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![]() ![]() Verkunst Escape(par Copeland )Verkunst, province de Verdastep
Sous le clair de lune, entre l'océan vacillant et les vertes plaines infinies, la ville de Verkunst brillait de mille feux. Fendue en deux par un long cours d'eau vaseux appelé la Ridekryss. La ville de lumière était dominée par le palais du gouverneur. Un grand bâtiment de pierre, enrobé par un enduit matricé qui scintillant à la lumière des étoiles. Entouré par un canal, il se reposait sur un premier bâtiment cubique pour ensuite s'élever sur quatre tours circulaires, toutes les quatre reliées à un cône centrale en verre, qui nous permettrait d'apercevoir un escalier au travers, la flèche s'élevait à en percer les étoiles. Il s'agissait du point culminant de la ville, plus on s'éloignait, plus les bâtiments étaient petits. Ce qui donnait à la ville une forme d'orgue ou de pyramide.
Les grandes avenues de la villes, éclairées par les luminaires autour de la voiries, sous le son des différents transports, ainsi que des quelques passants sortis faire le promenade nocturne. Ceux qui étaient en train de faire leur virée romantique près du port en observant l'écume de la mer sous la lumière du phare d'Helgas ou encore des balises maritimes entre lesquels passaient les différents bateaux, allant du petit bateau de plaisance au grands cargos. Le tout sous l'harmonie des cornes de brumes.
Mais en s'enfonçant plus dans les entrailles de la ville. Dans des ruelles plus obscures, avec les murs recouverts de graffiti, éclairé par une vieille loupiote verdâtre et imprégné d'une odeur nauséabonde. Comme un mélange d'urine et de transpiration. Le tout sous un silence glacial.
Dans une de ses ruelles un type robuste au crâne dégarni venait de dépouiller un simple passant qui avait eu la malchance de passer au mauvais endroit au mauvais moment. Le colosse se pavanait dans le dédale d'allées obscures en sifflant. Mais tout d'un coup il fut pris par surprise par un type qui jaillit d'une fenêtre brisée. Il essaya en vain de s'en défaire mais l'autre était agrippé tel une sangsue. Avec ses ongles longs, il commença à le griffer ce qui lui fendit la peau, il lui infligea ensuite un coup de genou dans le dos doublé d'une clé de jambe. L'homme fut propulsé quelques mètres sur le sol. Son corps entier se frotta contre les graviers, il en ingère même lui laissant un goût amer dans la bouche.
Malgré ce désagrément, le colosse parvint à se relever et prit ses jambes à son cou. Mais son adversaire se mit à sa poursuite en feulant, tel un chat enragé. Il traversa un dédale de ruelles et bondit dans un veille entrepôt, visiblement abandonné vu ses solives apparentes, ses murs couverts de tags avec l'enduit qui se décollait laissant apercevoir la maçonnerie. Le plancher à dalle pleine laissait apercevoir les treillis soudés sortant du béton. Le bac acier était ouvert à certaines zones laissant la lumière de la lune percer le hangar. Seule la charpente métallique semblait tenir debout, malgré le fait qu'elle soit rouillée jusqu'à la moelle.
Le bandit courut à l'intérieur, mais il se retouva dans une impasse, les rares issus étaient bouchés par des planches en bois, ou alors trop en hauteur. Sans espoir, il ne put rien faire d'autre que d'observer cet imberbe famélique à la tignasse ébène ébouriffé s'avancer vers lui. L'homme s'accula dans un coin, se coupant le dos contre l'enduit abîmé, tout en marmonnant "pitié, pitié". Mais l'autre n'en avait cure, il s'avança vers lui et dégaina deux dagues rouillées, il trancha la gorge du mec, puis lécha la lame en se délectant du goût métallique et graveleux.
