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melle.mauditeSourne![]() Spectacles![]() Academy Universe - ancien lore
![]() ![]() La fĂ©e chapardeuse(par melle.maudite et Sourne)Sourne, le dragon au sweat rouge, revenait après une journĂ©e de labeur dans les dortoirs de l’AcadĂ©mie. HarassĂ© par la poursuite de la construction des bâtiments principaux, il ne voulait que se reposer, entourĂ© de ses billets et de ses dernières pièces d’or. Ces dernières avaient une grande valeur sentimentale pour lui, car elles Ă©taient les vestiges de la quĂŞte qui l’avait invoquĂ©. Comme Ă son habitude, Sourne se mit en tĂŞte de compter ses pièces, l’une des choses qui le dĂ©tendait le plus. Mais alors que l’or glissait en Ă©mettant des cliquetis agrĂ©ables Ă ses oreilles, le dragon constata qu’une pièce avait disparu. « - L’une de mes petites piĂ©cettes a disparu, mais comment cela se fait-il ? Ce ne peut pas ĂŞtre GaĂŻa, elle est bien trop petite pour dĂ©rober une chose aussi lourde. JilA alors ? Non, ça ne conviendrait pas, il a trop d’honneur et je suis sĂ»r que s’il voulait me voler, ce serait Ă l'issue d’un duel… Le regard de Sourne s’arrĂŞta sur la fĂ©e Maud. — Bonjour dragon, qui a-t-il ? Une de vos pièces a disparu ? Impossible, qui a bien pu faire ça ? Dis la fĂ©e d’un air innocent. — Je n’ai pas pour coutume de me mĂ©fier des inconnus, mais tu me sembles bien suspecte petite fĂ©e. — Qui ? ...Moi ? Non jamais ! Je … je n'avais mĂŞme pas vu les pièces ostensiblement visibles sur le bureau. Je ne sais pas qui ça peut ĂŞtre. — Les fĂ©es ne sont pas rĂ©putĂ©es pour leur grande intelligence, mais tu fais une bien piètre menteuse. Je peux sentir l’odeur de peur que tu exaltes et entendre ton cĹ“ur prĂŞt Ă bondir de ta poitrine. Le dragon fit un pas vers la fĂ©e. — Non … Mais je suis tout Ă fait dĂ©tendu. Mais j'avoue qu'un peu d'espace, le grand air ça fait du bien. Recule de deux petits pas. — Comme ce dĂ©mon de Malkym, es-tu en train de fuir alors que tu prĂ©tends ĂŞtre innocente ? — Je ne fuis pas, je vais juste … respirer et mener mon enquĂŞte sur la piĂ©cette. — Seul moi peut appeler mes petites piĂ©cettes des piĂ©cettes ! De quel droit oses-tu misĂ©rable mortelle ? — Je n’ose rien, je ne reprend que vos mots, imposant dragon. Mais soit, je les traiterai avec plus de respect. Mais il y en a tant vous savez. Normal que ça fasse jaser. — Mes piĂ©cettes des piĂ©cettes qui font jaser ? OĂą va donc ce monde ? Imagine ce que je pourrais faire avec la totalitĂ© de mes pièces d’or… — Je ne peux pas l'imaginer, dites-le moi. Et puis avez-vous de bonnes intentions ? Moi oui assurĂ©ment, je suis gentille. — Si tu es la gentille, je serais donc le mĂ©chant de cette histoire ? Mes piĂ©cettes ne me serviront pas Ă conquĂ©rir le monde, je n’en ai que faire. Mais avec, je pourrais… construire de nouvelles tours, enfermer, heu hum garder de nouvelles princesses, dĂ©vorer des moutons en toute quiĂ©tude car j’aurais corrompu les gardes… — Vu comment vous ĂŞtes imposant, je ne peux me permettre de vous qualifier de mĂ©chant, mais vous ne m'inspirez pas… vous m'inspirez… — Donc si tu ne peux me qualifier de mĂ©chant, c'est-Ă -dire que tu le penses… Et qu’est-ce que je t’inspirerais ? — Vous m’inspirez de la terreur en toute honnĂŞtetĂ©. Avoua la fĂ©e, proche de l’évanouissement. Si j’avais su … — Moi, le gardien dragon, un mĂ©chant ? Et si tu avais su, tu ne m’aurais pas dĂ©robĂ© mon or, est-ce bien cela ? — Je n’ai rien “dĂ©robé” … j’ai fait un emprunt. — Je connais bien ce genre d’emprunt… Un emprunt Ă vie, c’est cela ? Comme cette maudite sorcière qui “ emprunte “ des livres Ă la bibliothèque ? — Non rien Ă voir, moi c'Ă©tait pour le bien commun. Puis c’est pas un livre, mais qu’une simple pièce. J’en ai pas pris trois ou une vingtaine… et puis tu ne connais rien Ă mes intention, tu ne vois que ton butin … La fĂ©e croisa les bras d’un air boudeur. — Ce n’est pas un vulgaire butin, c’est mon trĂ©sor ! Et une seule des pièces qui le compose a plus de valeur que ta vie. — DĂ©jĂ ma vie a beaucoup de valeur ! Genre 200 ou 300 de tes petites pièpièces. — Si tel Ă©tait le cas, voilĂ fort longtemps que je t’aurais capturĂ©e… Tiens, me vient une idĂ©e… que faire d’une fĂ©e chapardeuse, la dĂ©vorer peut-ĂŞtre ? Lui Ă´ter les ailes pour les revendre Ă une boutique de sorcellerie ? — Es-tu sĂ»r de vouloir prendre mes ailes ? Tu en as dĂ©jĂ en plus. Alors que moi j’ai pas de pièce, donc rien ne t'empĂŞche de m’en prĂŞter un ou deux. — Et mes rĂŞves de sauver des princesses, qui coĂ»tent cher Ă entretenir ? Et mon envie d’un jour accumuler tant de pièces qu’il serait possible pour moins de nager dedans ? Qu’en fais-tu ? Pauvre Ă©goĂŻste. — Moi ? ÉgoĂŻste ? Avec les pièces tu devrais t’acheter un dictionnaire pour rĂ©viser la dĂ©finition ! Je t’ai empruntĂ© une pièce pour le bien commun, la fĂ©e des dents avait besoin d’une pièce, pour un enfant qui a perdu une dent, et en bonne amie j’ai souhaitĂ© l’aider, c’est tout. — Une fĂ©e des dents qui donne des pièces volĂ©es Ă des enfants… Et pourquoi pas une petite souris tant que tu y es ? — C’est un emprunt, je leur permets d’apprendre l’économie indirectement dès le plus jeune âge. — Tu t’économiserais bien des peines en leur apprenant directement Ă voler… — La situation ne s’y prĂŞtait pas, mais j’en payerai les consĂ©quences de ma poche s’il le faut. Mais pense Ă tous les pauvres enfants… la fĂ©e et la souris ne peuvent pas toujours avoir assez pour couvrir tous les frais, devient mĂ©cène, ça arrangerait avec les impĂ´ts. — Si les enfants ne voulaient pas ĂŞtre pauvres, ils n’avaient qu’à naĂ®tre prince ou princesse. Et dois-je te rappeler que je suis mĂ©cène de notre Imperator, fĂ©e chapardeuse ? — Grandir en sachant que tu vas sĂ»rement vouloir nous kidnapper Ă l’approche de notre majoritĂ© n’est pas une rĂ©elle option de vie. Dragon dĂ©voreur de princesse ! Et je le rĂ©pète, je peux te rembourser, et je trouve que mes causes sont dignes, je suis … une sorte de Robin des bois, en quelque sorte… — Rien n’est plus digne que de protĂ©ger une princesse et jamais il ne me viendrait Ă l’esprit d’en croquer une. Mais de quelle façon comptes-tu me dĂ©dommager ? — Je te dĂ©dommage dans ma monnaie. Mais avant d’enrager plus, pense au petit enfants, hein, tu penses Ă eux ? — Je pense qu’ils sont sans la moindre valeur. Et dĂ©dommage-moi maintenant. — Maintenant, oui bien sĂ»r … heu un instant. La chapardeuse fouilla dans les tiroirs de son bureau. En voilĂ trois, si on convertit Ă mon avis on est sur les mĂŞmes valeurs, moins les sentiments mais presque. Maud tendit les trois pièces Ă Sourne. — Je pensais les fĂ©es dĂ©sargentĂ©es, mais je prendrais bien ton or en compensation. Le dragon prit dĂ©licatement les pièces que lui tendait fĂ©brilement la fĂ©e. — Et bien tu ne sera pas dessus. Maud prit soudainement la fuite et sortit du dortoir. — Mais… ce n’était que des pièces en chocolat… remarqua le dragon en voyant fondre les pièces dans sa main. Tu le regretteras, la fĂ©e chapardeuse ! »
Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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