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![]() ![]() Selya en Mauges(par Copeland )Selya se réveilla dans un petit village, qui semblait déserte, personne ne traînait dans les rues. L'endroit n'était pas super accueillant, mes maisons semblaient vieilles et inhabitées. "Mais dans quelle province je suis tombée encore ?" Se demanda-t-elle. N'ayant jamais quitté Sylvestwood, elle n'avait jamais eu l'occasion de voir comment était faites les autres provinces de Zyonnie, juste entendu quelques clichés par ci, par là . Et si elle s'en tenait à cela, l'ancienne chasseuse pencherait bien sur la province de Campolen. C'est alors qu'elle aperçut un type sortir de chez lui, il était assez grand et avait le menton pointu. Au vu de son faciès, il devait avoir environ vingt ans. Décidée à en savoir plus Selya l'interpella : — Excusez- moi monsieur, on est où ? — Dans les Mauges, répondit-il d'un ton sec. Son timbre de voix disait quelque chose à la vagabonde, elle l'avait déjà entendu quelque part, mais elle n'arrivait pas à déterminer de qui il s'agissait. Quant au nom de la province il ne lui disait que trop rien. Voulant en savoir plus elle redemanda : — Et c'est dans quelle province ça ? — Province ? S'étonna son interlocuteur. Vous voulez plutôt dire région ? Ne voulant pas passer pour une idiote, Selya acquiesça. — On se trouve dans les Pays de La Loire, plus précisément dans le département du Maine et Loire. "C'est quoi ce bordel". L'ancienne chasseuse était chamboulée, jamais elle n'avait entendu parler de cette province, enfin de cette région. A ce demander si elle était vraiment en Zyonnie. Ne voulant pas passer pour une folle, elle laissa l'homme tranquille et décida d'aller explorer cette zone hostile par elle-même. Il fallait qu'elle trouve une grande ville, là elle en saurait peut-être plus sur cet endroit. Mais son bon sens lui dit qu'elle ne pourrait pas la rejoindre à pied, la vagabonde devait trouver un véhicule pour se déplacer. Par chance elle trouva une moto garée sur le trottoir. Après avoir vérifié que personne ne rôde dans les parages, Selya monta sur l'engin et le démarra. Un bruit lui piqua fortement les oreilles et une drôle d'odeur lui assaillit les narines. Et elle qui pensait que l'essence avait été interdite au profit de technologies plus propres et silencieuse, cela ne semblait pas être le cas dans cette contrée… L'ancienne chasseuse se mit en route en direction du sud-est et une fois qu'elle eut quitté la ville elle se retrouva au milieu des champs de culture où d'élevage avec l'odeur du fumier en fond. Ce qui pouvait s'apparenter au cercle agricole au sud de Sylvestwood ou encore à laprovince de Campolen. Mais elle y remarqua des choses bien différentes. D'une part les routes était nommé "D suivi d'un chiffre", alors qu'en Zyonnie on prenait les initiales des provinces. D voulait sans doute dire département ou quelque chose dans le genre. Elle remarqua aussi que les différents villages étaient assez proches. Ce qui pouvait paraître étrange quand on était habitué à parcourir de très longues distances entre chaque ville. Après avoir vagabondé à travers cette zone inconnue composée de ferme et de petits village, Selya tomba enfin sur une grande ville. Cholet si elle se fiait à la pancarte d'entrée. Ne voulant pas trop s'aventurer dans le centre ville, elle décida d'abord de parcourir la zone périphérique. Une sorte de quatre voies, entrecoupée de ronds-points et de feux tricolores. C'est alors qu'elle aperçut un jeune homme en train de prendre son casse-dalle sur le parking d'une boulangerie. Cette dernière étant située au niveau d'un carrefour très passant. Prise d'un élan de compassion, la vagabonde décida de le rejoindre. Lorsqu'elle se rapprocha de lui, elle le découvrit en train de manger un espèce de Sandwich avec une canette de soda à la main. A l'approche de Selya le jeune homme leva les yeux et elle put mieux découvrir son visage aux joues creusées ou encore ses yeux bleus-vert. Encore une fois, elle était sûre de l'avoir vu quelque part. Mais l'autre ne semblait pas être super étonné de la voir. — C'est l'endroit idéal pour un rencard, lança-t-il avec une pointe d'ironie. Cette remarque amusa Selya. Elle n'avait jamais envisagé de relation amoureuse ou autre. Mais elle savait que c'était le dernier endroit que les jeunes premiers choisiraient. — Qui êtes-vous ? Demanda-t-elle par curiosité. — Tu peux m'appeler Cope, répondit-il, et toi ? — Je m'appelle Selya. Tu es d'ici ? — Ah non pas du tout, je viens de vers Nantes. Dans le département de Loire Atlantique. C'est pas super loin. — Mais qu'est-ce que tu fais là alors. — Oh longue histoire, je devais décrasser ma caisse. Et comme je sais qu'il y avait pas beaucoup de circu sur la N249 je suis venu là . Selya ne savait pas trop où il voulait en venir mais soit. — Et toi ? Demanda Cope. Tu viens d'où ? — De Liggers, dans la province de Sylvestwood, en Zyonnie. Ces mots étaient sortis tout seul de la bouche de l'ancienne chasseuse. Elle aurait pensé que son interlocuteur l'aurait prise pour une folle, mais Cope la regarda en esquissant un joli sourire. — Attendez vous savez de quoi je parle ?! S'exclama Selya. L'autre hocha la tête, la jeune femme était complètement déboussolée. Qu'elle soit projeté dans un autre monde c'était une chose, mais que des gens connaissent l'existence de la Zyonnie s'en était une autre. — Comment dire, commença Cope, je… Mais il n'eut pas le temps d'expliquer que la vision de Selya se troubla et elle perdit connaissance… Elle se réveilla en sursaut dans son lit, avec un horrible sifflement dans les oreilles. Son premier réflexe fut d'inspecter les alentours. Rien ne paraissait anormal, il s'agissait bien de sa planque à Seget. Elle repensait encore à cette contrée lointaine dont elle avait rêvé, et mille et des questions lui vinrent à l'esprit. Qui était réellement cet homme ? Comment connaissait-il la Zyonnie ? Pourquoi ils parlaient la même langue ? Et pourquoi avaient-ils un visage familier ? Toutes ces questions qui resteraient sans réponse. Selya ne préféra ne plus y penser, "faut vraiment que j'arrête de dérailler" Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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