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ElinorFaucheuse![]() Spectacles![]() L'histoire des Faucheuses
![]() ![]() Un duel déchirant(par Elinor et Faucheuse)Des ronces apparaissent sous mes pieds… à moins que ce ne soit moi qui apparaisse au-dessus d’elles… Je ne sais pas. Je ne parviens pas à comprendre ce qu’il m’arrive. Je suis perdu depuis plusieurs mois… Perdu dans ma mission, perdu dans ma vie… Ma vie qui n’a plus de sens… Invoqué depuis le lieu où j’ai trouvé refuge, arraché d’un monde pour atterrir sur un autre. Un monde que je parviens pas à reconnaître. J’ai beau en avoir parcouru des dizaines, je ne parviens pas à trouver mes repères, même après que la désorientation se dissipe. Je sens un lien qui m’unit à quelqu’un… ou quelque chose que je ne connais pas. Et par ce lien, je comprends que je suis là pour me battre. Me battre pour… Je secoue la tête. Je n’arrive pas à en savoir davantage pour l’instant. Me battre… Très bien… Me battre… Je ne crois pas que je parviendrais à vaincre qui que ce soit. Je suis épuisé par tout ce qu’il m’est arrivé récemment. Les derniers mois ont été… un peu trop chargé émotionnellement. L’adversaire qui me sera opposé, quel qu’il soit, n’aura qu’à mettre fin à mon supplice. Je m’assois sur une grosse racine et regarde les alentours. Je suis dans une épaisse forêt inhospitalière. La lumière du jour passe difficilement entre le branchage serré, mais il me semble que le soleil est couchant. Si mon opposant tarde à arriver, j’aurais l’avantage de la nuit. Je n’ai nul besoin de torche pour voir dans l’obscurité. Je chasse cette pensée, mais elle revient aussitôt. Le lien me crée malgré moi une volonté de vaincre et la racine, sur laquelle j’ai posé mon céans semble se mouvoir et me relever. S’il le faut vraiment...
Je suis prête. Je le sais. Elle m'a préparé pour ce jour. Elle a mis toute sa confiance en moi. Elle sait que je ne La décevrai pas. Et ça sera le cas. Il est hors de question que j'échoue. Je n'ose imaginer ce qui arrivera si c'est le cas... Des doutes m'envahissent tout à coup. Mais je freine l'émulation de mon cerveau. Je n'ai pas le droit d'y penser. Je n'ai pas le droit de perdre. Alors je gagnerai. Lorsque j'arrive là où Elle m'a envoyée, je ne connais rien, je ne reconnais rien. Je ne sais pas où je me trouve. Je sais simplement que je vais devoir trouver mon adversaire, et l'éliminer. Cela fait si longtemps que je m'entraîne dans ce but... Je sais que j'ai des prédispositions à accomplir ma mission, mais Elle n'a pas voulu que je me repose sur mes acquis. Alors je me suis entraînée, sans relâche. Et aujourd'hui, je suis prête à combattre pour Elle. Quelles-sont Ses motivations ? Je ne sais pas, et je ne veux pas le savoir. Si Elle le fait, c'est parce qu'Elle a de bonnes raisons, alors j'obéis. Je marche longtemps, je perds la notion du temps. Je ne sais pas où je vais, je sais juste qu'Elle guide mes pas. Je Lui fais entièrement confiance. Elle m'a guidée, Elle m'a aidée, Elle me mènera là où je dois aller. Et je vaincrai pour Elle. J'en suis sûre. Alors que je continue de marcher, cherchant ce que je dois chercher, j'aperçois une silhouette, grande, noire, qui se dresse au milieu de nulle part. Et je sais que c'est lui. Lentement, je rapproche ma main de mon arme. Je dois être prête à agir à tout instant. Je n'aurai pas le droit d'échouer, quoi qu'il arrive, alors je ne peux pas louper le coup d'envoi. Il suffit qu'Elle me donne un simple signal, et je verrai si tous mes efforts ont porté leurs fruits.
