La renarde face au diable
(par Awoken)(Thème : MĂ©lilĂ©mots 4)
Dans l’ombre d’un immense escalier, une renarde immense descendait prudemment les marche. Un cape couvrait ses flancs et une ceinture à laquelle pendait un couteau ceignait son abdomen.
(Attend ! Stop ! T’es en train d’utiliser Awoken là ! Elle était pas censée être retournée chez elle ?!
— Ben si, elle l’est, mais comme le personnage de Konja est pas encore arriver et j’ai pas d’autres idĂ©es.
— Tu optes donc pour la facilitĂ©.
— Oui, bon tu me laisse continuer mon paragraphe ?!)
La jeune créature mit une éternité selon elle à arriver en bas, plus elle descendait plus la lumière devenait froide, sans vie. Aux murs étaient incrustés, entre les torches mourantes, des fossiles de créatures, marines ou non. Parmi elles, elle repéra des ammonites, des trilobites ou des étoiles de mer.
Quand elle arriva en bas des escaliers la jeune rêveuse se retrouva dans une vaste salle constellée de frasques d’âmes torturées et de démons bourreaux sadiques. Au centre, assis sur un trône titanesque, un être immense posait ses yeux fulminants sur la vivante qui se tenait devant lui.
— Que me vaux l’honneur de la visite de ton âme innocente avant l’heure ?
— Lucifer m’a donner rendez-vous ici, ça avait l’air urgent, je n’allais quand mĂŞme pas attendre ma mort pour venir !
— Lucifer ?! Depuis quand ce petit connaĂ®t il des vivants ?
— Depuis qu’il Ă©tudie Ă l’AcadĂ©mie je suppose.
— L’AcadĂ©mie… J’en ai entendu parler. Je lui ai interdit d’y retourner.
— Pourquoi ?
— LĂ n’est pas ça place.
— Pourquoi ?
— Il est destiner Ă me succĂ©der pas Ă s’enticher de mortels dans ton genre.
— Pourquoi ?
— Parce que… Je n’ai pas Ă rĂ©pondre Ă ce genre de question idiote, vas-t-en ou je te transforme en totem.
— Vous ne le ferez pas.
— Pourquoi pas ?
— Parce que cela crĂ©erait un incident dans la continuitĂ© des diffĂ©rents univers Ă©tant donnĂ© que vous n’existez pas dans mon monde.
— Comment sais-tu cela ?
— J’ai fais quelques recherche. Je sais Ă©galement que ce genre de choses peut ĂŞtre appelĂ© deus ex machina puisque je ne suis qu’un personnage d’histoire.
— Lucifer, ton amie est maligne. Je l’aime bien.
— Maintenant, arrĂŞtez de le biberonner et laissez le retourner Ă l’AcadĂ©mie.
— Je ne le biberonne pas, c’est moi Lucifer.
— Non, vous ĂŞtes le diable.
— C’est la mĂŞme chose.
— Prouvez le !
L’entité prit alors la peine de retrouver l’apparence de Lucifer et sa personnalité par la même occasion.
— Merci.
— Faudra que t’arrĂŞte de faire tes crises, je serais pas toujours lĂ .