Gontran
(par Awoken)(Thème : Message d'un autre temps)
Il était une fois dans un trou paumé, un malheureux chevalier,
ni valeureux, ni très futé, il cherchais toujours à ce démarqué,
de ses collègues de gloire ornés, et à prouver ses capacité.
(refrain)
Parfois, une simple coĂŻncidence peut faire pencher la balance,
cela n'apporte pas l'abondance ni ne rempli la panse,
mais il suffit parfois de persévérance pour s'attirer la chance.
Un jour qu'il se promenait près de la rivière, le chevalier tomba nez à terre,
à cause d'une pauvre pierre à l'aspect austère.
Le chevalier maudit cette ère, qui n'était, pour lui, en rien débonnaire.
(refrain)
Tandis que le chevalier se lamentait sur sort, retentit un son de cor.
Surpris, le jeune homme scruta le décor sans voir rien d'autre qu'un vieux castor
ou un oiseau prendre son essor, avant d'enfin apercevoir ce qu'il prit pour un trésor.
(refrain)
Le trésor n'était en réalité qu'un tube rempli de cubes.
Prenant l'objet pour le fruit d'une succube, il lui est aussi étranger qu'un jujube,
le chevalier titube et tombe dans les marrubes.
(refrain)
Quand le chevalier se réveilla, la nuit approchait à grands pas.
Après moult hésitation, l'objet il récupéra et vers le village boita.
Au village on le cru revenu d'un long combat, mais, honnête, sa mésaventure il avoua.
Les villageois le laissèrent le visage las, désappointés ou riant aux éclats.
(refrain)
Le chevalier y était habitué, sa lâcheté et sa peur continuellement moquées
étaient source de bien des quolibets. Le jeune homme se rendit à l'auberge sans se démonté,
y trouvé un homme qui était toujours pleins de bonté. Auprès du vieillard il présenta l'objet.
(refrain)
Le grand-père le remercia vivement. Il s'agissait d'un objet qu'il cherchait depuis longtemps et pour lequel il portait un intérêt toujours grandissant. Il avait appelé la chose, « Gontran »
et expliqua son fonctionnement. Le chevalier n'y compris goutte évidement.
(refrain)
Le vieil homme lui confia l'objet. Il chargea le chevalier de décrypter ce qu'il contenait
car lui même devenait trop âgé. Le chevalier abandonna son métier grâce à ce colifichet
qui lui fit trouver une voie qu'il affectionnait et qui, par tout le monde, fut respectée.