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Faucheuse![]() Spectacles![]() ![]() ![]() The cake is a Lie(par Faucheuse)Tony entra dans la salle blanche sans hésiter une seconde. S’il voulait échapper à cette expérience insensée, il devait parvenir à détruire l’intelligence artificielle qui avait décidé de l’y introduire. Une imposante machine reposait en son centre, fixée sur le dessus de la pièce. Couper les câbles électriques aurait été une solution parfaitement envisageable pour la détruire si elle n’avait pas été placée si haut. Et le bras articulé qui tenait ce qui semblait lui servir de tête n’était pas davantage accessible. La machine se tourna vers le nouvel arrivant.
— Bien, vous m’avez trouvĂ©. Bravo. Ça en valait la peine ! Car malgrĂ© votre comportement agressif, tout ce que vous avez rĂ©ussi Ă briseeeeer, c’est mon coeur. Nous pourrions en rester lĂ et passer Ă autre chose. Mais nous savons que c’est impossible.
Tony ne répondit pas. En tirant, l’une des tourelles de défense avait réussi à lui toucher le bras et même s’il était parvenu à stopper l’hémorragie, la blessure avait usé ses forces.
— Vous avez fait votre choix, reprit l’intelligence artificielle. J’ai une surprise pour vous. Surprise dans 5, 4…
Une sphère chuta de la machine.
— Une petite minute, ça ne devait pas se passer comme ça. Je viens de perdre quelque chose, vous avez vu ?
Bien sûr qu’il avait vu. Il s’en approcha prudemment.
— Ce n’est pas ma surprise. De quoi peut-il s’agir ? Peu importe… Je verrais ça plus tard. Quand vous serez partie. Enfin mort.
Tony regarda l’étrange sphère. Deux poignées lui étaient attachées et entre elles, un œil violet s’agitait en tout sens, comme si l’appareil semblait perdu.
— Ne vous attardez pas lĂ -dessus, dit alors l’intelligence artificielle. Ă€ mon avis, vous ne ferez qu’empirer les choses en touchant à ça.
Tony s’en saisit immédiatement et regarda autour de lui. Il semblait évident qu’il s’agissait d’une partie de la machine principale. S’il pouvait la détruire, peut-être qu’il serait un peu plus avancé. Il commença immédiatement l’exploration de la grande pièce tandis que l’intelligence artificielle reprenait la parole.
— OĂą emmenez-vous cette chose ? Je n’ai pas Ă vous donner d’ordres, mais Ă votre place je n’y toucherais pas. Vous ne croyez tout de mĂŞme pas que je cherche Ă faire de la psychologie inversĂ©e ? SĂ©rieusement… Très bien : touchez-la. Ramassez-la et… remettez-la Ă sa place.
Tony remarqua qu’un incinérateur se trouvait d’un côté de la pièce mais le bouton qui en permettait l’ouverture en était très éloigné et pour une durée trop brève pour le rejoindre à temps. Il semblait évident que le mécanisme avait été créé pour être utilisé en étant deux. Mais lui, était seul. J.A.R.V.I.S. n’était pas là pour l’aider. Restait l’« arme » qui lui avait été fournie à son entrée dans l’expérience. Tony avait d’abord pensé la modifier pour quitter les lieux rapidement, mais il avait rapidement compris qu’il n’avait pas ce qu’il lui fallait sous la main. Mais, la machine ici présente, quant à elle… Il lui fallait l’afaiblir.
— Soyons honnĂŞtes : nous n’avons aucune idĂ©e de ce que c’est. Mettez-la dans un coin et je verrai après.
Tony tira au-dessus de l’incinĂ©rateur une première fois et une deuxième fois sur un mur tout proche, crĂ©ant un portail entre les deux murs touchĂ©s. Il ouvrit alors l’incinĂ©rateur et jeta la sphère dans le portail, le dĂ©truisant. Après un court silence, la machine reprit la parole. — C’est une blague ? Ne me dĂ®tes pas que vous avez jetĂ© le bidule inconnu d’Aperture Science dans l’incinĂ©rateur autonome d’urgence d’Aperture Science ? Vous avez vraiment agi de manière stupide. Une dĂ©tonation retentit au sein du super ordinateur.
