L'Académie de Lu





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Mélilémots (paragraphe, totem...)

Mélilémots (céréales, kangourou...)

Mélilémots (champ lexical de la plage)

Mélilémots (exquis, arbitre...)

Défi surprise mélilémots


Des mots infernaux

(par GaĂŻa Gil'Sayan)
(Thèmes : MĂ©lilĂ©mots 1 / MĂ©lilĂ©mots 2 / MĂ©lilĂ©mots 3 / DĂ©fi surprise mĂ©lilĂ©mots / MĂ©lilĂ©mots 4)



La pièce était plongée dans l’obscurité et le silence. La seule fenêtre, proche du plafond, recouverte de lierre, ne laissait pas passer la moindre trace de lumière. Des immenses étagères remplies de centaines de livres étaient alignées contres les murs, la plupart recouvertes d’une fine couche de poussière. Une porte, minuscule a côté des titanesques bibliothèques, n’avait pour poignée qu’une plaque de métal, gravée d’un symbole en partie effacé par la rouille et le temps, pouvant aussi bien être un masque de pharaon qu’un crâne de pirate.

Un bruit discret résonna dans le silence. La porte bougea, sous une très faible pression, mais ne s’ouvrit pas. Des voix faibles se firent entendre. Des coups firent grincer la porte, mais elle refusa toujours de s’ouvrir. Les voix se firent à nouveau entendre. Les coups reprirent, de plus en plus insistants.

Un rayon de lumière argentée s’infiltra entre les branches de lierre. Des petites pattes se posèrent sur la vitre, depuis l’extérieur. Le petit animal continua d’arracher les branches, et au bout de quelques minutes, réussi à dégager complètement la lucarne. S’appuyant de tout son poids sur celle-ci, il réussit a l’ouvrir et emporté par son élan, il bascula en avant et tomba dans la pièce en poussant un petit cri.

Les coups sur la porte cessèrent.

La petite créature finit sa chute dans un tas de poussière et de sable, soulevant un petit nuage sous lequel elle disparu.

Les voix se firent Ă  nouveau entendre.

Sortie de son nuage, la petite bestiole se mit à avancer vers la porte, soulevant un peu plus de poussière a chaque pas. Elle semblait nager dans une mer de saleté déposée par le temps. Arrivée devant la porte, elle posa sa petite patte dessus. La porte ne bougea pas.

Les coups reprirent, plus doucement.

La bestiole se mit elle aussi à frapper doucement en suivant le même rythme. Les coups de l’autre côté cessèrent. Elle recula de quelques pas, prit son élan et sauta. Elle s’agrippa au mur et commença à escalader tant bien que mal ce qui semblait être pour elle pareil à une falaise de pierre sombre. Arrivée a la hauteur de la plaque de métal, elle se mit à la frotter, faisant tomber tout le sable, la terre et la poussière, et révélant un étrange symbole. Elle frappa trois fois avant de se pencher vers le minuscule espace entre la porte et le mur, en chuchotant quelques mots.

Trois coups sur la porte se firent entendre.

Une voix prononça un dernier mot et le symbole se mit à briller doucement. La petite créature sauta du mur et atterrit à nouveau tête la première dans le sable et la poussière. La porte s’ouvrit, révélant deux silhouettes vêtu de large manteau à capuche, seulement éclairées par une lanterne. La petite créature sorti de la poussière et du sable avant de se tourner vers elles.

« L’étape de la porte, c’est fait. Vous ĂŞtes prĂŞte Ă  surmonter l’étape suivante ?

— Bien sur qu’on est prĂŞte ! rĂ©pondĂ®t une jeune fille en enlevant sa capuche après ĂŞtre entrĂ©e dans la pièce, rĂ©vĂ©lant des cheveux blonds retenus en une queue de cheval. Tu en as mis du temps Ă  arriver, GaĂŻa. Tu t’es perdue ?

— Très drĂ´le… Tu as dĂ©jĂ  essayĂ© d’enlever rapidement du lierre accrochĂ© Ă  un mur depuis des annĂ©es ? C’est encore pire que d’essayer de sĂ©parer une Ă©toile de mer de son rocher ! »

La deuxième silhouette laissa échapper un rire avant d’entrer à son tour et de poser sa lanterne au sol. La porte se referma lentement dans un lourd bruit métallique.

