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![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() DĂ©fi de Sourne et Awoken (rentrĂ©e des classes)
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Sourne![]() Spectacles![]() Academy Universe - nouveau lore
![]() ![]() Un nouvel antre [ Sourne ](par Sourne)Livres en mains, apprĂ©hensions dans ses pensĂ©es, Sourne marchait dans les couloirs de l'AcadĂ©mie, maladroitement. Il subissait un brusque changement d'environnement, de vie, de tout ce qu'il avait connu depuis son invocation l'annĂ©e passĂ©e. DĂ©boussolĂ©, le dragon se perdait presque dans les couloirs, son regard perçant balayait les murs Ă la recherche d'une quelconque indication. — HĂ©, tu as l'air perdu, besoin d'une guide ? demanda une jeune blonde, une fine mèche violette tombant sur sa joue gauche. — Hum... Le dragon hĂ©sitait et ne parlait pas pendant un instant. — N'hĂ©site pas Ă me demander de l'aide surtout, dit avec un grand sourire la jeune fille. — Et bien... Sourne avait des difficultĂ©s Ă parler. Je dois me rendre dans la salle de classe... pour rĂ©pondre aux dĂ©fis de Lu'. — Ce sont de simples cours, pas besoin de les qualifier de dĂ©fis hein, affirma la fille en esquissant un grand sourire. Sinon, c'est simple, tu suis juste ce couloir et au bout, tu tournes Ă droite. — Merci, jeune humaine. Comment puis-je te montrer ma gratitude ? — Ho non, c'est pas la peine, rassura l'adolescente, en agitant les mains comme pour dissiper un malentendu. Appelle-moi juste No' ! Son pendentif se balança quand Sourne hocha la tĂŞte, honteux d'avoir dĂ» demander de l'assistance Ă quelqu'un d'autre. Plus expressif que ses congĂ©nères, le dragon fit une moue, tandis que No' paraissait rayonnante, heureuse d'avoir aidĂ© un de ses camarades, qui lui Ă©tait pourquoi encore inconnu. Les crayons de Sourne tintaient Ă chacun de ses pas qu'il faisait pour rejoindre la bonne salle. Cependant, ils dĂ©passaient de son sweat rouge tout neuf, menaçant d'en sortir et de tomber sur le sol. Et c'est ce qui arriva, juste avant que le dragon n'ait atteint la salle de classe. Un crayon glissa de la poche, suivi de tous les autres. Le matĂ©riel d'Ă©criture se rĂ©pandit sur le sol dans un fracas qui parut assourdissant pour le dragon, mais il reconnut un bruit parmi toute la cacophonie. Sourne arqua son cou et tourna la tĂŞte, pour vĂ©rifier ce qu'il avait entendu. Une pièce dorĂ©e chuta, atterrit sur la tranche et roula, pour rapidement ĂŞtre hors de portĂ©e du dragon. L'incrĂ©dulitĂ© prit Sourne, remplacĂ© une seconde plus tard par de la panique. Il devait ramasser ses crayons, rejoindre Ă l'heure la classe, rĂ©cupĂ©rer sa pièce, le tout sans faire tomber les livres qui encombraient ses bras. Une chaussure se posa sur la piĂ©cette, mettant fin Ă sa course effrĂ©nĂ©e. Une goutte de sueur perla sur le front du dragon au sweat rouge, tandis que l'Ă©lève ramassa la pièce. Lourdement, Sourne se prĂ©cipita, mais il manqua de faire tomber l'un des livres gracieusement prĂŞtĂ© par la directrice. Le dragon fut alors tiraillĂ© par son envie de rĂ©cupĂ©rer son trĂ©sor et sa volontĂ© de satisfaire la directrice, Lu'. — Belle pièce, dit un Ă©lève cornu, en la regardant sous tous ses angles. C'est la tienne ? — Oui, rĂ©torqua sèchement le dragon. — Un dragon sans son trĂ©sor n'est plus un vrai dragon, hein ? — Oui. — Pas loquace le dragon, souligna le dĂ©mon cornu, en faisant agilement passer la pièce entre ses doigts. En Ă©change de ta pièce, je veux juste... Sentant que Sourne Ă©tait prĂŞt Ă rugir, l'Ă©lève hocha la tĂŞte. Je veux te dire mon nom ! Je m'appelle Malkym, et toi ? — Sourne. Le dragon Ă©tait gĂŞnĂ© d'avoir rĂ©pondu si froidement, alors que le dĂ©mon cornu Ă©tait souriant. Mais Sourne voulait par-dessus tout avoir de nouveau en sa possession sa piĂ©cette. — VoilĂ , ce n'Ă©tait pas si compliquĂ©, tiens ta prĂ©cieuse pièce. La