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Awoken![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Alford a rejoint les soleils(par Awoken)Cela faisait un an que Luran, hĂ©liade tamoĂŻste de son Ă©tat n’était pas revenue Ă Fyrenz. Elle avait hâte de retrouver NemeĂŻa et les autres. Elle se trouvait dans la forĂŞt sĂ©parant la cĂ´te de la citĂ© Ă©tat quand elle entendit un long ronronnement provenant d’un buisson avant qu’un ombre immense ne lui saute dessus. « Farios ! Comme tu m’as manquĂ© ! — Personnellement j’étais bien sans toi. » RĂ©pondit le dragon bleu avant de lĂ©cher le visage de son amie. « Menteur, je sais bien que tu survolais la cĂ´te tout le soirs ! — Mouais, ce n’est pas pour ça que tu me manquais. Je survolais la cĂ´te pour chercher du… du… du poisson ! C’est ça ! Je pĂŞchais ! — Fait pas le fier, c’est normal que je te manque. — Je sais,… Mais tu ne me manquais pas du tout ! — Ha ha ha ha ! Plus sĂ©rieusement, il y a du nouveau ? Qu’est-ce que j’ai manquĂ© ? — Alford… Il a rejoint les soleils. — A… Alford ?! Mais… Comment ? Quand ? — Il y a une semaine, un couteau dans le cĹ“ur de ce que j’en sais, il faudrait demander Ă Slyn mais elle n’est pas vraiment en Ă©tat. — Il faut que je la vois ! » Farios lui retint le bras. Luran, sachant très bien qu’elle ne pourrait pas lutter contre cette force draconique, s’arrĂŞta. « Farios, laisse moi aller lui parler, j’ai besoin de savoir ! » Elle se retourna vers son ami et le regarda dans les yeux, au bord des larmes. « S’il te plaĂ®t, je veux ĂŞtre Ă ses cĂ´tĂ©s. — On a fait le feu de joie hier selon ses coutumes, tu… — Elle a besoin du soutient de quelqu’un qui comprend sa douleur ! — Elle veut ĂŞtre seule. — Tu ne sait pas ce qu’elle veut. — Très bien, si tu crois ĂŞtre meilleure que moi, je t’en prie… — Merci. » Dès que le dragon eut lâchĂ© son emprise, l’hĂ©liade se prĂ©cipita vers Fyrenz qui n’était plus très Ă©loignĂ©. Elle longea les maison hĂ©tĂ©roclites de l’allĂ©e principale jusqu’à la ligne de dĂ©limitation du volcan. Elle le gravit aussi vite qu’elle put et arriva enfin au nid oĂą une Ă©norme masse verte frĂ©missait rĂ©gulièrement. En entendant les pas de la nymphe, la dragonne leva sa tĂŞte vers elle, laissant voir des yeux rouges et gonflĂ©s. « Slyn… Je… je suis dĂ©solĂ©e de ne pas avoir Ă©tĂ© là … peut ĂŞtre… que si j’étais rentrĂ©e plus tĂ´t… — Non, tu n’aurais rien pu faire, c’était Ă©crit, il connaissait son destin, il ne s’y est pas opposĂ©. Il est mort dignement comme un dragon. — Je… — Alors comme ça tu rentre et tu ne passe mĂŞme pas me voir ?! » Un homme d’âge mĂ»r s’avançait dans le nid de plume d’une dĂ©marche joviale, un air arrogant peint sur le visage. « Que veux-tu Yowan ? Ce n’est vraiment pas le moment de jouer les jolis cĹ“urs ! — Quel accueil glacial ! Brrr… J’en tremble ! Si je puis me permettre, un humain comme Alford n’est pas une grande perte ! » Ă€ ces mots Slyn rugit Ă la figure de l’importun tendis que Luran, dĂ©gainant son Ă©pĂ©e, le faisait tomber Ă terre avant de lui pointĂ© sa lame sur la gorge. « Parle encore une fois de lui de cette manière et je te jure que tu ira le rejoindre ! — Et tu as toutes les raisons de le faire. — Que veux-tu dire ? » Un sourire mauvais s’afficha sur le visage de l’orĂ©ade. « C’est moi qui l’ai tuĂ©. Oh il est mort dignement, en me faisant face, sans broncher. Je dois avouer que j’ai aimĂ© sentir son sang couler sur ma lame. » La nymphe eut un mouvement de recul et regarda la dragonne. Celle ci lui fit un signe de tĂŞte. « C’est bien lui. — Si c’est la vĂ©ritĂ© alors c’est Ă toi de choisir quoi faire de lui. — Quoi ?! Non ! C’est Ă toi de me tuer, je l’ai fait pour ça moi ! Pour mourir de ta main ! — Quoi ?! Je… C’est Ă cause de moi qu’il est mort ?! — Ce n’est pas ta faute, c’est cet ordure qui l’a tuĂ©. Espèce de poulpe arboricole, tu es bien moins considĂ©rable qu’eux. Tu voulais mourir ! Et bien tu vivras ! Tu vivras avec la mort d’Alford sur la conscience, sans jamais plus pouvoir monter sur ton dragon ! — Non ! Tu n’as pas le droit, lui n’as rien fait ! — Il n’a pas son mot Ă dire, je n’ai plus mon partenaire, il n’aura plus le sien, ce n’es que justice ! — Espèce d’ombre Ă deux sous, je ne me laisserai pas faire. — Tu devras, Ă moins que tu ne veuille en plus finir estropiĂ©. » En entendant ces mot Yowan se figea puis partit en jurant. Luran se tourna vers l’impressionnante dragonne. Celle ci lui dit : « J’aurais tellement voulu qu’il vive assez longtemps pour les connaĂ®tre. — Qui ? Non… Ne me dis pas que… Toutes mes fĂ©licitations ! »
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