VoilĂ mon adversaire qui vient d’arriver. Je suis aussitĂ´t troublĂ©. Son allure me rappelle celle de ma dĂ©funte protĂ©gĂ©e. Le plus gros Ă©chec de toute mon existence. Et Ă mesure qu’elle s’approche, je me rends compte que cet ĂŞtre a bien plus que son allure. — Ne te laisse pas duper… Voici le champion de mon adversaire… me susurre une voix rauque directement Ă mon esprit. — Est-ce toi qui m’a amenĂ© ici ? pensĂ©-je. — Je t’ai choisi comme champion. Pour ĂŞtre Ă la hauteur de celui de mon adversaire… — Je ne suis pas un esclave. Mais malgrĂ© moi, mon poing s’ouvre… et dans ma main apparaĂ®t un grand bâton de bois. Je le regarde intriguĂ©. Ce n’est pas mon arme habituelle. Elle lui ressemble, mais ce n’est pas elle. Mon arme est noire… le bois du manche a Ă©tĂ© brĂ»lĂ© de l’intĂ©rieur par les flammes infernales. Et pourtant, je me sens intriquement liĂ© Ă elle. D’une simple volontĂ©, une longue lame en surgit, transformant le bâton en large faux. Pourquoi cette connexion ? Je sens la volontĂ© implacable de l’être qui m’a invoquĂ©. Je ne sais faire autrement que de me prĂ©parer au combat. Je tente de rĂ©sister. En vain. Ma seule rĂ©ussite est de sentir mon esprit se dĂ©chiqueter dans une atroce souffrance. Puisque je n’ai pas le choix, je dĂ©cide d’accomplir la volontĂ© de cet ĂŞtre dont j’ignore tout, espĂ©rant qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle ruse de mon ancienne maĂ®tresse. Mais je sais qu’il va ĂŞtre difficile d’affronter mon adversaire, alors qu’il semble avoir la capacitĂ© de prendre d’autres traits. En l’occurrence, il a choisi de revĂŞtir l’apparence de mon âme sĹ“ur. J’espère parvenir Ă trouver la force de combattre malgrĂ© le trouble que cela me provoque. Et je compte bien lui faire regretter cette sournoiserie. L’apparence d’Elinor ne lui appartient pas !
Je sens que je vais adorer ce moment. Cette situation est tellement magnifique, incroyable ! Ce jour marquera la fin de mon ancien serviteur qui s'est rebellĂ© ! Et quoi de mieux que son ancienne apprentie elle-mĂŞme pour causer sa chute ? Je vais me rĂ©galer ! D'autant que la perte de ce duel me permettrait de priver cette... nouvelle "divinitĂ©" qui ose se dresser contre moi. DĂ©cidĂ©ment, cette journĂ©e s'annonce parfaitement. Alors que je suis plongĂ©e dans mes pensĂ©es, mon loyal sous-fifre pĂ©nètre dans la pièce. Remarquant certainement mon sourire carnassier, il me demande : — Mais... Comment pouvez-vous ĂŞtre certaine qu'Elinor vaincra ? Ne pourrait-elle pas retrouver la mĂ©moire au cours du combat contre lui ? — Elle ne le fera pas pour la simple et bonne raison qu'elle n'a pas le droit de perdre. Depuis qu'elle a perdu la mĂ©moire, elle croit rĂ©ellement qu'elle me doit tout, sans mĂŞme se douter qu'elle a Ă©tĂ© mon ennemie. Elle sait aussi que si elle perd, les consĂ©quences pour elle seront... DĂ©testables. Alors, elle vaincra. Tu connais sa puissance. Tu sais qu'elle est plus puissante que lui, mĂŞme en ayant perdu la mĂ©moire. Elle vaincra. Maintenant, laisse moi profiter du spectacle — Bien MaĂ®tresse. Et quel spectacle... Je vais assister Ă l'anĂ©antissement de deux de mes plus fĂ©roces ennemis. Rien ne pourrait ĂŞtre plus plaisant. Je donne Ă Elinor le signal qu'elle attend. Que le duel commence !