C'est alors que l'imberbe entendit des sirènes se rapprocher du bâtiment, "Merde ! La milice". Sans se faire prier, il se saisit au plancher haut à moitié cassé et se hissa en se coupant les mains contre les bouts d'armatures. Une fois en haut il courut vers l'issue la plus proche, tout en ressentant le béton vibrer sous ses pieds, comme si la paroi allait céder d'une minute à l'autre. Une fois au niveau de l'ouverture, il évalua la distance avec l'autre côté. Sur le bâtiment d'en face il pouvait voir une prise lui permettant de monter sur le toit. Mais cela était risqué, la moindre erreur pourrait être fatale. Cependant en entendant les coups venus d'en bas, il se dit que cela était le seul moyen de s'en sortir. Il prit son élan et réussit à s'accrocher in extremis à la prise et réussit à atteindre la toiture terrasse.
Hors de la vue des autorités, l'efflanqué en profita pour souffler tout en observant les alentours. Voyant les toits environnant plus haut ou plus bas en fonction de l'orientation. Mais il restait à découvert, il fallait qu'il parte de là le plus vite possible. En scrutant plus en détail il aperçut un bâtiment avec un escalier de secours métallique. L'imberbe pris de nouveau son élan et réussit à s'aggraver au rebord du palier. Il se hissa et descendit discrètement l'immeuble, malgré les vibrations de l'acier sous ses pas.
L'homme rejoignit discrètement une ruelle plus passante et éclairée. Il voyait les miliciens rodés au loin, mais il ne se sentait plus menacé. Ses derniers ne l'ayant pas vu dans l'entrepôt, il ne craignait rien. Il n'avait plus qu'à marcher jusqu'à son loft et tout irait bien. Cependant il entendit son communicateur vibrer. Il quitta la grande rue, pour une allée plus obscure et se cacha derrière un muret en béton. Il put enfin dégainer son appareil et faire la manipulation pour l'activer.
— Evon tu me reçois ? Demanda une voix familière.
— Weggin c'est toi ? Pourquoi tu m'appelle que maintenant.
— Un type m'a contacté, il aurait soit disant quelque chose à te proposer.
— Et c'était qui ?
— J'en sais rien, mais il veut te rencontrer.
— C'est alors qu'Evon entendit des bruits de pas venir dans sa direction
— Où ça ?! Demanda-t-il paniqué, fait vite car j'ai pas le temps !
— Igans
Evon le remercia très brièvement puis rejoignit la rue en katimini. "Igans, c'est pas la porte à côté, il me faut une caisse", il longea la rue d'un pas décidé, au vu du nombre de passant il ne pouvait pas voler une voiture dans ses lieux il fallait qu'il trouve un parking. Par chance il en trouva un à proximité, qui en plus était gratuit. Il desendit via l'accès piéton, un escalier en colimaçon entouré d'un mur en béton brut, éclairé par des vieilles appliques à moitiés grillés et constellé de tags primitifs, généralement des "Fxxk", il s'arrêta au premier niveau et tomba dans une grande pièce soutenus pars des poteaux en betons avec à leur bas des banderoles jaunes et noires. Un bon nombre de véhicules étaient garés dans la place. Il avait l'embarras du choix.
Voulant être discret il opta pour une petite voiture carré, de couleur gris métallisée avec de nombreuses rayures et impacts sur le capot. Après avoir vérifié qu'il n'y avait personne dans les parages, Evon sortit sa dague et crocheta la serrure. Il s'installa ensuite sur le siège et démarra le véhicule, par chance la jauge d'énergie était quasiment au maximum. Il pourrait au moins faire la moitié du chemin jusqu'à Igans. Sans plus attendre, il quitta le parking via la rampe hélicoïdale puis se mit à traverser les rues de Verkunst. Ne voulant pas paraître suspect il respecta minutieusement le code de la route. Même si il ne pouvait s'empêcher de serrer le ventre à chaque fois qu'il passait à côté d'une voiture de miliciens. Après avoir quadrillé la ville il réussit à rejoindre la route côtière, une sorte de remblais bordée d'une voie piétonne qui se transforma en une petite route entre la plaine et les rochers. Evon continua calmement sa route en se laissant bercer par le bruits des vagues et le parfums iodé de la mer. Il se dirigeait vers le nord, même si la route serait longue, il était dans la meilleure direction pour rejoindre Igans, laissant derrière lui Verkunst. Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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