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![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() Collaboration globale avec 20 personnages
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Elinor![]() Spectacles![]() Academy Universe - ancien lore
![]() ![]() Trait de famille(par Elinor)— Elinor ! Oh non... Pourquoi Maman m'appelle pile au moment oĂą je m'apprĂŞte Ă partir pour l'AcadĂ©mie ? Bien obligĂ©e de rĂ©pondre, je descends. — Oui Maman ? — Ta tante vient de m'appeler, elle a un rendez vous très urgent et ne veut pas que LĂ©o reste tout seul, Ă faire des jeux vidĂ©os toute la journĂ©e. Et tu sais que je travaille. Donc je lui ai dit que tu serais heureuse de passer la journĂ©e avec ton cousin ! Je n'arrive pas Ă y croire ! Pourquoi a-t-il fallu que cela tombe aujourd'hui ? Je proteste pour la forme, mais je sais que cela ne changera rien : — Mais Maman ! Tu sais que je passe la journĂ©e avec des amis. On a mĂŞme prĂ©vu un Ă©vènement spĂ©cial ! — Ce n'est pas un problème, tu n'as qu'Ă emmener LĂ©o, il n'a que deux ans de moins que toi, je suis sĂ»re qu'il s'entendra bien avec tes amis. Et de toute façon, tu n'as pas le choix. Je bougonne, mais cela ne change rien. Cependant, il est juste hors de que je rate la cĂ©rĂ©monie. Je ne vois qu'une seule option, l'emmener avec moi. ThĂ©oriquement, cela ne devrait pas poser de problème, d'autant qu'il connaĂ®t l'existence de l'AcadĂ©mie. Je me plais mĂŞme Ă lui lire mes textes. Mais il a tendance Ă ĂŞtre chahuteur, et j'ai peur qu'il ne crĂ©e des problèmes. J'arrĂŞte de tergiverser. Comme l'a dit Maman, je n'ai pas le choix. J'attends donc qu'il arrive, le salue, lui demande de monter dans ma chambre. Une fois dans mon antre, je rĂ©cupère ma faux, dissimulĂ©e par sa forme rĂ©tractĂ©e de tĂ©lĂ©phone. Je ne l'utilise pas comme ça, car une fausse manipulation et adieu mon apprentissage, mais un tĂ©lĂ©phone est le camouflage idĂ©al Ă notre Ă©poque. Je la dĂ©plie donc, et tends la main Ă mon cousin. Il la saisit, et je murmure : — En route pour l'AcadĂ©mie ! Un petit peu de concentration, et nous arrivons sur le gazon, devant le magnifique bâtiment. Quel plaisir de retrouver son parc, sa cour, ses couloirs, ses salles. Au fil des jours, l'AcadĂ©mie est devenue comme une seconde maison pour moi, et j'y tiens beaucoup. Et le regard Ă©merveillĂ© qu'adopte mon cousin me fait chaud au cĹ“ur. Tout comme moi, il voit la beautĂ© de ces lieux. Cette journĂ©e ne sera peut-ĂŞtre pas si catastrophique que cela finalement. Je le guide Ă travers les corridors. ArrivĂ©s dans une salle de classe, je lui demande de m'attendre pendant que je vais me changer. Hors de question de garder mes habits civils ici ! Je rĂ©tracte de nouveau ma faux, passe devant mon casier, rĂ©cupère ma tunique et ma cape, et je rejoins les vestiaires. Lorsque je revĂŞte ma longue cape noire, je me sens enfin complète. Cet apprentissage, c'est une partie complète de ma vie aujourd'hui. Et il est entièrement liĂ© Ă l'AcadĂ©mie. C'est mon identitĂ© ici, les autres Ă©lèves me connaissent comme ça, ils m'apprĂ©cient comme ça. Je me sens Ă ma place parmi eux. Toujours est-il que ma tenue de travail est celle dans laquelle je me sens le mieux. Je m'apprĂŞte Ă redĂ©ployer ma faux, quand je me rends compte que je ne l'ai plus dans la poche. Et mince ! J'ai dĂ» l'oublier dans la salle avec LĂ©o ! Je me dĂ©pĂŞche de retourner auprès de mon cousin. Je n'aime pas ne pas l'avoir Ă ma main ou en bandoulière dans mon dos. Lorsque j'arrive devant la porte, cette dernière est entrouverte ! Et Ă l'intĂ©rieur... aucune trace de mon cousin ! Mais oĂą est il parti ? Ce n'est vraiment pas le jour... Et ma faux n'est plus lĂ non plus ! J'espère vraiment qu'il n'a pas rĂ©ussi Ă la dĂ©plier. Entre d'autre