![]()
![]()
![]()
![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() Mythologie grecque
![]()
Copeland![]() Spectacles![]() Copeland Timeline
![]() ![]() Lost In The Sea(par Copeland )Une brume épaisse recouvrait l'océan, aucune terre, aucun rocher ni même aucune plate-forme à l'horizon. Seule une immense étendue bleue recouverte de grisaille. Sous les bruits des vagues et de la brise.
Dans ce désert d'eau, une frégate de la marine zyonienne avançait au pas. Sur le pont, Cole Matten observait l'horizon d'un air pensif. Cela devait faire au moins deux heures qu'ils traversaient la brume, cet homme n'avait pratiquement pas bougé, comme s'il s'était pris au silence lui-même.
— Toujours rien à l'horizon ? Demanda un marin qui venait à sa rencontre
— Toujours rien, répondit Cole
— Je me demande quand est ce qu'on va se sortir de ce brouillard, et même si on a prit la bonne direction.
— On est dans la bonne direction, c'est qu'une question de temps.
— Capitaine, annonça un autre marin, on approche d'une île.
— Quelle île ? Demanda Cole surpris.
— L'île des sirènes, une légende raconte que leur chant envoûte les marins pour les attirer dans leurs pièges.
Le capitaine avait vaguement entendu parler de cette légende. Il n'y avait jamais vraiment cru auparavant, mais si celle-ci était bien réelle, son équipage était en grave danger. Dans le doute il réunit ses hommes.
— Moussaillons ! lança-t-il, nous approchons de l'île des sirènes. Aucun homme ne peut résister à leur chant mortel. Pour cela je vous ordonne de vous boucher les oreilles et de rester à vos postes.
— A vos ordres capitaine !
— Et vous, demanda un marin, qu'allez vous faire ?
— Je veux avoir la certitude que ces sirènes existent, il faut que j'écoute leur chant. Attachez moi au canon de proue.
Ses hommes s'exécutèrent, ils prirent une corde et ligotèrent Cole autour du canon. Ils avaient serré si fort que le capitaine pouvait tout juste respirer. Après avoir effectuer cette tâche ils mirent des bouchons d'oreilles et retournèrent à leurs postes.
Après quelques minutes le ciel s'illumina, et une voix féminine et envoûtante résonna dans les airs.
Ces phrases étaient si réelles, la famille Matten avait une réputation de traître vis à vis des fédéraux. Robben Peren - le maître du commerce a Igans - lui avait même dit : "quoi que tu fasse, tu sera rattrapé par la vraie nature de ta famille".
Les sirènes lui donnaient une occasions de se venger, lui donner la reconnaissance qu'il méritait. Il ne pouvait refuser. Il se mit à gesticuler mais en vain, le cordage était trop serré il ne pouvait céder. Alors le capitaine hurla :
— Détachez moi ! Détachez moi ! Il faut que j'aille les voir !
Mais rien y faisait, ses hommes avaient les oreilles bouchées. Ils ne l'entendaent pas.
— Allez s'il vous plaît ! supplia Cole. Mon honneur est en jeu.
Mais son équipage était toujours sourd. Il continua à hurler sans réponse. Le ciel s'assombrit de nouveau et la brume retomba sur l'océan. Les chants avaient cessé, il n'y avait plus que le bruit de la brise et des vagues. Les marins se débouchèrent les oreilles et détachèrent leur capitaine. Ce dernier tomba au sol en manquant de vomir sur le pont.
— Ça va capitaine ?
— Comment était le chant des sirènes ?
— Envoûtant, répondit Cole, vous y aurez pas résisté. Cette histoire fait partie d'un tout plus grand ! |