L'Académie de Lu





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De Hiercourt Timeline


Méli-mélo sur Colosséo

(par Downforyears)
(Thème : Mélilémots 3)



De tous les bars-restaurants-club de Colosséo-III, la Mise en Lierre était le plus prisé. Tenu par une Sylve à la tenue légère, l’établissement accueillait nombre de sportifs, combattants et pilotes après une dure journée d’épreuves. Les écrans plats diffusaient ou rediffusaient les matchs de la journée. Plas-ball, rugtri, course de chasseurs ou de lévi-motos… Tout ce sur quoi on pouvait parier dans la galaxie se déroulait ici, à Colosséo-III. Et une seule règle prévalait, sur le terrain comme en dehors : la victoire était le seul arbitre.


De nombreux client étaient attablés, discutant, mangeant, pariant, jouant et gagnant ou perdant… Au fond de la salle, une curieuse petite équipe composée d’un Humain au manteau brun, d’une Sylve à l’écorce ocre et au feuillage blanc et d’un Amphibien humanoïde noir et jaune portant un kimono partageait un repas et débattait autour d’un plan papier en grand format.


Une dizaine d’Androïdes peinturlurés aux couleurs des Cog d’Oriko hurlaient devant l’un des écrans plats diffusant une partie de Mekarnage, et quelques serveuses passaient et repassaient avec leurs commandes sur un lévi-plateau.


A la Mise en Lierre se négociaient les contrats de sponsor, les transferts de joueurs… Des millions de crédits changeaient parfois de compte, lorsqu’un agent repérait une recrue prometteuse. Pour autant, ce qui intéressait Bonta et Banta ce soir-là n’était pas le sport, l’argent, ni même la Silécienne presque nue qui était en train de chanter, mais le contenu de leur assiette.


Les deux Rongeurs, jumeaux, se disputaient le contenu d’un plat de Kan-thal préparé dans les cuisines de l’espace restauration. Le fromage de Kan dégoulinait sur des tubercules verts et bruns, dégageant une odeur apte à faire fuir les Sans-nez.


— Dégage ta fourchette de là, Ban ! Je veux ce morceau !

— Ma fourchette, Bon, je vais te la foutre dans la mâchoire pour la purifier ! Je suis sûr que tu as une carie à déloger !

— C’est toi la carie ! Tu me gattes le gout exquis de ce morceau de Kan !

— Tu sais même pas ce que ça veut dire, ‘’exquis’’. Dans ta bouche, ça pourrait même vouloir dire ‘‘Plié’’.


Les deux rats humanoïdes étaient toujours en train de se disputer, lorsqu’une femme d’une quarantaine d’années à la peau dorée s’invita à leur table. Ses yeux étaient réhaussés de Khôl, et une perruque composée de dreadlocks bougeait en rythme avec les mouvements de sa tête. La nouvelle venue dégaina deux blasters de derrière sa veste et les braqua sur les deux jumeaux. Derrière elle, un Momikh à la peau violacée et aux oreilles courtes et pointues les braqua avec un fusil à pompes. Comme tout ceux de son espèce, il était recouvert de bandes blanches et de pièces d’armures en airain. Son œil mécanique et sa main métallique étaient tendus, prêts à passer à l’action.


— Nefer ? s’étrangla presque Banta. Peuh, tu nous gâche le gout exquis du Kan-thal. Tu veux quoi ?

— Le Pharaon attend toujours sa part, répondit la femme d’une voix cassante. Vous avez la somme ?

— Ecoute, Nefer, hésita Bonta. La dernière course de chasseur s’est pas très bien passée.

— J’ai vu, s’esclaffa-t-elle. Huitièmes ! Vous êtes pitoyables. C’est pour cela que le Pharaon m’a envoyée. Soit vous payez, soit il se sépare de son investissement. Alors ?

— Je prends Nefer, ou je prends l’autre ? demanda Banta.

— L’autre a surement un nom ? répondit Bonta. Toi, c’est quoi ton nom ?

— Mellouk.

— Du coup, je prends Nefer ou Mellouk ? redemanda Banta.

— Tu m’as piqué le morceau de Kan. C’est à moi de choisir.

— C’est pour ça que je te demande.

— Ah, oui, c’est vrai. Ou alors tous les deux sur Mellouk ? Et après Nefer.

— Elle a deux blasters.

— C’est pas faux.

— STOP !!! Vous me foutez mal au crâne ! L’argent, mainten…

Un flash apparut brièvement, puis disparut pour laisser place à une grande rayure orange sur la femme. Celle-ci partait de sa hanche gauche et remontait de manière diagonale jusqu’au bras, qui tomba soudainement. La partie haute du corps de Nefer glissa et tomba au sol dans un bruit mat. Derrière elle, la tête du Momikh vola en éclat.


Un homme vêtu d’un manteau brun éteignit sa rapière plasma et s’installa à la place de Nefer, après avoir dégagé la partie basse de son corps d’un coup de pied. Il posa ses bottes sur la table et se servit négligemment un morceau de fromage.


— T’es qui, toi encore ? s’époumona Bonta.

— Maximilien de Hiercourt, répondit-il calmement. Celui qui vient de vous sauver la vie.

— Et tu nous veux quoi ? grimaça Banta.

— J’ai besoin de pilotes qualifiés, et je me suis dit que vous étiez parfaits pour ce poste.

— T’as pas dû voir la dernière course alors. Huitièmes.

— Je ne vous demanderai pas de piloter vos chasseurs de course, non, commença l’homme mystérieusement. J’ai en tête des petits vaisseaux bien plus adaptés à votre style… Ça vous dirait de devenir des Pirates ?










Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !











JilanoAlhuin

Très bon texte, j'aime l'idée que tu as eu avec les mots. D'autant qu'une rapière plasma, déjà la, Maximilien est stylé !


Le 03/06/2021 à 10:57:00



Elinor

je ne sais pas si c'est une planète de ton univers où si tu l'as créée pour l'occasion mais en tout cas ça fonctionne bien. Tes mots sont bien intégrés et tes persos sont sympas. Par contre, même remarque (même si toi tu es en partie au moins excusé), diagonale était un nom et pas un adjectif


Le 08/06/2021 à 13:26:00

















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