L'Académie de Lu





Pas encore inscrit ? /


Lien d'invitation discord : https://discord.gg/5GEqPrwCEY


Tous les thèmes
Rechercher dans le texte ou le titre
Expression exacte
Rechercher par auteur
Rechercher par type de défi
Tous les textes


PseudoMot de passe

Mot de passe perdu ?

Copeland Timeline


Selya & Rayanna

(par Copeland )
(Thème : MĂ©lange : self-insert / projet)



Selya se trouvait dĂ©sormais en plein centre d’une grande ville. De nombreuses rues se croisaient et le flux de personnes Ă©tait dense. “OĂč est-ce que j’ai encore atterri" se dit la vagabonde. Avant de continuer Ă  observer les alentours, elle remarqua qu’elle tenait un petit papier dans la main. En l’examinant de plus prĂšs elle remarqua qu’il s’agissait d’une photo d’un jeune homme aux joues creuses et aux cheveux chĂątains qui devait avoir un peu moins de la vingtaine. Au dos de l’image on avait marquĂ© Ă  l’encre rouge Copeland. Ces Ă©lĂ©ments n’étaient pas Ă©trangers Ă  Selya, elle avait dĂ©jĂ  vu cette personne. En creusant dans sa mĂ©moire elle se rappela du parking dans cette ville des Mauges, Cholet d’aprĂšs ses souvenirs. Pas de doute, l’ancienne chasseuse Ă©tait de retour dans ce monde parallĂšle, semblable mais diffĂ©rent de la Zyonnie. Selya devait en apprendre plus sur cet homme mystĂ©rieux, il devait bien avoir des gens qui le connaissait dans ce monde.


La jeune femme s’avança sur la grande place oĂč tous les axes convergent, que ce soit, piĂ©tons, vĂ©los ou encore bus. Mais ce qui la frappa le plus l'Ɠil c’était les deux lignes de tramway qui Ă©taient au centre de la place. L’une semblait aller d’ouest en est, tandis que l’autre se divisait de nouveau en deux, la premiĂšre section continuait de longer la route, alors que l’autre montait en direction d’un immeuble qui dominait la butte. L’esthĂ©tique des rames Ă©tait assez curieuse aussi. Il y en avait des fines et Ă©lĂ©gantes avec un affichage net, contrairement Ă  d’autres qui faisaient brute de dĂ©coffrage avec leur tĂȘte carrĂ©e et leurs portes qui galĂ©raient Ă  se fermer. Selya se mit Ă  traverser la place en manquant de se faire renverser par un vĂ©lo ainsi qu’un type qui sprintait pour prendre son tram.


Lors de son avancĂ©e, elle remarqua de nombreuses personnes dans la rue en train de fumer des cigarettes ou encore assis sur les terrasses des bars en train de boire un verre, “on dirait que les lois Spencer ne sont pas appliquĂ©es dans ce monde”. Mais elle s’égaraient, elle croisa aussi de nombreux groupes de jeunes habillĂ©es en survet posĂ©s en pleine rue avec leur enceinte Ă  fond qui diffusait Ă  fond des :


Ca veut l’port d’armes
Et les gros bras Ă  Jean Claude Van Damme
J’fume la beuh d’Amsterdam
Celle qui est bonne qui te monte au crĂąne


Ou encore des :


Oh Dja Dja
Il y a pas moyen Dja Dja


Ces musiques donnaient mal Ă  la tĂȘte de Selya. Rien n’allait dedans, entre les fautes de langages, la voix clairement trafiquĂ©e ou alors les paroles dĂ©nuĂ©es de sens. “Finalement Lily Na c’est pas si terrible
” et pourtant elle avait une trĂšs forte aversion envers cette chanteuse. La vagabonde elle-mĂȘme pouvait faire de meilleurs textes, surtout avec le texte de rap Ă©crit dans une insomnie. La seconde chose qui l’a choquait c'Ă©tait la maniĂšre dont ils Ă©taient habillĂ©es, ces espĂšce de loques uniformes barrĂ©es de rayures blanches Ă  moitiĂ© dĂ©chirĂ©es et qui flottaient dans l’air. A cĂŽtĂ© d'eux, les hommes de Vorengam pourraient passer pour des mannequins avec leurs habits ternes et leurs pantalons en toile. Puis elle jeta un Ɠil Ă  son jeans tachĂ© ainsi qu’à son dĂ©bardeur lĂ©gĂšrement humide. La jeune femme renifla son aiselle et se dit “Mais t’es qui pour juger Selya”.


La vagabonde continua son chemin et arriva au niveau d’un grand cours d’eau, qui n’était pas sans lui rappelĂ© la Woodkryss Ă  Liggers. Elle traversa une passerelle et se retrouva dans un quartier qui paraissait beaucoup plus moderne que ce qu’elle venait de traverser. Surtout avec cet Ă©norme bĂątiment noir qui la dominait de sa hauteur. Elle continua de longer le fleuve ainsi que les bĂątiments de verre et d’acier accompagnĂ©s des plantations environnantes. Selya arriva donc au niveau d’un grand entrepĂŽt dans lequel se trouvait un Ă©norme Ă©lĂ©phant mĂ©canique en bois. L’ancienne chasseuse passa ensuite Ă  cĂŽtĂ© d’un immense manĂšge peuplĂ© de crĂ©atures mĂ©caniques Ă©tranges. Elle passa ensuite sous une grue jaune, “pourquoi est-elle encore lĂ  si il y a pas de chantier en cours”, pour se retouver sur une longue promenade bordĂ©s d’anneaux gĂ©ants.