Ça y est. Voici le signal. Enfin. Je vais pouvoir faire mes preuves. Je vais pouvoir l'anéantir, et servir sa tête sur un plateau d'argent. J'empoigne mes kamas, et je me jette sur lui. Que le duel commence.
L’être frappe avec une Ă©tonnante cĂ©lĂ©ritĂ©. Je parviens Ă peine Ă dĂ©tourner l’attaque avant qu’elle ne m’assène un second assaut. Je suis abasourdi. Ses mouvements sont… Non, je refuse d’y croire. Elle parvient Ă copier le moindre de ses mouvements. De quelle magie s’agit-il ? — Tu peux vaincre cette engeance, petite faucheuse. Tu dois la vaincre. — Je suis immortel. Je n’ai rien Ă craindre d’elle ! — Le crois-tu vraiment ? Et mon invocatrice a raison. Lorsque l’une des lames atteint mon bras, je pousse un hurlement. Je sens la magie de l’arme pĂ©nĂ©trer mes chairs et me dĂ©truire un peu de l’intĂ©rieur. Je suis loin d’être nĂ© de la dernière pluie. Elles ont Ă©tĂ© enchantĂ©es pour causer MA perte ! Et j’en dĂ©duis aussitĂ´t que l’Adversaire n’est autre que la Mort, mon ancienne dĂ©esse. Qui d’autre pourrait vouloir ma mort ? Se peut-il alors que cet ĂŞtre soit rĂ©ellement Elinor ?
Mes mains se crispent. L’affrontement est à peine commencé que mon champion est déjà en difficulté. Il vient de réaliser que c’est bien son ancienne apprentie qu’il affronte. Et déjà sa volonté empêche la mienne de le forcer au combat. Il esquive et pare autant qu’il le peut mais n’ose porter la moindre attaque. Je maudis la déesse d’avoir choisi cet opposant-là contre la Faucheuse. Comment a-t-elle pu deviner que j’allais le choisir, lui ? Je vais devoir l’assister, car il ne doit pas échouer. J’ai bien trop à perdre. Je clos mes yeux et envoie toute l’énergie que je peux fournir vers mon guerrier.
Quel moment exquis ! Je me délecte de tout ce qui se passe. Faucheuse a apparemment découvert qu'il se battait contre son apprentie. Enfin... L'ombre de son apprentie. Elle n'est plus celle qu'il connaissait, maintenant qu'elle ne se souvient plus de rien. Cela est tout bonnement extraordinaire. La victoire est pour nous, cela ne fait aucun doute. Il ne se bat même plus, il ne fait que se défendre. Mais elle est bien plus puissante que lui. Elle a toujours été plus puissante. La seule chose qui pourrait lui porter préjudice, c'est son incapacité à cerner l'adversaire. Elle se bat mécaniquement, sans porter l'attention qu'il faudrait au comportement de son adversaire. Mais ce dernier est tellement faible... Il ne peut pas la vaincre. Sa blessure l'empêche de se mouvoir facilement, le combat ne durera pas très longtemps ! J'ai tellement hâte de voir Elinor donner le coup fatal... De voir le maître contempler une dernière fois son ancienne apprentie, alors que celle-ci ne le reconnaît même plus. Et que dire de mon ennemi... Il payera enfin et regrettera de m'avoir rencontrée... S'il ne le fait pas déjà . Tout à coup, mon attention est de nouveau happée par le combat qui se déroule. J'espère que ce qui vient de se passer n'influencera pas son issue...
Un coup après l'autre. Je frappe, encore et encore. J'arrive même à le blesser. Pour une raison que j'ignore, il se défend à peine. Il y a comme une émotion incompréhensible dans ses yeux, comme s'il me voyait comme une autre personne... Mais je ne dois pas me préoccuper de ça. Ma seule pensée doit être tournée vers mon objectif, le battre. Alors, je recommence mon manège. Le frapper, encore et encore, esquiver les quelques coups qu'il essaie de me frapper... Tout à coup, je vois une nouvelle lueur dans ses yeux. Quelle peut-elle être ? Non, je n'ai pas le temps de me poser la question. Un seul détournement d'attention peut causer ma perte. Et je ne dois pas perdre. Je ne dois... Pas perdre... Une douleur me transperce le bras. Comment a-t-il pu me blesser ? C'est impossible... Et pourtant, je sens le sang couler sur ma peau. Il a profité des quelques secondes que j'ai utilisé à me reconcentrer pour me toucher. Quelle idiote je suis... Ca n'aurait pas dû être possible. Je l'entends dans ma tête... Je l'entends hurler son mécontentement. Cet incident ne doit pas influencer la tournure du combat, je le sais. Si je ne réussis pas, elle me le fera payer. Il faut à tout pris que j'empêche que cela arrive. Alors, je fais fis de la douleur, et j'attaque de nouveau. Je l'emmènerai jusqu'à la tombe ! Et la sienne, de préférence.
Au moment oĂą je sens une mystĂ©rieuse Ă©nergie pĂ©nĂ©trer chaque fibre de mon ĂŞtre, je me sens revigorer et je parviens Ă toucher Elinor, malgrĂ© moi. Je ne veux pas lui faire du mal. Elle ne me reconnaĂ®t pas pour des raisons que j’ignore, mais je ne veux pas… je ne PEUX pas l’abattre comme semble me l’ordonner la volontĂ© qui tente de supplanter la mienne. — Elinor, je t’en prie. Je ne veux pas faire cela. Tu ne me reconnais pas ? Un nouveau mouvement de kamas m’apprend qu’elle prĂ©fère m’ignorer. Mais pourquoi ? Et comment peut-elle seulement ĂŞtre en vie ? Le rituel avait Ă©chouĂ©. Son âme n’avait pas rĂ©ussi Ă intĂ©grer son corps. Alors, j’avais placĂ© son corps dans la clairière oĂą elle aimait tant se reposer pendant ses balades Ă cheval… protĂ©gĂ©e par un sortilège créé spĂ©cialement pour elle par une connaissance d’un autre monde. Sans âme, nul ne peut exister ! MĂŞme mon ancienne maĂ®tresse, la DĂ©esse elle-mĂŞme, n’aurait pas pu contourner les règles Ă©lĂ©mentaires qui rĂ©gissent la vie et la mort. Me serais-je trompé ? Le rituel avait-il rĂ©ussi ? Mais alors, pourquoi ne s’était-elle pas Ă©veillĂ©e Ă sa nouvelle chance… Ă notre nouvelle chance. Un kama frappa ma jambe, me forçant Ă mettre un genou Ă terre.
Mes forces n’ont renversé l’équilibre du combat que pour une période courte. Mais la plus grande faiblesse de mon combattant n’est autre que son adversaire. L’affection qu’il lui porte est bien trop grande. Son ancienneté, ses connaissances, tout ce qui aurait pu lui donner un avantage… Il refuse de les utiliser. Je désespère. S’il perd… la Déesse du royaume des morts l’emportera et je perdrais tout. Je ne peux l’accepter. Mais je ne trouve pas d’échappatoire.
J’assène mes coups, encore et toujours, les uns après les autres. Il me dit quelque chose que je ne comprends pas. Il m'appelle par mon nom, s'Ă©tonne que je ne le reconnaisse pas... Comment pourrais-je le reconnaĂ®tre ? Je ne sais pas qui il est, et je ne l'ai jamais vu, j'en suis certaine. Je me souviendrais si c'Ă©tait le cas ! Je le touche Ă la jambe, il pose un genou Ă terre, certainement Ă cause de la douleur. Ça y est, je vais enfin pouvoir achever ce combat! Je vais enfin pouvoir accomplir le souhait de ma maĂ®tresse. Je pousse un cri fier avant d'assĂ©ner le coup fatal. HĂ©las, il est plus rapide que moi et, malgrĂ© sa souffrance, il me touche avec son arme. Je hurle de douleur. Cette fois, c'est ma cuisse qui est blessĂ©e. Mais, encore une fois, je dois faire fi de la douleur, je ne peux pas le laisser gagner. Je me suis laissĂ©e surprendre, mais il est toujours Ă terre, et je peux l'achever comme je le dois. Je lève mes deux kamas comme il se doit, bien au dessus de la nuque afin de faire le travail proprement. — Attends. Je dois parler Ă mon adversaire d'abord pour.. discuter du prix et de la victoire.