pièce passa de la main de Malkym Ă celle de Sourne, qui devait prĂ©senter maladroitement sa paume pour la prendre. Le poids de la pièce d'or le rassĂ©rĂ©na, pendant que le dĂ©mon cornu partait. Une timide voix s'exprima dans le dos de Sourne, le surprenant. Il Ă©tait si absorbĂ© par sa pièce qu'il n'avait pas fait attention Ă son environnement. — Hum, excuse-moi, je me suis permise de ramasser tes crayons... La jeune fille rougissait et gardait les yeux baissĂ©s. — Je t'en remercie, et tu n'as pas besoin de t'incliner devant moi, affirma Sourne. La jeune Ă©lève tendit le matĂ©riel d'Ă©criture, mais le dragon ne pouvait pas le prendre, ses bras Ă©taient toujours encombrĂ©s par les livres et sa main griffue tenait fermement sa pièce. — Ha, tu ne peux pas les prendre... je vais les mettre directement dans les poches de ton sweat alors ! — Je... oui, s'il-te-plaĂ®t, se rĂ©signa le dragon. La jeune fille s'approcha de lui et elle enfila les crayons dans le sweat rouge. Merci beaucoup, grommela Sourne. — De rien ! Les crayons en poche, les livres dans les bras et sa prĂ©cieuse pièce dans la main, le dragon reprit sa route, qui venait Ă son terme. Cependant, il Ă©tait presque en rage... il Ă©tait Ă peine arrivĂ© Ă l'AcadĂ©mie qu'il avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© aidĂ© une dizaine de fois, sans avoir aidĂ© en retour. La porte de la salle de classe se prĂ©senta devant le dragon au sweat rouge, les Ă©lèves se rassemblaient Ă proximitĂ©, exaltant d'impatience. C'Ă©tait en effet le premier jour d'Ă©cole pour tout le monde, la journĂ©e d'inauguration de l'AcadĂ©mie. Une chance que Sourne ait trouvĂ© cet havre dans son errance. Au moment de la sonnerie, une idĂ©e apparut dans la tĂŞte du dragon. La poignĂ©e s'abaissa, Sourne se servant de sa queue pour ouvrir la porte et la maintenir. Les autres Ă©lèves furent surpris par le comportement du dragon, mais ce dernier s'en fichait. Il avait enfin saisi une occasion d'ĂŞtre utile, alors il la prenait. Le pendentif du dragon au sweat rouge se balança dans l'air quand il s'inclina rĂ©vĂ©rencieusement, pour saluer la chère directrice de l'AcadĂ©mie. Elle lui rendit un sourire, avant d'entrer dans la salle, suivie de tous ses Ă©lèves. Après s'ĂŞtre assurĂ© qu'il n'y avait pas de retardataires, Sourne entra Ă son tour dans la salle de classe. Les tables en bois Ă©taient, pour Sourne, presque collĂ©es les unes sur les autres. Le dragon Ă©tait bien plus imposant que la plupart de ses camarades et il devait faire attention Ă sa longue queue, ne voulant pas renverser une chaise ou l'un des autres Ă©lèves. Au fond de la salle, il y avait une ligne de tables plus grandes que les autres, dont une qui paraissait parfaitement adaptĂ©e pour Sourne. La chaise qu'il avait choisi Ă©tait idĂ©ale pour lui, et il pouvait s'y asseoir sans que sa queue ne le dĂ©range. Le dragon s'y installa donc. Il put enfin dĂ©poser ses livres sur son pupitre et sortir ses crayons des poches de son sweat. La directrice commençait Ă exposer ses premiers cours, quand Sourne baissa les yeux pour voir son livre. Son pendentif occupa toute son attention nĂ©anmoins, et le dragon se dĂ©tourna des paroles de Lu' pour ressasser ses souvenirs. Le collier lui avait Ă©tĂ© donnĂ© par le roi d'une contrĂ©e lointaine, afin d'entĂ©riner un pacte. Le souverain voulait protĂ©ger sa fille de chevaliers d'un pays ennemi et il avait donc invoquer un dragon, Sourne. HĂ©las, le dragon au sweat rouge avait Ă©chouĂ© et blessĂ© dans son corps et son esprit, il avait Ă©tĂ© contraint Ă la fuite et après des semaines d'errance, il avait trouvĂ© l'AcadĂ©mie. Du plus profond de son âme, Sourne souhaitait libĂ©rer sa princesse, après avoir acquis davantage de pouvoirs et pourquoi pas des alliĂ©s de poids dans cette acadĂ©mie. Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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