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Awoken![]() Spectacles![]() Timeline du Nauteur
![]() ![]() Le siège des nauteurs(par Awoken)Un cours, d’habitude je m’ennuie, je me dessine sur les bras, je discute un peu avec mes amis ou j’écris le défi de la semaine. Là, non. Au contraire. Je suis le monologue avec assiduité. Quoi d’étonnant quand c’est Lu’ qui nous donne des conseils pour les défis. Je suis heureuse. J’aime l’Académie. J’aime y être, j’aime cet univers… — Merde ! Mon bras gauche me lance. Une douleur que je ne connaissait pas, j’ai l’impression que des dizaines d’aiguilles se déplacent sous ma peau. Je ne comprend pas. L’élève à côté de moi me demande si ça va, il me dit que je suis pâle comme un linge. La douleur se dissipe, je me détend. Je lui dit que ça va. Je n’ai pas envie que tout le monde sache pour les racine. Je veux être un soutient, pas un poids. Je sens le sang me revenir aux joues. Le cours se termine. Je sors en hâte, je veux voir pourquoi j’ai eu mal. Je soulève ma manche. Les racines d’habitudes noires ont pris une couleur rouge incandescente. Je ne comprend pas. Qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi ce brusque changement ? Je me dirige machinalement vers le réfectoire sans faire attention à ce qui m’entoure. Je me cogne contre un autre élève et tombe à la renverse. C’est Prose, il a l’air soucieux. Il m’aide à me relever en s’excusant. Il a le carnet de Down à la main. — C’est son carnet ? Je lui demande. — Oui… Je n’arrive plus à le quitter des yeux, je me retiens de le lire en cours. Il est… Il me fait peur. Il me terrifie. Et pourtant, j’ai besoin de m’y plonger. Je… — Tu en as parlé à la directrice. — Elle est assez occupée en ce moment. Et je ne veux pas la déranger. Je ne veux pas vous déranger. — Je ne crois pas que tu nous dérange, Prose. Si tu veux, on continuera d’enquêter après le repas. Je veux t’aider à retrouver Down le Nauteur disparu. — Merci, répond simplement le soldat de bois. Je le regarde s’éloigner puis me dirige vers la cantine. Je m’arrête. Un mauvais pressentiment m’étreint. Un malaise s’insinue en moi. Je regarde en arrière. Le couloir et vide.
Sans comprendre, je me dirige en courant vers la coure. Un danger n’est pas loin, j’en suis sure. Je ne sais pas pourquoi mais j’en suis sure. Je passe en trombe la porte du hall. La douleur au bras me reprend. — Non… Pas maintenant… Je presse mon bras. La douleur commence à s’estomper. Je regarde autour de moi. Personne. Une idée me traverse l’esprit : La fontaine ! Je vois souvent Prose là bas. Il y est sûrement. Je me met à courir comme une dératée. Pourquoi cette peur viscérale me prend elle ? Quel en est la cause ? Je tourne au coin du bâtiment et j’y suis. Je vois Prose. Il est face à le fontaine. Il la regarde, un expression de peur est peinte sur son visage. Il a l’air figé. Je l’appelle. Il ne m’entend pas. Je m’approche de lui et de cette fontaine qui le terrifie. Je l’appelle encore. Aucune réponse. Soudain, je vois des mains sortir de la fontaine. Des mains grises, cadavérique. Elle se saisissent du petit être de bois, le soulèvent tel un pantin désarticulé et l’entraînent dans la fontaine. Cette vision me glace le sang, je sens mon visage pâlir à nouveau. Une claque sur chaque joue me fais retrouver mon sang froid. Rapidement, je griffonne sur un papier : « La fontaine a pris Prose, je vais le chercher, venez m’aider. » Je plonge dans l’eau glacée. Je nage jusqu’à Prose et ces mains qui l’enserrent. Je lui attrape une jambe. Je vais manquer d’air. Je n’en ai pas le temps. C’est le noir.
Quand je me réveille, je suis dans une immense pièce. Des tic-tac, des cliquetis plutôt, résonnent tout autour de moi. Je ne comprend pas où je suis. J’ai le bras gauche engourdis. Je regarde un peu mieux ce qui m’entoure. Des machines, des bureaux, d’autres machines. Je me sens étrangement bien dans cet endroit, ça me fait penser à du steampunk. Les feuilles qui volent vers des tuyaux au plafond me rappellent les « animaux fantastiques ». Je trouve ça relativement agréable. J’aperçois Prose, il regarde les bureau, il ne m’a pas vu. Je regarde à mon tour. Des plaques avec des noms et des chiffres étaient incrustés dans chaque bureaux. Je cherche à nouveau Prose du regard. Il devant une autre plaque, les yeux plus écarquillés que d’habitude. Je me dirige vers lui. Il ne semble toujours pas avoir remarqué ma présence. Je me poste derrière lui. Je lis, sur une plaque rayée : « Je n’y comprend plus rien. Je demande, anxieuse. — Mais où on est ? Prose sursaute au son de ma voix. Il me regarde bouche bée. — Que… Qu’est-ce que tu fais là ? — Je pensais que t’étais en danger, alors j’ai plongé dans la fontaine. On est où là ? — À l’Horloge des histoires, le siège des Nauteurs. — Au siège des Nauteurs ?! Mais… Mais alors… On a un espoir de sauver Down ! À ces mots, je repris confiance. Il y avais un espoir. Un espoir de sauver notre nauteur académique sans contrepartie. Ou, peut-être que je me faisait des illusions et que, au contraire, le prix à payer serais lourd, très lourd.
Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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