« Selon les informations que j’ai pu récupérer, il y a environ huit mille livres ici… j’espère que vous êtes prêtes à lire rapidement. »

La jeune fille blonde plia légèrement les yeux en inspectant les immenses étagères.

« Bon… les filles, au travail ! »


Les livres étaient recouverts de poussière.

La très faible lumière de la lune et celle de la lanterne suffisait à peine a rendre lisible les titres, nombreux à être déjà en partie estompé par le temps et le manque d’entretien. Certains, plus récents, plus résistants, plus soignés, étaient toujours facilement déchiffrables, tandis que d’autres étaient complètement illisible, effacé, leurs couvertures avaient été purifiées de toutes traces d’écriture par les années.

La jeune fille blonde déchiffrait tant bien que mal le plus de titres possible. Gaïa courait le long des étagères, soulevant un nuage de poussière derrière elle, sautant parfois d’un étage à un autre comme un kangourou, passant d’une bibliothèque à une autre, parcourant les meubles en diagonale, s’arrêtant de temps en temps devant un livre précis, le regardant comme un arbitre évaluant la qualité du dos et de la reliure avant de reprendre sa course. De l’autre côté de la pièce, la jeune femme n’avait pas enlevé son manteau et sa capuche. Elle parcourait les titres du regard, sortant parfois un livre pour l’ouvrir, feuilleter quelques pages, lire quelques paragraphes, avant de le reposer et de continuer sa recherche.

Gaïa s’arrêta net devant un livre avant de se tourner vers la jeune fille blonde.

« Eh, No’, viens voir ! »

L’intéressée s’approcha.

« Qu’est ce qu’il fait lĂ  ce livre ? demanda la petite crĂ©ature.

— Aucune idĂ©e… qui sait pourquoi ces livres sont lĂ . Ils ont Ă©tĂ© mis lĂ , c’est tout. Certains depuis plus longtemps que d’autres.

— Oui, mais regarde… »

Elle sorti le livre de l’étagère. No’ l’attrapa et commença à le feuilleter.

« Un livre de jeu… c’est rigolo.

— Tu vois ? Qu’est-ce qu’il fait lĂ  ? Ça n’a jamais reprĂ©sentĂ© de danger pour personne, si ?

— Il faut croire que ça ne plaisait pas Ă  tout le monde... elle continua de feuilleter le livre. Tu veux apprendre Ă  crĂ©er ton propre phĂ©nakistiscope ?

— Mon propre quoi ?

PhĂ©nakistiscope. Regarde, il faut juste de la colle, des ciseaux et des crayons. Tu a mĂŞme des modèles pour dessiner un totem amĂ©rindien qui danse ou une Ă©toile de mer qui chante !

— Mouais… il y a pas des recettes de cookies plutĂ´t ? »

A l’autre bout de la pièce, l’autre jeune fille éclata de rire, et No’ poussa un soupir avant de se tourner vers la petite bestiole.

« Tu ne penses vraiment qu’à manger ! Tu vas avoir plein de caries si tu continues !

— Les caries ne me font pas peur et elles ne m’auront jamais !

— C’est ça, c’est ça… lança la jeune fille depuis l’autre bout de la pièce. Maintenant, reine du sucre, et si vous et votre amie la princesse du bricolage pour enfants repreniez la recherche ? Ce n’est pas que cet endroit me dĂ©plaĂ®t, mais… je ne tiens pas spĂ©cialement Ă  rester ici trop longtemps, sauf si vous avez l’intention d’organiser un dĂ©bat sur la linĂ©ature plus ou moins Ă©levĂ©e des illustrations de livres de jeux pour enfants.

— Très drĂ´le…

— Aller GaĂŻa, intervint No’, il nous reste du boulot ! »

Elle reposa le livre, et toute les trois se remirent a chercher.


La jeune fille qui avait toujours son manteau et sa capuche feuilletait rapidement de plus en plus de livres, tous très différents. Des fins, des énormes, des reliés, des brochés, des très anciens, des qui l’étaient beaucoup moins. Elle venait de reposer un épais livre à la couverture abîmée quand un autre attira son attention. Un livre très fin, qu’elle attrapa, révélant une couverture recouverte d’une couche de peinture blanche. Elle resta de longues minutes immobile, incapable d’ouvrir le livre ou de le reposer. No’ s’approcha

«Tu as trouvĂ© quelque chose ? »

Voyant qu’elle ne répondait pas, elle continua d’avancer, et voyant qu’elle ne réagissait pas, elle attrapa l’étrange livre et se figea a son tour.

