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Vic![]() Spectacles![]() La boucle
![]() ![]() — Je parie trois billes sur le petit jaune.
[…> dit-il l’air sĂ»r de lui. Je le regardais discrètement, dissimulĂ© dans la foule qui s’amassait autour de l’arène. J’avais une mission et je comptais la mener Ă bien ce soir. Le baron portait dans ses bras un petit chien avec un Ĺ“il bionique et Ă©tait entourĂ© de trois gardes armĂ©s et disposant sans aucun doute de plusieurs modifications cybernĂ©tiques afin d’amĂ©liorer leurs aptitudes au combat. Il Ă©tait venu voir un combat clandestin comme Ă son habitude et venait de parier trois « billes » sur un homme de petite taille dont les bras robotiques, peints d’une couleur jaune fluo Ă©taient très forts en combat rapprochĂ©. Les « billes » Ă©taient des comprimĂ©s de forme sphĂ©rique qui avaient un effet narcotique extrĂŞmement puissant, s’en procurer n’était pas chose aisĂ© et le baron en profitait pour se faire de l’argent. Comme prĂ©vu, le « petit jaune » mis KO son adversaire avec facilitĂ©. Profitant du chaos ambiant, j’en profitai pour me diriger vers l’emplacement du baron, un peu plus haut que l’arène. Je n’étais thĂ©oriquement pas armĂ©, ni arme Ă feu ni couteau sur moi. Je n’avais que mes bras, mes jambes et mon cerveau, et c’était dĂ©jĂ bien suffisant pour la tâche que je devais accomplir. Je n’avais aucun stress, tout aller se dĂ©rouler parfaitement, lĂ Ă©tait mon mode opĂ©ratoire. Je n’étais plus très loin du baron. Je m’avançai calmement vers lui jusqu’à ce que deux de ses gardes du corps me barrent la route. — Tu vas oĂą comme ça ? Je ne pris pas le temps de rĂ©pondre, je saisis le premier par la tĂŞte et la fit violement tourner jusqu’à l’entendre craquer. AussitĂ´t, le second garde sortit son arme et tira dans ma direction. J’esquivai une balle en me jetant au sol et projetai mon pied vers sa main. Son pistolet vola en l’air et je le rattrapai de ma main gauche, puis appuyai sur la dĂ©tente trois fois en moins d’une seconde, une entre les deux yeux, une dans la bouche et une dans la gorge. C’était le minimum pour avoir une chance de tuer une personne augmentĂ©e. Il s’effondra par terre mais dĂ©jĂ je remarquai le troisième garde qui appuyait lui aussi sur la dĂ©tente. J’eu seulement le temps de mettre mon bras entre le projectile et mon visage. J’opĂ©rai une roulade sur le cĂ´tĂ© pour rĂ©cupĂ©rer le couteau de combat d’un des gardes au sol puis me jetai vers le dernier obstacle Ă ma mission. Avant qu’il n’ait le temps de faire quoi que ce soit, je lui assĂ©nai plusieurs coups de couteau et finis par lui trancher la gorge. La scène s’était dĂ©roulĂ©e dans une rapiditĂ© extrĂŞme, signature certaine de mes amĂ©liorations cybernĂ©tiques de pointe, faisant de moi l’un des meilleurs tueurs existants. Je me retournai et vis ma cible prendre fuite, en vain. D’un geste sec, j’envoyai le couteau se planter dans sa nuque et il mourut sur le coup. Les affrontements avaient rendu la foule hystĂ©rique, je me dĂ©pĂŞchai donc de rĂ©cupĂ©rer le token d’identification du baron. En le ramassant sur son cadavre, je vis le petit chien s’extirper de sous son corps. Il me regarda presque avec admiration. Sentant la tension monter autour de moi, je le pris dans mes bras et courus vers la sortie. Personne n’osa s’interposer. Une fois sorti, je m’éloignai encore un peu de l’arène clandestine. Je posai le petit chien et l’observai, il avait un Ĺ“il vert et l’autre Ă©tait une amĂ©lioration d’une couleur cyan, sĂ»rement un module de vision infrarouge. Peut-ĂŞtre pouvait-il m’être utile si j’arrivais Ă le dresser... J’allais l’appeler Scout.
1 an plus tard...
Scout était sur les lieux, il me retransmettait en direct ce qu’il voyait. Grâce à cela, je pouvais planifier mon plan dans les moindres détails. Depuis que je l’avais trouvé sur une mission d’élimination, il avait changé mon mode d’action. Cette fois-ci, je devais trouver un homme d’affaires et le liquider. Il disait ne vouloir la mort de personne et être lui-même pacifique mais n’avait cependant aucun scrupule à faire vivre des gens dans la misère en les escroquant. Il n’y aurait aucune victime collatérale, je connaissais les moindres faits et gestes des gardes ainsi que leurs patrouilles. Je progressai vers mon objectif en évitant les caméras, en profitant de tous les temps morts durant lesquels une zone n’était pas surveillée. Scout attendait devant une porte. C’était le bureau de ma cible. La serrure en verrouillait l’accès mais ce n’était pas un problème. Je donnai un coup de poing puissant dans la porte qui vola en éclats. Je rentrai aussitôt en braquant mon arme, suivi de Scout. L’homme d’affaires se leva de sa chaise et les derniers mots qu’il put dire avant que je lui colle une balle dans le crâne furent :
La violence est le dernier refuge de l’incompétence. Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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