mains que les miennes, elle ne peut pas faucher, et heureusement, mais cela reste un objet tranchant... Je prie pour qu'il ne fasse de dĂ©gâts. C'est lĂ que je me souviens avoir relie mon outil de travail Ă mon tĂ©lĂ©phone. Je peux donc la gĂ©o-localiser. Ce sera dĂ©jĂ plus facile pour le retrouver. J'ouvre donc l'application, et vois que un premier point Ă apparaĂ®tre est devant mon casier. Oh non... Je m'y prĂ©cipite, craignant le pire. Et le pire s'est produit. Le cadenas est dĂ©verrouillĂ©, la porte ouverte... et mes rĂ©serves de viscères ont disparu ! Je savais que j'aurais dĂ» choisir un autre code que la date du dĂ©cès de Maurice, mon ancien poisson rouge ! Je suis vraiment trop facile Ă cerner ! Mais en mĂŞme temps, comment aurais je pu deviner que quelqu'un Ă l'AcadĂ©mie tenterait de s'emparer de mes affaires ? Enfin bon, je dois me dĂ©pĂŞcher de le retrouver. Un nouveau point apparaĂ®t sur mon Ă©cran. Les Ă©curies. Oh non ! Non ! NON ! Il ne va quand mĂŞme pas faire ça ! Je pique le meilleur sprint de ma vie pour atteindre le refuge d'Ellu. Et il l'a vraiment fait, ce petit c...! Il a vraiment tartinĂ© toutes mes rĂ©serves, soigneusement rĂ©coltĂ©es, sur Inferno, le cheval de la Mort, la maĂ®tresse de mon maĂ®tre. Je n'ai pas le temps de rĂ©parer ses bĂŞtises, mais je laisse un petit mot Ă la jeune femme pour lui expliquer la situation et m'excuser au nom de LĂ©o. Je continue la chasse au trĂ©sor pour retrouver LĂ©o. L'indice suivant, ou mon application pour ceux dans la confidence, me mène Ă la salle des spectacles. La mĂ©lodie qui en jaillit est belle, apaisante. Elle me rĂ©chauffe le cĹ“ur instantanĂ©ment. Notre barde gĂ©ant est vraiment un virtuose. J'hĂ©site Ă l'interrompre, mais dès qu'il me voit, il arrĂŞte de jouer. J'ai Ă peine le temps de commencer ma demande, qu'il me coupe, et je sens l'Ă©nervement dans sa voix, malgrĂ© sa douceur habituelle: — Tu peux m'expliquer pourquoi un garçon a dĂ©barquĂ©, piquĂ© mon archet et m'a dit qu'il le faisait parce que tu lui avais demandĂ© ? J'en ai besoin, je joue beaucoup moins bien avec un autre que lui. Je peste intĂ©rieurement. Je ne sais pas comme il rĂ©ussit Ă se repĂ©rer dans l'AcadĂ©mie, mais il arrive Ă semer comme il faut le chaos partout, comme Ă son habitude... J'ai dĂ» trop lui parler de cet endroit merveilleux. Enfin, je rĂ©cupère le fameux archet, que j'ai aperçu Ă l'entrĂ©e de la salle, je le rends au violoniste avec mes plus plates excuses, et je repars Ă la recherche de la petite terreur. Direction la bibliothèque, en espĂ©rant qu'il ne l'ait pas mis Ă sac. En passant Ă l'extĂ©rieur, je vois Zandra qui me hurle : — Tu diras Ă ton cousin que c'est très mal poli de tirer la queue des gens ! Surtout celle des femmes ! Mais oĂą s'arrĂŞtera-t-il ? J'angoisse de plus en plus pour ce qui va se passer. Et surtout, j'angoisse de rater la cĂ©rĂ©monie, avec toutes ces bĂŞtises. J'arrive devant les grandes portes de bois de la bibliothèque, et je les ouvre. Un silence règne dans cette salle dĂ©diĂ©e au calme, Ă la dĂ©tente et Ă l'Ă©tude. J'aperçois Malkym dans un coin, feuilletant un livre et griffonnant dans un carnet. Je lui demande s'il n'a pas vu LĂ©o. Et il me rĂ©pond: — Le petit gĂ©nie, c'est ton cousin ? Ah oui, je l'ai vu, il m'a mĂŞme aidĂ© Ă trouver la place parfaite pour ma bombe. — Co... Comment ça ta bombe ? Tu lui as quand mĂŞme pas parlĂ© de tous tes plans ? Il confirme de la tĂŞte mon intuition. Oh mon dieu, mais pourquoi ai je emmenĂ© LĂ©o ici ? — Bon, tu sais oĂą il est parti, au moins ? Il hausse les Ă©paules, et replonge le nez dans ses bouquins. Quand ce cauchemar va-t-il enfin se terminer ? Mon portable indique une salle de classe comme prochaine destination. J'espère que ce jeu du chat et de la souris va enfin