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![]() ![]() Un chien bien étrange(par Awoken)Le courage n’allait pas suffire à surmonter ça.
Ce jour lĂ elle avait commencĂ© sa journĂ©e normalement, la douche, l’habillage, le petit-dĂ©jeunĂ© et en enfin le dĂ©part pour l’école. Elle Ă©tait en 4e au collège Jules Ferry et possĂ©dait la meilleures moyenne de sa classe. Normal pour une surdouĂ©e. Elle Ă©tait bien au dessus de ses camarades intellectuellement mais ces parents refusaient obstinĂ©ment de lui faire sauter des classes. Elle s’ennuyait lĂ bas. Il restait seulement deux semaines avant les grandes vacances, deux semaines de torture et d’ennui. Perdue dans ses pensĂ©es elle ne remarqua pas le chien qui lui fonçait dessus. Il Ă©tait petit, le poil noir et brun avec des chaussettes blanches aux pattes avant, le museau court et la queue longue pour son petit corps avec une touffe de poils blancs au bout. Lui non plus ne regardait pas oĂą il allait. Il percuta les jambe de la gamine de plein fouet. En un rien de temps ils se retrouvèrent tous deux les quatre fers en l’air. Le chien se releva et commença Ă grogner sur la fillette. Celle ci s’assit en tailleur sur le sol et lui sourie en prenant un air confus et s’excusa. Le cabot qui ne s’y attendait pas cessa de grogner et la regarda Ă©trangement. Au bout de quelques minutes il repris son air farouche et couru dans une ruelle. La petite fille le suivi, intriguĂ© par l’étrange canidĂ©. Ils se retrouvèrent dans un cul-de-sac. Le chien continuait de courir droit vers un mur. La gamine voulu le rattraper craignant qu’il ne se fasse mal. Ă€ Ă peine trois mètre du mur elle rĂ©ussi Ă lui attraper la queue. Elle allait trop vite. Elle se prĂ©para au choc. Elle ferma les yeux. Rien ?! Elle glissa et tomba dans l’herbe. Dans l’herbe ?! Elle rouvrit les yeux. Elle tenait toujours le chien. Ils n’étaient plus dans l’impasse. Ils n’étaient mĂŞme plus en ville. Ils se trouvaient en plein milieu d’une forĂŞt vierge. Comment ? Comment cela Ă©tait-il possible ? OĂą Ă©taient-ils ? Elle lâcha l’animal et se releva. « Pourquoi tu m’as suivi ? » Il la regardait durement, assis par terre. « Tu… Tu parles ?! — Pourquoi-tu-m’as-suivi ? — Je… Tu Ă©tais Ă©trange. Je voulais t’observer. — Je ne suis pas un phĂ©nomène de foire. — Je n’ai jamais dis ça… — Peu importe. Tu n’aurais jamais dĂ» venir ici. On va devoir faire avec. Tu me suis, tu ne dis rien, quand je te dis quelque chose tu le fais et tout se passera pour le mieux. — Je peux te poser quelques questions ? — Oui mais vite. — OĂą on est ? — Plus sur Terre. — Ça j’avais compris mais oĂą ? — Dans un autre monde que tu n’es pas censĂ©e connaĂ®tre. — Bon ! Tu peux faire quoi d’autre ? Ă€ part parler et voyager entre les mondes je veux dire. — Tu n’as pas Ă savoir. — J’ai besoin de savoir ! — Non. Une autre question ?! — On est en danger ? — La situation de ce monde est dangereux pour l’instant. Et on sera en danger si on ne dĂ©campe pas d’ici rapidement. On y va. — Mais… — Tu te souviens de ce que j’ai dis ?! — C’est quoi ton nom ? — _Aucune importance. » L’étrange animal tourna les talons et fit signe Ă l’intruse de le suivre. Durant plusieurs heures ils marchèrent dans un dĂ©cor qui restait