Etincelle et Henry
(par Awoken)(Thème : Thème imposĂ© personnalisĂ©)
Dans une rue, large et bruyante, dans un recoin d’ombre, Étincelle dessine.
Elle dessine les gens qui passent, les voitures, les chevaux tractant les voitures, les gens qui s’arrêtent, les magasins, les vitrines… Tout ce qu’elle voit, elle l’inscrit sur le papier.
Un jeune garçon vient la regarder. Il passe sa tête par dessus le bloc pour voir ce qu’elle fait. Il lâche un « tu dessines bien » qui la fait rougir.
Il vient s’asseoir à ses côtés. Elle se décale contre le mur. Il sort un bloc à dessin de son sac. Il en sort ensuite une boîte à musique. Il la remonte. Une douce mélodie s’en échappe enfin. Elle reconnaît le lac des cygnes. Elle se laisse bercer.
Le garçon dessine. Elle regarde. Il la dessine. Elle rougit de nouveau.
Tout en crayonnant il lui demande son nom. Elle bafouille un « Étincelle » à peine audible. Il répond « Henry ».
Il lui dit qu’elle est belle, qu’il voudrait la dessiner tout les jours. Elle se laisse attendrir, elle l’aime bien.
À partir de ce jour, ils dessinent ensemble autant qu’ils le peuvent.
Ils développent des sentiments l’un pour l’autre.
Henry est gentil, attentionné et généreux. Elle l’aime plus que bien. Lui aussi.
Un jour, il veut se rapprocher. Elle refuse. Il ne comprend pas. Il lui demande. Elle hésite à lui répondre. Il insiste. Elle cède.
« Je suis venimeuse. Si tu me touches, tu mourra. »
Il veut prendre le risque. Il s’approche. Elle le repousse de sa main gantée. Il tombe sur la boîte à musique. Elle est en miettes. Étincelle pleure, lui dit qu’elle est désolée. Henry, les larmes aux yeux, dit qu’il comprend. Il s’en va en courant. Elle veut le retenir. Elle n’y arrive pas.
Elle ramasse les morceaux de la boîte et rentre chez elle.
Elle passe plusieurs jours à réparer la boîte.
Quand elle a finit elle retourne dans la rue. Il est là . Il dessine. Il l’attend. Il la voit. Elle essai de sourire en lui tendant la boîte. Il la prend. Il la remonte. Elle fonctionne. Il sourit.
Il tend les bras vers Étincelle. Elle refuse de nouveau. Il lui murmure « C’est moi l’antidote ». Elle ne le croit pas. Elle a peur pour lui. Il lui sourit, confiant. Il se lève et pose sa main sur sa joue. Elle a peur. Elle tremble. Il continu de lui caresser le visage. Il disait vrai. Elle pleure de soulagement. Ils s’enlacent. Ils s’embrassent.