L'Académie de Lu





Pas encore inscrit ? /


Lien d'invitation discord : https://discord.gg/5GEqPrwCEY


Tous les thèmes
Rechercher dans le texte ou le titre
Expression exacte
Rechercher par auteur
Rechercher par type de défi
Tous les textes


PseudoMot de passe

Mot de passe perdu ?

Confrontation finale

Academy Universe - ancien lore


La fée chapardeuse

(par melle.maudite et Sourne)
(Thème : Monologue final)



Sourne, le dragon au sweat rouge, revenait après une journée de labeur dans les dortoirs de l’Académie. Harassé par la poursuite de la construction des bâtiments principaux, il ne voulait que se reposer, entouré de ses billets et de ses dernières pièces d’or. Ces dernières avaient une grande valeur sentimentale pour lui, car elles étaient les vestiges de la quête qui l’avait invoqué. Comme à son habitude, Sourne se mit en tête de compter ses pièces, l’une des choses qui le détendait le plus. Mais alors que l’or glissait en émettant des cliquetis agréables à ses oreilles, le dragon constata qu’une pièce avait disparu.

« - L’une de mes petites piĂ©cettes a disparu, mais comment cela se fait-il ? Ce ne peut pas ĂŞtre GaĂŻa, elle est bien trop petite pour dĂ©rober une chose aussi lourde. JilA alors ? Non, ça ne conviendrait pas, il a trop d’honneur et je suis sĂ»r que s’il voulait me voler, ce serait Ă  l'issue d’un duel… Le regard de Sourne s’arrĂŞta sur la fĂ©e Maud.

— Bonjour dragon, qui a-t-il ? Une de vos pièces a disparu ? Impossible, qui a bien pu faire ça ? Dis la fĂ©e d’un air innocent.

— Je n’ai pas pour coutume de me mĂ©fier des inconnus, mais tu me sembles bien suspecte petite fĂ©e.

— Qui ? ...Moi ? Non jamais ! Je … je n'avais mĂŞme pas vu les pièces ostensiblement visibles sur le bureau. Je ne sais pas qui ça peut ĂŞtre.

— Les fĂ©es ne sont pas rĂ©putĂ©es pour leur grande intelligence, mais tu fais une bien piètre menteuse. Je peux sentir l’odeur de peur que tu exaltes et entendre ton cĹ“ur prĂŞt Ă  bondir de ta poitrine. Le dragon fit un pas vers la fĂ©e.

— Non … Mais je suis tout Ă  fait dĂ©tendu. Mais j'avoue qu'un peu d'espace, le grand air ça fait du bien. Recule de deux petits pas.

— Comme ce dĂ©mon de Malkym, es-tu en train de fuir alors que tu prĂ©tends ĂŞtre innocente ?

— Je ne fuis pas, je vais juste … respirer et mener mon enquĂŞte sur la piĂ©cette.

— Seul moi peut appeler mes petites piĂ©cettes des piĂ©cettes ! De quel droit oses-tu misĂ©rable mortelle ?

— Je n’ose rien, je ne reprend que vos mots, imposant dragon. Mais soit, je les traiterai avec plus de respect. Mais il y en a tant vous savez. Normal que ça fasse jaser.

— Mes piĂ©cettes des piĂ©cettes qui font jaser ? OĂą va donc ce monde ? Imagine ce que je pourrais faire avec la totalitĂ© de mes pièces d’or…

— Je ne peux pas l'imaginer, dites-le moi. Et puis avez-vous de bonnes intentions ? Moi oui assurĂ©ment, je suis gentille.

— Si tu es la gentille, je serais donc le mĂ©chant de cette histoire ? Mes piĂ©cettes ne me serviront pas Ă  conquĂ©rir le monde, je n’en ai que faire. Mais avec, je pourrais… construire de nouvelles tours, enfermer, heu hum garder de nouvelles princesses, dĂ©vorer des moutons en toute quiĂ©tude car j’aurais corrompu les gardes…

— Vu comment vous ĂŞtes imposant, je ne peux me permettre de vous qualifier de mĂ©chant, mais vous ne m'inspirez pas… vous m'inspirez…

— Donc si tu ne peux me qualifier de mĂ©chant, c'est-Ă -dire que tu le penses… Et qu’est-ce que je t’inspirerais ?

— Vous m’inspirez de la terreur en toute honnĂŞtetĂ©. Avoua la fĂ©e, proche de l’évanouissement. Si j’avais su …

— Moi, le gardien dragon, un mĂ©chant ? Et si tu avais su, tu ne m’aurais pas dĂ©robĂ© mon or, est-ce bien cela ?

— Je n’ai rien “dĂ©robé” … j’ai fait un emprunt.

— Je connais bien ce genre d’emprunt… Un emprunt Ă  vie, c’est cela ? Comme cette maudite sorcière qui “ emprunte “ des livres Ă  la bibliothèque ?

— Non rien Ă  voir, moi c'Ă©tait pour le bien commun. Puis c’est pas un livre, mais qu’une simple pièce. J’en ai pas pris trois ou une vingtaine… et puis tu ne connais rien Ă  mes intention, tu ne vois que ton butin … La fĂ©e croisa les bras d’un air boudeur.