dĂ©sespĂ©rĂ©ment le mĂŞme. La fillette commençait Ă s’impatienter. « On arrive bientĂ´t ? — Chut ! — J’ai mal aux pieds, j’ai faim et j’ai soif. — Silence ! Nous serions dĂ©jĂ arrivĂ©s si tu ne lambinais pas autant. » PiquĂ©e au vif elle s’arrĂŞta et ne bougea plus. Il dĂ» faire de mĂŞme et la regarda droit dans les yeux. Elle le soutint avec dĂ©termination. Au bout d’une minute ou deux le chien fini par lâcher qu’ils n’étaient plus qu’à une dizaine de minutes d’un campement et qu’il y aurait de quoi se ressourcer. Tout de suite après il repris la route suivie de la fillette qui ne pipa mot. Le camp se trouvait au sommet d’une colline verdoyante et se composait de dizaines d’immenses tentes pourpres et blanches, d’un enclos oĂą paissaient des centaines de chevaux, et d’un millier au moins de soldats accomplissant chacun leurs tâches quotidiennes. Les nouveaux arrivant furent accueillis par un homme au visage dur en gambison. « Capitaine ! Que nous vaut l’honneur de votre visite ? — Je suis en mission commandant. J’ai un message urgent pour le roi. — Il est dans la tente du conseil. Et elle, c’est qui ? — Une intruse de l’autre monde. Occupe-t-en si ça t’amuse, moi j’ai plus important Ă rĂ©gler. — Et dire qu’il est censĂ© ĂŞtre sous mes ordres ! Bon, qui que tu sois tu m’as l’air bien inoffensive. Suis moi, tu dois avoir faim. » Le soldat l’emmena sous une tente d’oĂą s’échappait un rayon de fumĂ©e. Dessous s’entremĂŞlaient cotes de porcs, gigots de moutons et tout autres mets bon Ă se mettre sous la dent. Le gĂ©ant l’installa Ă une table et lui servi un ragoĂ»t dĂ©gageant une odeur divine et s’assit Ă cĂ´tĂ© d’elle. « Je suppose que tu as quelques questions. — Plein ! — Vas y, je m’efforcerais d’y rĂ©pondre du mieux que je pourrais. — Qui est ce chien, quel est son nom ? — Il n’a pas de nom. C’était un chien errant, il a Ă©tĂ© attrapĂ© par un magicien fou qui a testĂ© nombres de sort sur lui. Maintenant comme tu l’as vu il peut parler et passer d’un monde Ă l’autre. Mais ce n’est pas tout, quand on prononce le nom du mage, le capitaine aboi et envoi une onde de son qui tue tout ceux qui ce trouve Ă vingt mètre Ă la ronde autour de lui. — Et il le fait souvent ? — Ă€ chaque batailles, il aime ça. — OĂą on est exactement ? Quel est ce monde ? — On se trouve en ce moment mĂŞme sur la colline des trois rois. Elle porte ce nom Ă cause du pacte qu’on fait trois grands rois de l’ancien temps. Un pacte de paix et de prospĂ©ritĂ© qui est toujours d’actualitĂ©. Ce monde est le tien mais il ne l’est pas. C’est plutĂ´t compliquĂ©. Je crois que vous appelez ça un monde paro… Param… — Parallèle ?! — C’est ça ! Donc ce monde est parallèle au votre. Il existe pas mal de diffĂ©rences entre les deux mais la principale est la magie. — Et comment s’appelle ce monde ? — Il s’appelle… » Le sol trembla, faisant tomber quelques gigots par terre. « Qu’est ce que c’est ? — Une attaque ! » Dehors c’était la panique, dix milles hommes armĂ©s jusqu’aux dents, dix catapultes et quatre gĂ©ants venaient de se matĂ©rialisĂ©s Ă l’orĂ©e de la forĂŞt, encerclant le campement. L’une des machines envoya un Ă©norme bloc de pierre allant droit dans la direction de la fillette. Le courage n’allait pas suffire Ă surmonter ça. |