(par Noctuelle)(Thème : MĂ©lilĂ©mots 2)
Je suis dans ma chambre bordélique,
Remplie d’objets instables ;
Cette nuit j’ai les yeux qui piquent,
Ce n’est pas grâce au marchand de sable.
C’est mon écran qui les éclate,
Et éclaire mon teint pâle,
Ainsi que mes mains salis de rouge écarlate,
Peu importe, si j’étais bronzée ça me serait égal.
Au fond, je reste la mĂŞme personne,
Hermétique aux rires jaunes ;
Usant de tous les dialectes, aimant les joutes
Parfois trop directe mais toujours à l’écoute.
Au bord de la falaise des regrets et remords,
Je nage dans les doutes et les réflexions vertigineuses,
Et redoute ces conversations venimeuses,
Jusqu’à fuir cette mer d’hypocrisie qui me dévore,
Ratant ces rares merveilles enfouies Ă bord,
Tant pis, ces remarques ont laissé mon respect mort.
Je me rappelle de ma promesse lointaine,
De ne plus replonger dans cette dégoûtante haine
Revois mes mains salis et soudainement me souviens,
Que l’encre rouge n’a jamais blessé quelqu’un.