L'Académie de Lu





Pas encore inscrit ? /


Lien d'invitation discord : https://discord.gg/5GEqPrwCEY


Tous les thèmes
Rechercher dans le texte ou le titre
Expression exacte
Rechercher par auteur
Rechercher par type de défi
Tous les textes


PseudoMot de passe

Mot de passe perdu ?


(par GaĂŻa Gil'Sayan)
(Thème : 5 morts)



Fuir.

Elle devait fuir, elle le savait.

Elle n’aurait aucune chance si ils la rattrapais.

Alors elle courait. Depuis plus longtemps qu’elle n’avait jamais couru. Elle passait devant les portes et les virages comme s’ils n’existaient pas.

Elle distinguait la porte… les sirènes hurlaient… Ils allaient la retrouver, elle le savait. Lorsque que le premier arriva, elle Ă©tait prĂŞte. Elle le reconnu en quelques secondes : LoĂŻc Ducreux, homme, 45 ans, cĂ©libataire, engagĂ© comme gardien, pour empĂŞcher toute Ă©vasion. Elle n’hĂ©sita pas. Elle couru droit vers lui. Il ne manifestait aucune Ă©motion. Il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit lorsqu’elle lui jeta son couteau dans la gorge. Le lancer avait Ă©tĂ© vif et prĂ©cis. Il s’écroula. Elle ne ralenti pas. Ses chaussures se teintèrent de rouge.

Elle apercevait la porte.

Elle ne s’attendait pas à ce qu’ils soient deux… Alexis Mardoc et Rebecca Gouley, 34 et 37 ju, engagé en même temps, il y a 6 ans. Ils étaient près et armés. Ils ne savaient qu’elle aussi l’était. Elle ne leur laissa chance. Elle sortit son armé et tira. 3 balles. Tout ce qu’il restait dans le chargeur. Elle toucha la femme. Une balle dans l’épaule, une au niveau de l’omoplate, la dernière dans la tête. La femme mourut avant d’avoir touché le sol. L’homme ne cria pas, ne montra aucune réaction, mais si un regard pouvait tuer, il aurait vaincu toute une armée, et elle avec sans aucun problème. Elle ne lui en laissa pas le temps. Elle se jeta sur lui et, avec une puissance qu’il ne lui soupçonnait pas, le plaqua au sol. Elle lui brisa la nuque. Sans la moindre hésitation. Sans le moindre état d’âme.

Elle s’était a peine relever qu’un autre arriva. Elle n’eut pas le temps de réagir. Il se jeta sur elle et la plaqua contre le mur. Elle ne le reconnu pas. Mais elle reconnu bien le bruit qui se fit entendre dans le couloir. Le bruit d’une arme que l’on sort d’un étui. Il s’écarta de quelques centimètres pour pouvoir viser. C’était tout ce dont elle avait besoin. Elle lui mis un coup de pied dportee genou, se retourna et lui envoya l’autre pied dans la tête. Il recula et titubant, et tenta de reprendre ses esprits. Elle ne lui en laissa pas le temps. Elle frappa à nouveau. Du coude, sous le menton. Il s’écroula. Elle frappa. Encore. Et encore. Elle ne lui laissa aucune chance. Elle attrapa l’arme, une pochette tomber au sol, et se remit à courir.

Elle voyait la porte.

Il se plaça en plein milieu du couloir. Elle ne le reconnu pas. Il lança un coup d’œil à ses anciens collègues, puis se tourna vers elle . Elle vit dans ses yeux que si il avait l’occasion de la tuer, il n’hésiterait pas. Elle non plus. Elle attrapa l’arme qu’elle venait de récupérer. Il sortit également son pistolet. Elle tira la première. Elle ne réussi qu’à toucher l’épaule. C’était sa dernière balle. Il tira. Trois fois. Deux balles dans le vide, une sous l’estomac. Elle poussa un cri et lâcha son arme. Son teeshirt sa teinte de rouge. Il eu un rictus. Elle pressa une main contre son ventre, l’autre contre son dos. Il s’approcha. Trop près. Elle était prête. La paire de ciseaux récupérer dans la pochette de sa précédente victime s’enfonça dans la chair de son adversaire. Pile au niveau du cœur. Elle la fit pivoter, et la retira d’un coup sec, s’aspergant du sang de l’homme qui s’effondra sur le sol.

Elle était proche de la porte.

Elle resta immobile quelques instants, les yeux dans le vague. Une sensation de chaleur au niveau de son ventre la rappela à l’ordre. Elle souleva son tee-shirt et inspecta sa blessure. Grave, mais soignable. Elle devrait pouvoir s’en sortir. Elle reprit sa marche.

Elle était devant la porte.

Elle pensait avoir réussi. Elle ne vit pas le piège. Il était parfait. Simple, efficace et invisible pour celui qui ignore sa présence. Elle ignorait sa présence.

Elle n’eu le temps que de crier avant d’être écrasé par un bloc de béton de plusieurs tonnes.














JilanoAlhuin

Un texte court qui se lit vite avec une bonne action. Mais surtout... PRIONS LE SAINT BLOC DE BETON ! :joy:


Le 28/06/2021 à 15:35:00

















© 2021 • Conditions générales d'utilisationsMentions légalesHaut de page