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Awoken![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Retrouvailles(par Awoken)Dans un quartier pauvre de la vaste cité de Sarlès, trois silhouettes se glissèrent dans un immeuble à l'apparence délabrée. À l’intérieur pourtant, un tout autre spectacle s'offrit aux yeux des visiteurs ; des tapis aux couleurs chatoyantes, des meubles aux formes étranges et des objets aussi rares que magiques remplissaient une vaste pièces. Le premier des trois personnages, un faune, déposa le second, un jeune homme visiblement inconscient (je me demande ce qui lui est arrivé), sur un divan bleu nuit. Il envoya ensuite le troisième, un fantôme par moment translucide, chercher de quoi prodiguer quelques soin au blessé. Le spectre revint au bout de quelques minutes auprès de son maître accompagné d'une étrange jeune femme à la peau bleu-vert (c'est qui celle là encore?) et se retira aussitôt. L'homme mi-bouc se saisit d'un linge et le trempa avant de l'appliqué sur le front de l'infortuné garçon. À côté, la créature l'observait les bras croisés. Au bout d'un moment elle demanda :
— Qui est-ce, Coh ? — Un ami, on a rien Ă craindre de lui. -s'empressa de rassurĂ© le satyre- Je le connaĂ®t depuis qu'on est mĂ´mes, mais on s'est perdu de vu il y a un moment. — Pourquoi ? — Est-ce que ça t'regarde ?! — J'aimerais simplement comprendre. -rĂ©torqua la demoiselle sans hausser le ton- — On a choisi des voies diffĂ©rentes. LĂ , t'es contente ?! -s'emporta le dĂ©nommĂ© Coh- — Tout doux ! -tempĂ©ra l'Ă©trange femme- Je demandais simplement.
Ils restèrent un temps silencieux et elle reprit :
— Il est quoi ? Ă€ part un humain je veux dire. — Journaliste. -rĂ©pondit sèchement le faune- — Et tu dis qu'il n'y a aucun risque qu'il cafte ! — Je le connaĂ®t depuis que j'suis mĂ´me j'te dis ! Y a pas de danger ! — Après, je dis ça pour toi, moi j'ai rien Ă craindre. — Mmmh mmmh…
Il y eu un nouveau silence qui dura un poil plus longtemps et la créature demanda :
— Que lui est-il arrivé ? — KomeĂŻs ! T'as pas bientĂ´t fini avec tes questions Ă la shnark ?! — Je veux juste savoir moi ! -calma-t-elle- (et elle est pas la seule) Mais si tu le prend comme ça… -elle commença Ă s'Ă©loigner- — Non, attends, je suis dĂ©solĂ©. -la retint le satyre- Écoutes, c'est un vieux copain. Il m'avait donnĂ© rendez vous aujourd'hui près de l'ancien relais des postes. Quand il est arrivĂ© il titubais et il s'est effondrĂ© dans mes bras. J'en sais pas plus que toi…. Mais je crois que ça va plus tarder. Il se rĂ©veille ! (Enfin!)
Le garçon mis un moment à émerger. Il semblait fatigué et grimaçait à chacun de ses mouvements. Coh lui fit apporter un remontant et quand son hôte fut assez réveillé, il commença l'interrogatoire.
— Comment te sens-tu ? (mais… c'est pas la bonne question!) — Comme si un dragon m'Ă©tait atterrit dessus. Je suis dĂ©solĂ© de te causer tant de problème. — Bon, si nous en venions aux faits ?! -coupa la jeune femme- — Komi ! -morigĂ©na le faune- Tu peux pas faire preuve de tact pour une fois ?! — Non, nous ne sommes pas en mesure d'en faire preuve, pas en ce moment. — Qu'est-ce qui se passe ? Tu as des problèmes Coh ? — C'est plutĂ´t Ă toi qu'on devrait le demander. -continua la crĂ©ature- Tu as vu l'Ă©tat dans lequel tu es ? — KomeĂŻs, ça suffit ! — Mais… c'est qui cette fille ? -interrogea le jeune homme- — « Cette dame » je te prie mon garçon, je suis bien plus vieille que toi ! — Je ne vois pas comment. Vous avez Ă peine la vingtaine ! - affirma-t-il- — Saches, cher enfançon, -s'Ă©nerva la crĂ©ature- que je ne tarderais pas Ă avoir deux-cent-cinquante-six constellations. — Deux… Mais il n'y a plus que les nymphes pour atteindre pareil âge ! -s'exclama le maladroit- Et vous ne ressemblez pas Ă une nymphe ! Ă€ aucune espèce que je connaisse d'ailleurs. — Normal, je suis une hybride. -informa la bicentenaire- Un naĂŻade gobeline pour ĂŞtre prĂ©cise. Bon ! -changea-t-elle de sujet- Qui vous a mis dans un tel Ă©tat ? (Bonne question. Alors?!) — Eh bien… Je me suis un peu trop intĂ©ressĂ© Ă l’enquĂŞte sur l'Oiseleur. -avoua le blessĂ©- Ils m'ont envoyĂ© plusieurs menaces que je n'ai pas pris en compte Ă mon grand regret. Quand j'ai trouvĂ© un jeune phĹ“nix agonisant sur ma porte, je suis rapidement sortis. En bas de mon immeuble qui commençait Ă prendre feu, j'ai Ă©tĂ© tabassĂ©. Je ne sais pas comment j'ai rĂ©ussi Ă parvenir jusqu'Ă toi, Coh. Je suis tout de mĂŞme heureux de l'avoir fait. — Moi aussi Azar, moi aussi. Reste ici le temps qu'il faudra et tu me dira comment le Rokh peut t'aider. — Le Rokh ?! Tu le connaĂ®s ?! -s'enthousiasma le reporter- — Tu pense vraiment que c'est une bonne idĂ©e ? -intervint KomeĂŻs- — Laissez moi finir. -poursuivit le faune- Azar, oui je connais le Rokh. Je ne te donnerais son identitĂ© que si tu me jures de ne pas en faire un article de ton journal. — Mais… -protesta le journaliste- Bon, promis. — Parfait. C'est moi ! |