A l’autre bout de la pièce, la petite créature stoppa net sa course.

« No’ ? Les filles, ça va ? »

Elle commença à sauter d’une étagère à une autre avant de remarquer le livre et de s’arrêter brutalement. Inquiète, elle reprit sa course et arriva aux pieds des deux jeunes filles.

«Eh, les filles ! Bougez ! Aller ! S’il vous plaĂ®t, me laissez pas toute seule ! »

De plus en plus paniquée, elle regarda autour d’elle. Elle se précipita vers le seul objet qu’elle repéra et réussit à traîner le lourd manteau sombre du bout de la pièce jusqu’aux deux filles, toujours aussi immobiles que des statues. Elle fit passer une manche à gauche des pieds d’une des filles, et continua de traîner l’autre bras jusqu’à arriver derrière elle pour ramasser la première. Elle commença à reculer, tirant sur les manches et tendant petit à petit le manteau. Elle glissa dans le sable, mais continua de reculer comme tirant de toute ses forces sur son câble de remorque improvisé. Le manteau se tendait de plus en plus, et elle avait de plus en plus de mal à reculer, quand les pieds de la jeune fille glissèrent. Elle bascula en avant. Son mouvement lui arracha le livre des mains et elle renversa l’autre jeune fille, qui lâcha le livre à son tour. Il tomba lourdement sur le sol, bien plus lourdement que son épaisseur ne le laissait imaginer. Emportée par son élan, la petite créature glissa et tomba à nouveau tête la première dans le sable et la poussière.

No’ reprit ses esprits au moment où elle toucha le sol. Voyant une silhouette tombée vers elle, elle s’écarta le plus vite possible en roulant précipitamment sur le côté, soulevant un nuage de sable. L’autre fille tomba sur le sol avant d’être à nouveau capable de bouger. No’ se releva difficilement, d’un air qui aurait pu sembler flâneur si elle n’était pas en réalité complètement sonnée. La petite créature se releva à son tour avant de se précipiter vers les deux filles.

« Vous allez bien ? »

No’ hocha la tête, et s’approcha de son amie, toujours au sol. Sa capuche ne s’était pas enlevé. Elle se releva avec difficulté, sa main droite tenant son poignet gauche.

« Ça va… ça va… je crois.

— Ton… ton poignet ! s’exclama la petite crĂ©ature, toute tremblante

— Ça va aller. C’est plus cette chose qui m’inquiète »

Toute les trois se tournèrent vers le livre, toujours au sol, les pages pliées par la chute. La peinture blanche avait viré au gris.

«Il… il était blanc quand je l’ai pris. »

Gaïa s’approcha.

«Il a bronzĂ© ?

— GrisĂ© plutĂ´t, non ? proposa la jeune fille blonde

— T’as compris ce que je voulais dire, No’ !

— En tout cas, je ne m’approche plus ce truc. annonça l’autre jeune fille

— Moi non plus. Les livres qui sont ici ne le sont pas pour rien.

— Je n’ai pas envie d’essayer non plus ! »

No’ ramassa son manteau et le secoua pour en enlever le sable et la poussière.

«Il faut qu’on s’en aille le plus vite possible. Il faut qu’on trouve ce qu’on est venues chercher, et vite»

Les deux autres hochèrent la tête.


Aucune ne parlait. Le silence était revenu, seulement troublé par le bruit des pas et des pattes sur les étagères. Le temps passait. Elles continuaient toutes de chercher, en évitant le moindre contact avec les livres. No’ et Gaïa passaient de plus en plus vite devant chaque ouvrage, revenant parfois en arrière pour relire certains titres. De l’autre côté de la pièce, leur amie avançait toujours au même rythme, mais ne sortait plus aucun livre des étagères. Elle poussa un soupir et commença à se retourner quand un éclat argenté dans son chant de vision la fit s’arrêter net.

« Les filles… je crois que j’ai trouvé »

Elle sortit un lourd livre de la bibliothèque. Les deux autres s’approchèrent et Gaïa sauta sur son épaule, avant d’observer le livre en question. La couverture semblait faite d’un étrange métal brillant d’un éclat argenté, tout en restant plus léger que le papier. Elle semblait être complètement dépourvue d’écriture. Au dos, un étrange symbole était gravé.

« On dirait un circuit Ă©lectronique, non ? » fit remarquer GaĂŻa.