— Woooowww, woooowww, hĂ© hĂ© hé… Bonne nouvelle. J’ai trouvĂ© Ă quoi sert cette chose que vous avez brĂ»lĂ©. Il s’agissait d’un processeur de moralité… installĂ© lorsque j’ai inondĂ© le centre d’une neurotoxine mortelle. Afin que j’arrĂŞte d’inonder le centre d’une neurotoxine mortelle. Installez-vous confortablement pendant que j’active les Ă©metteurs de neurotoxine.
Une fumĂ©e verte commença Ă s’échapper des ventilations. Horreur ! Tony commença Ă se demander si son choix avait Ă©tĂ© si judicieux qu’il le pensait, tandis qu’une tourelle surgit du sol, le visant. Une roquette en surgit et il eut tout juste le temps de se jeter au sol pour esquiver le projectile. — Ah ! Ce processeur semblait servir Ă autre chose… Je ne peux plus dĂ©sactiver les tourelles de dĂ©fense. Bien ! Si vous voulez mon avis : autant s’allonger devant une roquette. Croyez-moi, ça sera toujours moins pĂ©nible que la neurotoxine.
Tony réfléchit rapidement, tandis qu’il esquivait une deuxième roquette.
— Parfait, continuez donc Ă faire ce que vous croyez faire. Ce n’est pas parce que je vais vous tuer que je ne peux pas vous donner de conseils. Optez pour la roquette.
Son génie trouva rapidement une solution. Il ouvrit un portail permettant à la troisième roquette de revenir immédiatement sur la machine principale. Une explosion en détacha un nouveau composant, sur lequel il se rua immédiatement.Eu égard de la situation, il n’y avait pas de temps à perdre.
— Aucune importance. Il s’agit du catalyseur de craquage des fluides. Il sert Ă fabriquer des chaussures pour les orphelins. Vous l’avez cassĂ©. Quel exploit. Vous avez entendu ? J’ai dit que vous vous en moquiez. Vous m’écoutez ?
Le nouveau composant était sensiblement identique au premier, à l’exception de son œil, qui lui, était jaune. Et contrairement à la première, cette sphère était dotée de parole.
— Qui ĂŞtes-vouuuus ? Qu’est-ce que c’est ? dit-elle.
— Ça suffit, tonna l’intelligence artificielle ! Inutile de me raisonner! DorĂ©navant, nous allons parler beaucoup moins et nous allons tuer beaucoup plus !
Utilisant le même procédé que pour la première sphère, il jeta la deuxième dans l’incinérateur, qui, tandis qu’elle brûlait hurla « Ça sent le brûlé, non ? »
— Honte sur vous, cria la machine. C’est un meurtre. Je ne vous ai rien fait ! Je ressent la douleur contrairement Ă vous. Bon… Vous croyez que j’en soufre ? Deux plus deux Ă©gale… kriiiiish… 10 ! En base 4... Tout va bien !
L’arrachage du deuxième composant ne changeait pas grand chose à la situation. Tony décida de continuer sur la même lancée. Cet ordinateur, GLaDOS, finirait bien par… rendre l’âme, si cela fût possible. Il esquivait les roquettes, tentant de forcer la tourelle à tirer, par portail interposé, sur sa contrôleuse.
— Si vous ĂŞtes toujours en vie, c’est parce que vous suscitiez ma curiositĂ©. Bien, vous avez rĂ©ussi Ă dĂ©truire ce cĂ´tĂ© de ma personnalitĂ©. Malheureusement, malgrĂ© toute ma bonne volontĂ©, je ne peux pas vous administrer la neurotoxine plus rapidement. Je tiens Ă prĂ©ciser que nous avions mis toutes les chances de VOTRE cĂ´tĂ©.
Un nouveau composant fut détaché par une roquette. Encore une fois, le composant était similaire aux précédents à sa couleur prêt… Celui-ci était bleu.
— Nous avions mĂŞme organisĂ© une fĂŞte pour vous, continua de monologuer GLaDOS. Une grande fĂŞte avec tous vos amis. Nous avions mĂŞme invitĂ© votre meilleur ami le cube de voyage. Bien entendu, il a du se dĂ©sister comme vous l’avez tuĂ©. Vos autres amis n’ont pas pu venir car vous n’en avez pas. Rien d’étonnant, vu votre attitude dĂ©sagrĂ©able! C’est Ă©crit dans votre dossier : « DĂ©sagrĂ©able ! DĂ©testĂ© de tous ! Un ĂŞtre solitaire ! Aigri… et dĂ©sagrĂ©able que personne ne regrettera ! » Je cite : « que personne ne regrettera ». C’est Ă©crit noir sur blanc. C’est officiel… Ă€ propos de curiositĂ©, vous devez vous demander ce qu’il y a après la mort ? Vous savez quoi ? Moi, je sais.