— Ce n’est pas un vulgaire butin, c’est mon trĂ©sor ! Et une seule des pièces qui le compose a plus de valeur que ta vie.

— DĂ©jĂ  ma vie a beaucoup de valeur ! Genre 200 ou 300 de tes petites pièpièces.

— Si tel Ă©tait le cas, voilĂ  fort longtemps que je t’aurais capturĂ©e… Tiens, me vient une idĂ©e… que faire d’une fĂ©e chapardeuse, la dĂ©vorer peut-ĂŞtre ? Lui Ă´ter les ailes pour les revendre Ă  une boutique de sorcellerie ?

— Es-tu sĂ»r de vouloir prendre mes ailes ? Tu en as dĂ©jĂ  en plus. Alors que moi j’ai pas de pièce, donc rien ne t'empĂŞche de m’en prĂŞter un ou deux.

— Et mes rĂŞves de sauver des princesses, qui coĂ»tent cher Ă  entretenir ? Et mon envie d’un jour accumuler tant de pièces qu’il serait possible pour moins de nager dedans ? Qu’en fais-tu ? Pauvre Ă©goĂŻste.

— Moi ? ÉgoĂŻste ? Avec les pièces tu devrais t’acheter un dictionnaire pour rĂ©viser la dĂ©finition ! Je t’ai empruntĂ© une pièce pour le bien commun, la fĂ©e des dents avait besoin d’une pièce, pour un enfant qui a perdu une dent, et en bonne amie j’ai souhaitĂ© l’aider, c’est tout.

— Une fĂ©e des dents qui donne des pièces volĂ©es Ă  des enfants… Et pourquoi pas une petite souris tant que tu y es ?

— C’est un emprunt, je leur permets d’apprendre l’économie indirectement dès le plus jeune âge.

— Tu t’économiserais bien des peines en leur apprenant directement Ă  voler…

— La situation ne s’y prĂŞtait pas, mais j’en payerai les consĂ©quences de ma poche s’il le faut. Mais pense Ă  tous les pauvres enfants… la fĂ©e et la souris ne peuvent pas toujours avoir assez pour couvrir tous les frais, devient mĂ©cène, ça arrangerait avec les impĂ´ts.

— Si les enfants ne voulaient pas ĂŞtre pauvres, ils n’avaient qu’à naĂ®tre prince ou princesse. Et dois-je te rappeler que je suis mĂ©cène de notre Imperator, fĂ©e chapardeuse ?

— Grandir en sachant que tu vas sĂ»rement vouloir nous kidnapper Ă  l’approche de notre majoritĂ© n’est pas une rĂ©elle option de vie. Dragon dĂ©voreur de princesse ! Et je le rĂ©pète, je peux te rembourser, et je trouve que mes causes sont dignes, je suis … une sorte de Robin des bois, en quelque sorte…

— Rien n’est plus digne que de protĂ©ger une princesse et jamais il ne me viendrait Ă  l’esprit d’en croquer une. Mais de quelle façon comptes-tu me dĂ©dommager ?

— Je te dĂ©dommage dans ma monnaie. Mais avant d’enrager plus, pense au petit enfants, hein, tu penses Ă  eux ?

— Je pense qu’ils sont sans la moindre valeur. Et dĂ©dommage-moi maintenant.

— Maintenant, oui bien sĂ»r … heu un instant. La chapardeuse fouilla dans les tiroirs de son bureau. En voilĂ  trois, si on convertit Ă  mon avis on est sur les mĂŞmes valeurs, moins les sentiments mais presque. Maud tendit les trois pièces Ă  Sourne.

— Je pensais les fĂ©es dĂ©sargentĂ©es, mais je prendrais bien ton or en compensation. Le dragon prit dĂ©licatement les pièces que lui tendait fĂ©brilement la fĂ©e.

— Et bien tu ne sera pas dessus. Maud prit soudainement la fuite et sortit du dortoir.

— Mais… ce n’était que des pièces en chocolat… remarqua le dragon en voyant fondre les pièces dans sa main. Tu le regretteras, la fĂ©e chapardeuse ! »











Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !











Ellumyne

Il est trop mignon votre texte ! Avec un méchant dragon pas si méchant que ça au final (mais qui devrait peut-être apprendre à compter xD). Sympa aussi l'idée de la fée des dents. En tout cas, j'imagine trop bien la scène ^^)


Le 02/07/2021 à 20:37:00



JilanoAlhuin

Sourne, n'as-tu pas honte de ne pas laisser la fée Maud aider son amie ? Quelle cruauté ! Par contre moi de l'honneur... On y réfléchira plus tard ! :joy: Et la fin des pièces en chocolat, ça rend la fin bien ridicule. Tu pourras les donner à Gaia, elle aime le chocolat :smileycool~1: Un texte très sympa !


Le 05/07/2021 à 00:37:00

















© 2021 • Conditions générales d'utilisationsMentions légalesHaut de page