Mamy Skate
(par Copeland )(Thème : Pas de mots masculins)
Vorengam, Liggers, province de Sylvestwood
Josia était assise sur une chaise dans la pièce, deux autres femmes visiblement plus jeunes vinrent à sa rencontre, la première était ravissante malgré les traces charbonnées sur sa face pâle et sa silhouette dégoulinante de sueur, la seconde lui ressemblait mais avait une apparence moins attrayante. Les nouvelles arrivantes saluèrent la vieille dame.
— Contente de vous revoir madame Froner, déclara la jolie femme.
— Ah Selya, fit la vieille, toujours aussi belle.
La vagabonde sourit, Josia regarda alors l’autre personne présente dans la pièce.
— Vous êtes bien Tereza Delyas ? Demanda-t-elle.
L’autre hocha la tête.
— On m’a beaucoup parlé de vous, reprit Josia, vous êtes une intrépide combattante, Woden Isle peut être fière de vous.
— Merci, répondit Tereza.
— Vous êtes une habituée de la forêt, rétorqua la vieille, j’espère que l’atmosphère de la ville vous dérange pas trop.
— On s’y fait, mais bon dès que j’aurais fait cette mission, je repartirais.
C’est alors qu’elle se mit à inspecter la pièce. Quelque chose attira son attention, une sorte de plaque à laquelle on avait accroché quatre roues.
— C’est quoi ?
— Une planche, répondit Selya, on glisse dessus.
Sur ces mots la jolie femme, décrocha la chose puis fit une démonstration, époustouflé par les prouesses de Selya, Tereza lui demanda d’essayer la chose. Elle monta dessu et après avoir trouvé une stabilité adéquate elle se mit à faire des boucles dans la salle.
— Trop cool !! s’exclama-t-elle.
Josia observait la scène avec admiration, elle voulait arriver à la hauteur de ces deux jeunes femmes. Une fois que Tereza eut fini ses figures, la vieille dame se leva et se dirigea péniblement vers la planche qui était sur la dalle. Elle posa sa chaussure sur la surface,mais à peine eut elle effleuré la surface que la chose partit à toute vitesse entraînant Josia qui tomba sur les fesses. Alertée par la chute, Selya se précipita à sa rescousse.
— Madame Froner, s’inquiéta-t-elle, est ce que ça va ?
La vieille ne répondit pas, la jolie femme insista de plus belle, mais toujours.
— Elle joue la comédie, lança Tereza, ça se voit !
C’est alors que la vieille se mit à ricaner.
— Haha, railla Josia, j’suis une dure à cuire et c’est pas cette chose qui va m’avoir !
Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !