir les miens, hĂ© hĂ© hé… » Tout ce qui put sortir de mon bâillon de tissus fut des gĂ©missements confus et colĂ©riques, rĂ©pondant nĂ©gativement Ă toute demande de ce dĂ©mon. Il plaqua son avant-bras contre mon buste, me retenant au chĂŞne pour venir m’ouvrir lui-mĂŞme les paupières. « Aaah ! VoilĂ Â ! De merveilleux iris de jade, comme sur tes photos… Et des globes roses et rouges, embuĂ©s de larmes, divin nectar du bestial que je peux ĂŞtre ! HĂ© hé… Mais c’est que j’ai l’âme d’un vĂ©ritable poète ce soir. Tu ne trouves pas, salope ? Siffla-t-il entre ses incisives sanglantes en Ă©tirant toujours plus mes paupières. — … — Regarde-moi, Sandra ! Tu vois bien ? Je ne suis pas un monstre, hein ?! Regarde-moi ! — … — REGARDE-MOI !! » Alors, je ne puis rien faire d’autres que regarder. Le regarder. Lui que je n’avais jamais vu avant cette ignoble soirĂ©e. Lui que nul n’avait sans doute jamais vu, qui voulait ĂŞtre vu. Je le voyais. Sa silhouette brunie par le cafĂ©, son long nez fin et sanglant, ses hautes pommettes dĂ©formĂ©es par la colère, ses cheveux mi-longs bataillant plus que jamais pour ĂŞtre vus, son sourire carnassier de dĂ©ment, ses lèvres retroussĂ©es prĂŞtes Ă ne faire de moi qu’une poupĂ©e, son menton pointu d’oĂą le sang s’écoulait encore pour venir tacher mon corset, et ses yeux… ses yeux… absents, inconnus, invisibles, creux, ne me laissant voir qu’un millier d’étoiles trop lointaines, que quelques immeubles trop lointains, quelques lampadaires trop lointains, et un ciel nocturne. RĂ©unissant le peu de forces pouvant me rester, rĂ©quisitionnant les dernières gouttes de cafĂ© pouvant encore me donner un brin d’énergie, priant tous les dieux, mĂŞme les plus anciens, de me prĂŞter le courage, mes mains plaquĂ©es au bureau et, m’appuyant Ă en hurler sur ma jambe Ă©clatĂ©e, je fis enfin partir mon talon jusque dans le ventre du maudit, lui donnant le coup le plus violent que je puis m’efforcer de donner, me faisant souffrir Ă l’instant de sa violence et me vengeant de la sienne. Il fut projetĂ© en arrière et tenta vainement de se rattraper Ă la moindre chose qui put parvenir Ă ses mains avant de briser le verre trop fin de sa si prĂ©cieuse baie vitrĂ©e dans un tintement funeste et mortel. Alors, en un long hurlement de douleur, le corps meurtri et plantĂ© de verre sanglant de toutes parts, l’invisible dĂ©mon sombra loin de ma vue, s’engouffrant dans le vent pour chuter de son propre gratte-ciel. Je m’effondrai finalement au sol, tirant enfin les bandages de mes lèvres pour respirer et crier ma haine et ma souffrance. J’étais blessĂ©e, fatiguĂ©e, frigorifiĂ©e par les vents s’engouffrant dĂ©sormais depuis le large orifice vitrĂ©, amorphe tant la douleur me contorsionnait, mais tout semblait enfin bel et bien fini. Peinant Ă me relever en m’appuyant sur le bureau, je tirai le fauteuil Ă roulettes jusqu’à moi, m’en servant comme d’une attelle pour rejoindre l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent et je m’écroulai de nouveau dans la cabine de mĂ©tal, savourant le bruit des portes se refermant, des cordes se frottant et du divin silence enfin retrouvĂ©. Mais au milieu de ma descente, sans que je ne l’eus jamais plus soupçonnĂ©, l’ascenseur se rouvrit de nouveau, me laissant entrevoir… « Oh non… — Bah, ça alors ! Mad’moiselle Sandra ! Qu’est-ce i’ vous est arrivĂ© chez m’sieur Skinner pour qu’vous arriviez Ă tomber dans l’monte-chĂ´rges ? … Mais pĂ´ de problème, hein ! J’vais vous aider, mĂ´a ! — Oh… Putain de merde. » FIN.
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