Sur le plat avant du livre, un autre dessin était gravé. Un arbre, tracé avec beaucoup plus de finesse.

« C’est lui. annonça No’. Aucun doute, c’est celui la.

— Tu en es bien sĂ»re ? Ça pourrait ĂŞtre un autre arbre que celui qu’on cherche. Il ressemble Ă  n’importe quel arbre amentifère.

— Non, je suis sĂ»re que c’est lui. Je n’ai pas le moindre doute. Le dessin est très prĂ©cis, bien plus qu’on pourrait le penser. C’est une espèce beaucoup plus rare que toutes les autres. Beaucoup plus ancienne aussi. Certains disent mĂŞme qu’elle est l’ascendante de la grande majoritĂ© des arbres amentifère de la plupart des mondes.

— Les gens biberonnĂ©s Ă  la culture gĂ©nĂ©rale, ils sont pĂ©nibles des fois… chuchota GaĂŻa.

— Je t’ai entendu, mĂ©chante petite bestiole.

— Zut… »

Elle sauta de l’épaule sur laquelle elle était installée et escalada quelques étages de la bibliothèque en faisant attention à ne toucher aucun livre.

« Bon, maintenant qu’on a ce livre, et si on quittait ce charmant endroit ? »

No’ s’apprêtait à lui répondre quand des très forts bruits de pas et de voix se firent entendre. L’autre jeune fille glissa rapidement le livre dans un des très grandes poches de son manteau. La porte s’ouvrit brutalement, révélant une troupe d’hommes et de femmes habillés d’armures bleues et blanches et armés de lances.

Tous marquèrent un temps d’arrêt et d’incompréhension, ne s’attendant sûrement pas à trouver deux jeunes filles et un petit animal dans cette pièce.

« Je crois qu’on va partir plus rapidement que prĂ©vue ! s’exclama GaĂŻa

— Vous n’avez pas l’autorisation d’être ici ! Suivez-nous, et sans faire d’histoire !

— Quelque chose me dit que vous n’allez pas nous proposer de discuter calmement autour d’un bol de cĂ©rĂ©ales… chuchota-t-elle. »

Les gardes se reprirent, et pointèrent leur lances vers les intruses.

« Vous n’avez rien Ă  faire ici ! s’écria un d’entre eux, le seul Ă  avoir un liserĂ© dorĂ© sur son armure. Si vous ne voulez pas finir par avoir une cĂ©notaphe, suivez nous calmement !

— Elle est un peu radicale votre menace, non ? » demanda No’, avant de commencer a s’approcher de son manteau, toujours posĂ© au sol, avant d’adresser un grand sourire Ă  tous ceux qui lui faisaient face, complètement ahuris devant ce comportement malgrĂ© la situation.

Elle ramassa son manteau et la lanterne qui était toujours posé à côté , tout en gardant son sourire. Elle tourna sur elle-même en revenant vers ses amies et promena son regard partout, afin de sauvegarder dans sa mémoire l’apparence de la pièce, avant de se tourner vers les gardes.

« Messieurs-dames, ce fut un plaisir de passer un peu de temps ici. Cet endroit est absolument… exquis ! Ne vous inquiĂ©tez pas, nous ne vous dĂ©rangerons pas plus longtemps ! »

Elle posa la main sur l’épaule de l’autre jeune fille et, toujours avec un grand sourire, avança d’un pas. Les deux filles disparurent, laissant Gaïa toute seule face à tout les gardes ébahis. Une alarme se mit a résonner dans le couloir.

« Bon… bah c’était sympa ! Il va falloir que je parte, malheureusement. Je serai bien restĂ©e, mais j’ai l’impression que vous n’apprĂ©cierez pas que je vous Ă©cornifle plus de livres »

A ces mots, les gardes commencèrent à approcher, certains se précipitèrent vers les étagères en cherchant quels livres avaient disparu, tandis que d’autres avancèrent droit sur la petite bestiole, qui les fixait sans bouger.

« Je vais y aller, sinon elles vont m’attendre et j’ai pas envie de me faire disputer. Au revoir tout le monde, c’était très sympa de visiter l’enfer de votre bibliothèque ! »

Elle disparut.














Ellumyne

Ton texte est très sympathique @Gaïa ! Il tient en haleine jusqu'au bout, et je n'aimerais pas être à la place de tes personnages. Chercher un livre dans cette bibliothèque, c'est encore pire que de rechercher une aiguille dans une botte de foin, le danger en plus xD
Et je salue également la prouesse d'avoir cumulé plusieurs mélilémots, même celui de Faucheuse que je ne m'attendais pas à revoir un jour dans un texte. Alors bravo !


