Weggin VS Rayanna
(par Copeland )(Thème : Mélilémots 1)
A bouts de nerf, Rayanna se dirigea d’un pas déterminé vers la porte de l’habitation. Mais une fois qu’elle eut franchi le pas elle s’arrêta net. Une dizaine d’hommes vêtus de noir et armés jusqu’aux dents se tenait face à la jolie jeune femme. Au centre un homme avec une épaisse tignasse ébène abordait un sourire dérangeant.
— Bonjour Rayanna, déclara-t-il.
— Qui êtes-vous ? Demanda-t-elle apeurée.
— Weggin, répondit le vicieux, mais cela ne t’importe peu. Par contre tu vaux beaucoup pour nous, enfin pour lui.
Rayanna était déroutée, elle ignorait de qui il parlait, mais l’autre ne la lâcha pas des yeux tout en gardant son rictus malsain.
— Vivre parmi les champs de céréales est quelque chose de bien ennuyeux, reprit Weggin, c’est une vie insipide et très fatigante. Tu mérites mieux que ça Rayanna. Mon maître te promet une vie rêvée, où tu pourras au mieux exercer tes capacités et exaucer tes vÅ“ux les plus brûlants.
La proposition était alléchante, mais le sixième sens de la jeune femme lui disait que quelque chose qui ne tournait pas rond. Elle sentit alors, à l’intérieur de son corps, ses circuits se connecter entre eux.
— Allons Rayanna, insista l’autre, ne m’oblige pas à prendre une décision plus… radicale.
Weggin s’avança vers la femme et lui tendit le bras. Mais à peine eut-il fait deux pas que Rayanna commença à émettre des éclairs sur sa peau. Ces derniers montaient en intensité jusqu’à ce qu’une boule d’énergie partit dans les airs. Par réflexe, le vicieux se jeta à terre avant que la charge ne l’atteigne. Une fois qu’il eut reprit ses esprit il ordonna à ses hommes d’attaquer la femme. Malheureusement cette dernière, esquivait et frappait brillamment en effectuant des sauts de kangourou. Les pauvres hommes de main avaient du mal à surmonter une telle puissance
Voyant que la situation n’était plus à son avantage, Weggin prit une grande inspiration et regarda son poing droit. Rayanna avait refusé ses avances, cette fois-ci il n’avait plus le choix : il allait devoir la renverser.
Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !