![]()
![]()
![]()
![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() MĂ©lange de scènes de la pop culture
![]()
Downforyears![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Les Noces Pourpres et Or(par Downforyears)— Messire Stark ? demanda une jeune femme dont le plateau Ă©tait chargĂ© de choppes de bière. — Oh, merci, vous ĂŞtes charmante, rĂ©pondit le noble sans la voir tout Ă fait.
Comme de nombreuses femmes du coin, la jouvencelle qui venait de le servir avait un visage ingrat. Pourtant, elle semblait être la moins disgracieuse du lot de serveuses de la fête de mariage. Le chevalier grimaça en buvant l’alcool de piètre qualité. Il devait rendre hommage à Walder Frey. Quand bien même celui-ci avait vu son honneur bafoué par Catelyn et Robb Stark, il avait accepté de marier sa fille Roslin à Edmure Tully. Une alliance qui allait bientôt pouvoir renverser la mainmise des Lannister sur Westeros. Et venger Eddard Stark.
La bière coulait à flot, les cuissots de gibier passaient de main en main, les rires et les vivats rivalisaient avec les airs de musique paillardes et populaires. A la table d’honneur, Walder Frey plaisantait avec Lord Bolton, tandis que le roi du Nord chuchotait avec sa nouvelle épouse. Seule Catelyn Stark restait sur ses gardes, visiblement en alerte.
— Messire Stark, quelque chose ne va pas ? demanda un Ă©cuyer de la maison Tully. — Un mauvais pressentiment. — Pourquoi donc ? Walder Frey nous a offert l’hospitalitĂ©, il n’y a aucune raison de s’inquiĂ©ter. — Petit, la trahison est dans la nature de Walder Frey. — S’il venait Ă violer les lois de l’hospitalitĂ©, les Dieux le maudiraient sur de bien nombreuses gĂ©nĂ©rations. — Je ne pense pas que Walder Frey, dĂ©shonorĂ© par Robb, soit enclin Ă craindre les dieux. Mon garçon, va me chercher ma malle. Je l’ai faite porter jusqu’ici, mais ils n’ont pas voulu que je la fasse entrer. Tu auras peut-ĂŞtre plus de chances. Dis-leur que c’est un cadeau de la maison Stark pour Roslin Frey. — Bien, messire CĹ“ur-brillant.
Le chevalier continua à boire. L’odeur de graisse, tenace, ne parvenait plus à masquer celle de la trahison, imminente. Alors que l’écuyer revenait, accompagné d’un page pour porter la lourde malle, Cœur-brillant se rasséréna. Il se sentait bien plus en sécurité. Un mouvement sur les coursives supérieures attira son regard. Près de l’entrée, un homme de se mit à refermer les portes, sous le regard inquiet de Catelyn Stark. Les musiciens troquèrent leurs tambourins et leurs flutes pour quelques violons, et entamèrent un air triste et sombre. Près d’eux, une vingtaine d’hommes s’installèrent, arbalètes chargées.
Cœur-brillant su qu’il avait besoin de son armure.
— Votre majestĂ©, les interrompit Walder Frey après quelques instants. J’ai le sentiment d’avoir Ă©té… nĂ©gligeant, quant Ă mes devoirs. Je vous ai donnĂ© de la viande, du vin, et de la musique, mais je ne vous ai pas tĂ©moignĂ© l’hospitalitĂ© que vous mĂ©ritez. Mon roi s’est mariĂ©, et je me dois d’offrir Ă ma nouvelle reine un cadeau de mariage…
Le discours du maitre des lieux fut interrompu par la gifle magistrale de Catelyn Stark qui résonna depuis la figure de Roose Bolton.
— Robb ! hurla-t-elle, alors qu’un soudard sortait un poignard d’un fourreau pour se jeter sur Talisa Stark.
Sa lame était sur le point de percer le ventre rond de la reine lorsqu’un rayon énergétique grilla la cervelle du soldat. Sous le regard effrayé des hommes de Walder Frey, l’armure du soldat Cœur-brillant se mit à s’assembler d’elle-même autour de ses membres, épousant ses formes. Le rouge métallique et l’or se mêlèrent, se connectèrent en vrombissant tandis que le casque semblait étendre ses plaques pour ne laisser que deux yeux éblouissants d’une lumière bleutée.
— Tirez ! hurla Bolton Ă ses hommes.
Les cordes des arbalètes claquèrent, et les carreaux sifflèrent avant de ricocher contre l’alliage or-titane de l’armure de Cœur-brillant sans la moindre égratignure. Tony désintégra une dizaine d’arbalétriers et se rua vers Robb et Talisa. Après plusieurs mois passés dans ce monde, il avait fini par les considérer comme sa propre famille. Un rayon tua instantanément deux assaillants, et une nouvelle salve de carreaux destinée au Roi du Nord et à sa femme rebondirent sur son dos en métal.
— Robb, on sort. Si seulement Jarvis Ă©tait disponible, tout serait plus simple… — Jarvis ? demanda Talisa, Ă©berluĂ©e. — Peu importe. Baissez-vous !
Tony Stark réunit l’énergie dans son cœur, et un immense rayon bleuté désintégra la double porte en chêne massif.
— On y va ! — Stop ! hurla Roose Bolton, enserrant contre lui Catelyn Stark. Un pas de plus et je la tue. — Il le fera quand mĂŞme, Robb ! Fuis, et trouve un plan ! Tu es le Roi du Nord, tu n’as plus besoin de moi !
Prenant son courage et le poignard de son ravisseur à deux mains, Catelyn se perça le cœur en hoquetant. Tony élimina Bolton d’un énième rayon, tandis qu’une salve de micro-missiles fit exploser la coursive ou se trouvaient encore plusieurs tireurs.
La bataille des Jumeaux ne faisait que commencer.
|