Le roux était paumé. Cette planète lui cassait profondément les couilles, et il était déjà venu rien que pour un contrat de seconde zone, alors se balader sur les fameusement chiantes "mers de sable de Tzor", merci mais non merci. Heureusement que sa combinaison le protégeait de la chaleur, car 35°C, pour lui, c'était de l'abus pur et dur. Si il pouvait attraper l'idiot qui avait jugé cette planète "habitable sans terraformation"...Il continua vers le haut de la dune, qui révéla finir en falaise de plus de 200m. Et il lui fallait attraper l'autre alien là, pour lui extraire les infos sur un artefact xénotech. Qui contenait une technologie dont les applications étaient entre décoratives et carrément ennuyeuses. Son système audio sonna, le traditionnel Death Metal annonçant un appel. Il décrocha d'un cligne-clic, et une voix robotisée le prévint qu'on avait localisé sa cible dans un petit avant-poste proche. Il ordonna une téléportation rapide vers son vaisseau, et lança la canalisation vers la ville. Après quelques secondes, il arriva au téléport. Il descendit de son vaisseau par la rampe principale, et apostropha un blorg tentaculaire, plutôt bronzé, se trouvait devant lui.

"-Toi lĂ . Oui toi. Le blorg. T'aurais pas senti ce gars lĂ  ?"

Il lui montra la trace olfactive de sa cible. La voix du blorg résonna dans sa tête. Le jour où il trouverait une xénotech qui lui permettrait de les entendre d'une autre manière que la télépathie invasive, ça l'arrangerait.

"-Bien sûr que je l'ai senti. Il est moi.

— De 1 on dit "c'est moi" dans ma langue, de 2 tu sais pas Ă  quel point j'ai fait que nager dans la semoule pour te trouver, de 3, est-ce que tu as des informations sur le tombeau J-26-BA dĂ©nomination standard ?

— oui, je connais ce tombeau. Pourquoi vous intĂ©resse t'il ?

— Parce que je suis un chasseur de xĂ©notech. Et que les tombeaux Vluur sont toujours plutĂ´t juteux. La division scientifique de SpaceXtreme paie toujours très bien pour la bonne tech. Et c'est pour le progrès de tous les citoyens.

— tu fais le profit par gĂ©nĂ©rositĂ© et bontĂ© d'âme, donc ?

— mais complètement. On peut rester Ă  discuter ici, mais tu prĂ©fères pas un petit verre ? Ou carrĂ©ment un repas, ça dĂ©pend du niveau des infos.

— Crois-moi on est sur un repas lĂ ."