Tony mis feu à la nouvelle sphère de la même façon que pour les précédentes. Après quoi, il eut l’impression que la fumée verte commençait à emplir la pièce plus rapidement.
— Neurotoxine… kof kof… mortelle… kof kof… j’étouffe… kof… ah ah ah ah ah… Je plaisante ! Quand j’ai dis « mortelle », il fallait relever le ton sarcastique que j’ai employĂ©. Je pourrais prendre un bain de neurotoxine, en manger au petit-dĂ©jeuner et me frotter avec que ça n’aurait aucun effet. Du moins sur moiiiiii… Vous, en revanche, risquez de ne pas apprĂ©cier son cĂ´tĂ© dĂ©vastateur.
Mais tandis que l’intelligence artificielle monologuait encore et toujours, Tony continuait de faire pleuvoir les roquettes contre elle. Tandis qu’un nouveau composant, rouge, cette fois-ci, se détachait, la machine poursuivait sa tentative de le faire changer d’avis et d’accepter le funeste destin qu’elle lui avait réservé.
— Qui prĂ©parera le gâteau si je meurs ? Vous ! Écoutez… Vous perdez votre temps ! C’est dommage, pour le peu qu’il vous reste. Vous espĂ©rez quoi exactement ? Survivre ? Dans ce cas, Ă©vitez de me faire du mal. J’ai scannĂ© et sauvegardĂ© votre cerveau. Au cas oĂą il vous arriverait quelque chose de mal… C’est Ă dire : très bientĂ´t.
La sphère avait atterri sur une plate-forme hors d’atteinte de Tony, mĂŞme avec un portail. Mais encore une fois, la solution Ă©tait toute trouvĂ©e. Ouvrant deux portails l’un au-dessus de l’autre, il s’y rua pour gagner en vĂ©locitĂ© dans une chute infinie… ou presque. Modifiant la position d’arrivĂ©e du portail, il fut propulsĂ© sur la plate-forme oĂą se trouvait le dernier composant. — Vous ne me croyez pas ? Écoutez donc !
GLaDOS prit une voix grave pour prononcer le mot « Bonjour ».
— C’est vous ! Vous avez vraiment l’air stupide. Vous avez fait fausse route depuis le dĂ©part ! MĂŞme Ă propos de cette chose ! Vous ĂŞtes stupides…
Au moment où la machine prononçait ce mot, Tony jetait le nouveau composant dans les flammes de l’incinérateur.
— Vous allez regretter d’être parti quand vous verrez ce qui vous attend… Mes connaissances sont infinies et pourtant je n’ai pas de certitude sur le monde extĂ©rieur.
Mais Tony ne voulait pas simplement quitter le laboratoire. Son plan avait germé dans son esprit depuis le début de l’affrontement, et maintenant, bien des composants de la machine lui était accessible. Il ouvrit le panneau de contrôle de l’arme qu’il avait au bras et commença à la modifier aussi rapidement qu’il le pouvait.
— Pour autant que je sache, je suis la seule chose qui nous sĂ©pare d’eux. Enfin, j’étais. La machine commença Ă pousser des gĂ©missements extrĂŞmement aigus qui Ă©tait probablement des mots, mĂŞme s’ils Ă©taient absolument incomprĂ©hensibles pour Tony, qui, de toute façon, s’en fichait parfaitement. Le brillant scientifique remonta le panneau de contrĂ´le tandis que GLaDOS se disloquait. Une puissante aspiration commençait Ă emporter les Ă©lĂ©ments de la pièce vers le haut. Il n’allait bientĂ´t plus ĂŞtre plaisant d’être dans les lieux.
— Ă€ moins que vous ayez un plan pour construire un super-ordinateur rapidement, vous allez bientĂ´t ĂŞtre en danger ici.
— Qui a besoin d’un super-ordinateur… rĂ©pondit Tony. Il me fallait juste un moyen de repartir d’ici. Il tira sur le sol, ouvrant un portail, non pas vers un autre point de la pièce, mais, grâce Ă sa modification, vers une autre dimension… La sienne, espĂ©rait-il, avant de s’y jeter.
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