se terminer ! Je passe d'abord devant notre trou noir Jilano, mais je sais qu'il n'a pas vu mon cousin, question de physique, puis devant Schrö qui essaye de sortir d'un casier. Pourquoi, je n'en sais rien, mais cela ne me regarde pas. Et enfin, je trouve LĂ©o ! Il a trouvĂ© comme dĂ©plier ma faux, mais je pense que cela ne fait pas longtemps, il y aurait eu plus de dĂ©gâts Ă dĂ©plorer si ça avait Ă©tĂ© le cas. Je lui demande d'abord gentiment de me rendre mon arme, et d'arrĂŞter les bĂŞtises. Mais Ă©videmment, bornĂ© comme il est, il ne m'Ă©coute pas. Alors, je dĂ©cide d'employer la manière forte. Je m'approche de lui, empoigne ma faux, et commence Ă la tirer vers moi. Mais cette tĂŞte de mule rĂ©siste. Et la catastrophe, la vraie, se produit. Accidentellement, je fauche LĂ©o. Son âme se dĂ©tache de son corps, mais j'arrive heureusement Ă la rattraper. Et c'est Ă ce moment que Lu', la directrice dĂ©barque. — Elinor ! Je sursaute et me tourne vers elle. Avant mĂŞme que je n'ouvre la bouche, elle me coupe : — Tu vas tout de suite rendre son âme Ă ce jeune homme ! Je doute que ton maĂ®tre t’ait demandĂ© de faucher quelqu’un de l’école pour t’exercer ! Je brandis ma faux, et veux m'expliquer, mais elle ne m'en laisse pas le temps. — Maintenant ! Puis elle se retourne. Je retourne Ă mon problème : j'ai dĂ©jĂ suivi le cours thĂ©orique pour redonner son âme Ă quelqu'un fauchĂ© par accident, mais ce n'est pas la mĂŞme chose en pratique, surtout quand je connais la victime. Mon maĂ®tre entre, un os en moins. Un humĂ©rus, je dirais. Mais il ne fait pas attention Ă moi. Il balaie la salle du regard, et s'en retourne par oĂą il est venu. J'essaierai de me renseigner plus tard sur ce qui lui arrive, mais pour l'instant, j'ai d'autres chats Ă fouetter. Je prends une profonde inspiration, me concentre et... Yes ! Du premier coup. LĂ©o rouvre les yeux, et me voit. Son visage revĂŞte son sourire espiègle de toujours. Je le prends dans mes bras. Il m'a fait vraiment peur, ce petit c...henapan. Et je regarde ma montre. Mince ! Plus beaucoup de temps avant la cĂ©rĂ©monie. Je me dĂ©pĂŞche d'aller rĂ©cupĂ©rer dans mon casier des vĂŞtements propres et cĂ©rĂ©monieux, et je rĂ©cupère Ă©galement ce type d'habits dans celui de JilA. Nous nous changeons en quatrième vitesse, et nous partons pour la clairière dans laquelle a lieu les Ă©vènements les plus importants. En chemin, une petite boule de poil tombe sur la tĂŞte de mon cousin. Un chuchoteur. Je le reconnais, c'est GaĂŻa. Je demande Ă LĂ©o de lui servir de transport et de se mettre dans un coin oĂą il ne dĂ©rangera pas pendant la cĂ©rĂ©monie. Il accepte tout de suite. Je pense qu'il a des remords pour ses actions durant la journĂ©e. La cĂ©rĂ©monie commence. Tout le monde est prĂ©sent. Un Ă un, les diplĂ´mĂ©s sont appelĂ©s. Et Ă la toute fin, qu'elle n'est pas ma surprise d'entendre mon nom. Je suis nommĂ©e dĂ©lĂ©guĂ©e des Ă©lèves de l'AcadĂ©mie ! Quel honneur ! Je rejoins Lu', toute guillerette. Lorsqu'elle me remet mon diplĂ´me, je souris de toutes mes dents. Je frissonne de bonheur lorsque j'entends que je fais dĂ©sormais partie de l'Ă©quipe pĂ©dagogique ! Je me sens honorĂ©e de la confiance que me portent Lu' et les autres Ă©lèves. Elle montre que je n'ai pas Ă avoir honte de moi, de qui je suis ici. J'aide les autres autant que je le peux, et ce n'est pas en vain. Je suis tellement fière. La cĂ©rĂ©monie s'achève. Et JilA a Ă peine le temps de me donner son dernier dĂ©fi qu'un Ă©vènement insolite se produit. Encore un… Des militaires vĂŞtus tout de rose dĂ©barquent. Mais, Ă©tonnement, j'en suis heureuse... Je me frotte les mains. Enfin ! Un peu d'action amusante. Je ramène LĂ©o Ă la maison, et je reviens me dĂ©gourdir. Ma faux me dĂ©mange. Je vais pouvoir faucher !
Tout d'abord, merci Ă toi d'avoir lu mon rĂ©cit jusqu'au bout. Oui, Ă©videmment que c'est Ă toi que je parle, Ă©lève de l'AcadĂ©mie ! Si tu te demandes si tout ce qui s'est passĂ© dans ce texte, est vrai c'est que tu es un nouvel Ă©lève, et la rĂ©ponse est oui. Les personnes prĂ©sentes ce jour lĂ pourront te le confirmer. Ensuite, tu dois connaĂ®tre quelques dĂ©tails : — Lorsque je dis que mon cousin est chahuteur, tu t'en es bien rendu compte, ce n'est pas au mĂŞme niveau que moi. Nous sommes de la mĂŞme famille, et nous nous ressemblons, certes. Mais mon espièglerie fait pâle figure Ă cĂ´tĂ© de la sienne. — En ce qui concerne Ellu et Inferno, les Ă©vènements ne se sont malheureusement pas rĂ©glĂ©s tous seuls. La cavalière n'a jamais trouvĂ© mon mot, uniquement celui que LĂ©o avait laissĂ© en Ă©crivant et signant Ă ma place, ce qui me valut de sĂ©vères remontrances de la part de Lu', d'Ellu, et de mon maĂ®tre. — Je n'ai pas volĂ© d'habits de JilA. J'en ai juste empruntĂ©. Et je n'ai pas non plus forcĂ© la serrure, il m'avait donnĂ© son code en cas de besoin. Enfin, tu dois te poser certaines questions comme : Pourquoi avait-elle des viscères dans son casier. Mais je ne peux pas te rĂ©pondre. Certaines choses doivent ĂŞtre tenues secrètes, et tu te portes mieux si tu ne sais rien. Cependant, ne te mĂ©prends pas ! Je ne cherche pas Ă t'interdire quoi que ce soit. Libre Ă toi de fouiner. Mais ne dis pas que je ne t'aurais pas prĂ©venu. Ah, une dernière chose. LĂ©o a tenu Ă vous Ă©crire quelque chose, donc je le laisse avoir le dernier mot (pour une seule et unique fois) :
Salut à tous ! Bon bah... c'est Léo. Si je tiens à vous écrire aujourd'hui, c'est parce que j'aimerais m'excuser. En lisant le texte de ma cousine, je me suis vraiment rendu compte à quel point j'ai été détestable lors de ma première visite. Alors je vous demande pardon. A tous. A toi Ellu, pour Inferno. A toi, Vic, pour ton archet. A toi Lu', pour le souk que j'ai créée dans ton Académie. Et surtout, à toi Eli, parce que j'ai été un sale gosse. Donc, du fond du coeur, je suis vraiment désolé. Avec le recul, je vois à quel point vous êtes tous des personnes incroyables. Uniques. Elinor a de la chance de vous connaître. Et je vois qu'elle est plus heureuse depuis qu'elle vous a rencontré. L'Académie a changé quelque chose dans sa vie, et en la voyant, sur l'estrade, heureuse d'avoir été choisie par des personnes qu'elle admire et apprécie, cela a été flagrant. Alors merci. J'espère que vous me laisserez vous rendre visite de nouveau, pour que je puisse apprendre à vous connaître tous, en bonne et due forme. Peut-être même qu'un jour, je rejoindrais les bancs de vos salles de classe. Restez comme vous êtes, vous êtes géniaux. A bientôt j'espère, Léo
P.S. : Prenez soin de ma cousine. Je sais qu'elle pourra compter sur vous, comme vous pouvez compter sur elle Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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