Je jubile ! MalgrĂ© ses erreurs idiotes et ses blessures d'une gravitĂ© plutĂ´t Ă©levĂ©e, Elinor a rĂ©ussi. Elle a battu. Elle s'apprĂŞte mĂŞme Ă tuer son ancien maĂ®tre. Mais... je dois la retenir. Juste un petit instant. Pour ĂŞtre certaine du prix que devra me payer mon ennemie. Nous l'avions convenue avant d'invoquer nos champions respectifs, mais je veux ĂŞtre certaine qu'elle respectera bien son engagement. Et, si elle ne le fait pas, je m'assurerai qu'elle le regrette amèrement. On ne rompt pas une promesse faite avec moi, Ă fortiori lorsqu'elle concerne les âmes des enfants de mon interlocuteur, sans en payer le prix ! Nous ne serons Ă©videmment pas obligĂ©s d'en arriver Ă de telles extrĂ©mitĂ©s... Et je dois m'assurer que cela n'arrivera pas. Alors, je la contacte. — Comme on se retrouve... Cela fait tellement longtemps que j'attends ce moment.
La DĂ©esse de la Mort me convoque. Je n’ai pas le choix. Je l’ai dĂ©fiĂ© et j’ai perdu. Des racines s’élèvent du sol devant elle. Ses racines de plus en plus nombreuses s’entremĂŞlent et finissent par former une forme Ă peu près humanoĂŻde. Puis, ces racines se dĂ©tachent du sol et prennent ma forme, achevant ma tĂ©lĂ©portation. Je suis terrifiĂ©e… Je n’ose mĂŞme pas lever les yeux vers cet ĂŞtre qui a tout pouvoir dans son royaume. — Alors… As-tu apportĂ© ce dont nous avions convenu ? Je tends mes deux mains vers elle. Au-dessus de mes paumes flottent quatre boules de lumière. — Il me semble que nous nous Ă©tions mis d’accord sur six… Je ferme les yeux, tandis que des larmes y montent. Dans ce combat, j’aurais pu rĂ©cupĂ©rer l’âme de ma dĂ©funte mère. Ă€ la place, je perds celles de la moitiĂ© de mes enfants. Deux autres boules de lumière surgissent du sol et rejoignent les autres.
Les lames s’abattent sur ma gorge, faisant s’écouler mon sang, et je m’effondre au sol. Incapable de bouger, je ne peux voir qu’Elinor s’éloigner, triomphante, et apparemment fière de l’être. Je l’entends louer les mĂ©rites de sa maĂ®tresse… mon ancienne maĂ®tresse. Ainsi, elle a fini par gagner et est parvenu Ă la corrompre ? Il n’y a plus d’espoir… Mais alors que je sens mes dernières forces me quitter, je vois une boule de lumière quitter le sol et me frapper de plein fouet, guĂ©rissant mes blessures presque instantanĂ©ment. Comment est-ce possible ? De quelle magie s’agit-il ? Qu’est-ce qui peut ĂŞtre plus puissant que la mort elle-mĂŞme ? Mon invocatrice apparaĂ®t dans un ballet de plantes qui surgissent de la terre. Ses yeux sont terreux, sa peau rocailleuse… Il ne s’agit pas d’une sorcière. — Je suis la fille de la nature, Faucheuse. Et le prĂ©sent que je t’ai donnĂ©, fais de toi l’un de mes fils. Nous avons encore un long combat Ă mener. La mort a gagnĂ© cette fois-ci, mais nous pouvons encore l’emporter. Relève-toi et accompagne-moi... Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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