Le 03/11/2021 à 22:22:00



JilanoAlhuin

"Des mots infernaux" : Quel texte ! Il est génial ! L'action est dynamique tout en étant bien décrite, on retrouve No' et Gaïa, ainsi qu'un nouveau personnage qui a l'air intéressant, et l'enfer de la bibliothèque a l'air d'avoir son lot de mystère très intriguant ! Sans parler des mots de tous les mélilémots que tu as placés et qui se fondent parfaitement dans le texte ! Il est génial ! Je n'ai vu que deux fautes d'orthographes, mais qui ne dérangeaient pas la lecture. Ton texte est superbe !


Le 04/11/2021 à 00:24:00



Sourne

Je sais pas quelles contraintes tu as utilisées, mais ton texte est fluide et bien écrit ! si on omet les quelques fautes Les paragraphes sont bien adaptés en longueur je trouve, sauf celui de la page 3 qui est trop long. Et la seconde police d'écriture, épaisse comme tout, aide pas trop à me concentrer.
Enfin... j'ai bien aimé


Le 07/11/2021 à 22:48:00



Eccléria

ça se voit que tu y as passé du temps : la longueur, le soin des détails, la fluidité... La présence des mots mélilémots sont utilisés intelligemment et cisellent un peu plus cette histoire:Happy_Lu:. J'ai passé un très bon moment en lisant Des mots infernaux !


Le 10/11/2021 à 20:29:00



Malkym

(Des mots infernaux) Un texte... Pas mal du tout ^^
Tout d'abord, et c'est un petit exploit avec leur quantité, tous les mots que tu devais placer passent complètement dans ton texte. Il y a bien Kangourou et quelques mots de Faucheuse qui passent un peu... bizarrement, mais sinon, c'est impeccable ^^

Ensuite, le récit de cette grande recherche en bibliothèque est plutôt bien mené et on retrouve assez peu de la confusion que l'on pouvait retrouver dans tes textes précédents.

Cela dit, je trouve deux défauts assez importants dans ton texte, qui pourrait s'avérer plus problémationnels par la suite.

Tout d'abord... La forme.
Alors... OUI la forme ne prime pas sur le fond, puisque le texte est bien amené et que... BON. CALMONS-NOUS. Un texte agréable à lire est un texte soigné. Ça vaut lorsqu'il est manufacturé, ça vaut tout autant lorsqu'il est tapé. Et ici... Pour parler cruement, ça fait bloc (de béton x)). C'est tout bête, hein... Mais relis ton texte, corrige tes fautes, mets des alinéas, espace tes paragraphes (il y a même une option pour que tu n'ais pas à sauter des lignes à chaque fois pour les espacer), prends soin à faire en sorte que ton texte soit soigné. C'est peu d'effort pour une lecture qui n'en sera vraiment que meilleure ^^
Ensuite... Les personnages.
Qu'entends-je donc par là ? Eh bien, on pourra objecter que je suis qu'un idiot qui n'a pas saisi les subtilités de ton texte, mais j'ai vraiment très peu discerné les différences entre tes personnages. Gaïa et ses acolytes semblent pourvues du même caractère, et Gaïa ne ressort du lot que par les piques qu'elle envoie un peu plus régulièrement que les autres, mais sinon... C'est assez mono-caractériel.
Cela peut venir du fait que tu écris tes dialogues comme tu parles, et que tu y mets donc plus de ta propre personne, et donc de ta personnalité qui va ressortir sur tous tes personnages... Et je te conseille alors de t'éloigner de ce que tu dirais, de même de faire dire des trucs que tu trouves personnellement faux ou insensés à tes personnages, le tout étant surtout de leur donner des caractères différents. Ici, on pourrait globalement qualifier tout le monde de... Taquin et Chaotique Neutre. C'est un petit peu dommage.
Je sais qu'on a l'impression que je me focalise sur les défauts, mais c'est vraiment dans le but de t'améliorer. En soi, ton texte est bon et je cherche simplement à en faire ressortir les mauvais côtés pour que tu les minimises ^^

Bref, un texte plein de potentiel qui annonce, malgré ses quelques points faibles, une belle lancée pour notre Chuchoteuse préférée :smileycool:


Le 15/11/2021 à 12:47:00

















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