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Faucheuse![]() Spectacles![]() ![]() ![]() La Recherche d’un indice(par Faucheuse)Un crissement désagréable se fit entendre puis la cassette reprit sa lecture. « Non, bien pire que ça, bien pire… J’ai toqué à la mauvaise porte... » Puis, après un long silence inquiétant, une nouvelle phrase se fit entendre. « Que… Que faites-vous là  ? Nico ? Tu parles à qui là  ? Non, je vous en prie… Ne... » Puis, une détonation, puis la lapine qui suppliait son ami de répondre, même si elle savait déjà par avance ce qu’il s’était passé.
Connie appuya à nouveau sur le bouton de retour arrière. Elle rembobinait pour la vingtième fois, au bas mot. Elle avait pris un parti radical, elle retrouverait coûte que coûte l’assassin de son ami. Son travail habituel était de retrouver des personnes disparues, mais elle avait déjà travaillé avec la police sur des meurtres et se sentait capable de surmonter cette difficulté. Il le fallait, ne serait-ce que pour rendre hommage à Nicolas.
Un homme s’approcha de la lapine, qui dissimulait son apparence sous son chapeau et son grand imperméable. Il portait un t-shirt sur lequel se trouvait le logo du laboratoire, un circuit imprimé anthropomorphe au volant d’un bolide. Il paraissait prêt à bondir sur un circuit de course. Ce logo était censé signifier qu’ils réglaient les problèmes informatiques en quatrième vitesse, mais c’était surtout leur matériel de transfert de données qui intéressait Connie.
— Mademoiselle Paquelin, je peux vous aider ? Nos ordin...
— Ne vous inquiétez pas pour moi, le coupa-t-elle, je fais bien plus confiance en mon audition qu’en vos logiciels.
— Mais vous réécoutez cette bande en boucle depuis plus d’une heure. Laissez-nous au moins traiter la bande pour rehausser les bruits de fond…
Connie se renfrogna mais accepta. Elle ne voulait pas d’aide, mais elle était dans une impasse dès le début de son enquête. Impossible seule de déterminer ne serait-ce que la provenance de l’appel, qui avait été passé avec un téléphone portable. Elle laissa donc l’ingénieur faire son travail, puis moins d’une heure plus tard, écouta à nouveau la bande son qui avait été nettoyé du dialogue qu’elle connaissait désormais sur le bout des doigts. Le fond sonore avait été amplifié et la lapine put entendre le son significatif d’une corne de brume.
Un bateau ! Il se trouvait donc tout près d’un littoral. Mais l’indice était quand même mince. Elle n’allait pas faire le tour de tout le littoral de la planète. D’autant plus que la capacité de voyager du Père Noël était sans nulle comparaison. Connie réfléchit longuement. Elle ne savait pas quoi faire. L’ingénieur lui proposa une barre de céréales chocolatée. Elle déclina poliment l’offre et sortit de sa poche une carotte qu’elle croqua à pleines dents. L’homme, décontenancé, haussa des épaules avant de laisser l’enquêtrice à ses pensées. Au bout de quelques minutes, elle décida de poursuivre son enquête ailleurs.
Le Père Noël, contrairement aux idées reçues, ne stockait pas l’intégralité de ses jouets dans son traîneau le soir de Noël. Il avait la bonne idée d’avoir des entrepôts un peu partout sur le globe. Et il se trouvait que quatre d’entre eux se trouvait non loin de ports. La piste était peu solide, mais au moins elle existait. Connie abandonna alors le laboratoire pour se rendre à l’aéroport. Sa destination ? Le célèbre pays des kangourous.
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