C’est alors que Selya se rappela son objectif : dĂ©couvrir des informations sur ce type mystĂ©rieux dĂ©nommĂ© Copeland. Mais jusqu’à lors elle n’avait croisĂ© aucun individu digne de confiance dans cette ville, peut ĂȘtre savaient-ils des choses mais la vagabonde ne voulait pas avoir Ă  faire Ă  eux. C’est alors qu’en longeant la promenade elle vit une fille qui attira son attention. Ses cheveux bruns, son teint mat ou son regard Ă©vasif lui rappelait quelque chose. Ce n’était pas la premiĂšre fois qu’elle voyait un visage familier dans ce monde, le type rencontrĂ© dans le village des Mauges par exemple. Mais cette fois-ci, elle se rappelait de son prĂ©nom. Alors que la jeune fille fixait l’horizon d’un air rĂȘveur, Selya s’approcha timidement et l’appela :


— Rayanna.


L’autre tourna la tĂȘte et dĂ©visagea l’ancienne chasseuse.


— Je m’appelle pas Rayanna, lança-t-elle, et je sais pas qui t’es.


Sur ces mots elle s'apprĂȘtait Ă  partir quand Selya l’interpella :


— Attendez !


L’inconnue fit volte face et Selya lui tendit la photo. L’autre l’examina et ses yeux s’illuminùrent.


— Il s’appelle pas Copeland en vrai, dĂ©clara-t-elle.


— Vous le connaissez ?! S’étonna Selya


L'autre hocha la tĂȘte.


— C’était un ancien camarade, reprit-elle, c’était aussi un rapper, il se faisait appelĂ© sous un autre pseudonyme d’ailleurs.


Un rappeur
 l'ancienne chasseuse espĂ©rait qu’il ne fasse pas de la musique comme celle qu’elle avait entendu tout Ă  l’heure.


— Et ses morceaux Ă©taient comment ? demanda Selya


— Pas mal, il avait un certain flow. D’ailleurs il rappait en anglais car selon lui c’était plus stylĂ©.


L’anglais
 Selya ne connaissait pas cette langue. Elle connaissait seulement le bastard, le stylnish ainsi que quelques dialectes obscurs. Mais ne voulant pas passer pour une idiote elle n’en demanda pas plus et dĂ©via le sujet.


— Sinon, il Ă©tait comment en gĂ©nĂ©ral ?


— Je dirais timide et rĂ©servĂ© au premier abord. Mais quand on apprend Ă  le connaĂźtre c’est un type trĂšs sympa et bon dĂ©lire, bien qu’un peu provocateur sur les bords



— Et il Ă©tait comment avec toi ?


L’autre ne rĂ©pondit pas, sans faire exprĂšs, Selya lui frĂŽla la main. La vagabonde reçut alors une dĂ©charge Ă©lectrique qui la fit reculer de quelques centimĂštres. Une fois le choc passĂ©, elle voulut retourner vers l’inconnue pour s’excuser, mais cette derniĂšre la fixait d’un regard assassin. Des Ă©clairs se formĂšrent dans ses yeux ainsi que dans la paume de ses mains.


— Selya Krassens, tonna sa rivale.


“Rayanna Peren”, Selya vit rouge, une Ă©norme colĂšre l’envahit, le paysage se dĂ©composa, la promenade romantique laissa place Ă  un environnement chaotique. Sous la tempĂȘte et les explosions, Selya se jeta sur Rayanna.










Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !











Elinor

Ta 3e version est vraiment pas mal. C'est cool de voir comment tu as as rĂ©ussi Ă  sortir trois textes complĂštement diffĂ©rents pour la mĂȘme contrainte (bon, c'est vrai, tu sors un peu des clous, mais les clous... C'est nul!). Par contre, je proteste : tu m'expliques pourquoi c'est ces mauvaises musiques que tu sors comme rĂ©f ? Tu as pas trouvĂ© pire ?. Ah, et c'est cool que tu aĂŻs fait un minimum de continuitĂ© avec ta premiĂšre version.


Le 18/05/2021 à 15:06:00



Zandra-Chan

Techniquement, tu ne rencontres pas ton personnage, dans cette version. Mais le fait que Selya ait à te chercher, j'approuve. Je suis cependant pas bien sûre d'avoir compris la fin.


Le 18/05/2021 à 19:30:00



Zandra-Chan

ton texte pour le dĂ©fi de cette semaine est trĂšs court, en effet... Peut-ĂȘtre que chaque situation aurait mĂ©ritĂ© d'ĂȘtre un rien plus dĂ©veloppĂ©e et les transitions sont peut-ĂȘtre un peu brusques. Mais c'est bien, au moins on a des situations variĂ©es ! (par contre, je suis pas sĂ»re qu'on puisse tuer un ours avec un coup de couteau et trois balles XD)


Le 22/05/2021 à 17:18:00

















© 2021 • Conditions générales d'utilisationsMentions légalesHaut de page