L'Académie de Lu





Pas encore inscrit ? /


Lien d'invitation discord : https://discord.gg/5GEqPrwCEY


Tous les thèmes
Rechercher dans le texte ou le titre
Expression exacte
Rechercher par auteur
Rechercher par type de défi
Tous les textes


PseudoMot de passe

Mot de passe perdu ?

Défi de Faucheuse (Survivre à tout prix)


Jour de poisse

(par Awoken)
(Thème : DĂ©fi de Faucheuse)



Nous étions le neuvième mois de l’année de Parioga sur une île perdu au milieu de la ceinture de Zarka. Je me présente, je suis Orion, renard de compagnie de la déesse Komeïs, déesse du savoir et de l’espace. Ce jour là ma maîtresse vaquait dans ses pensés sans faire attention à ce qui l’entourait. Ce jour là fut également son jour de poisse de l’année.

Première incident: on marchait tranquillement au bord de la mer en sentant le souffle chaud du vent nous caresser quand j’aperçus une faille droit devant. On n’en voyait pas le fond et Komeïs était plongée dans la contemplation des nuages. Je sautais tranquillement la faille et j’attendis la déesse de l’autre côté. Elle, elle ne baissait pas la tête et elle fut bientôt au bord de la faille. Elle tomba en poussant un cri. Un instant plus tard elle se matérialisa de mon côté et repris la route en me disant: « Cette faille fait cent pas de profondeur. Il faudra que je la rajoute sur les carte pour éviter que quelqu’un ne fasse une mauvaise chute. »

Deuxième incident: on était remonté dans l’île et on traversait une forêt luxuriante. Komeïs regardait les fleurs qui poussaient sur le sol en me disant les noms de chacune d’entre elle. Je l’écoutais, même si je n’aimais pas les fleurs j’adorais entendre la voix de ma maîtresse. Au détour d’un sentier je repérais une branche sur le point de tomber. Je m’arrêtais. Komeïs, elle, elle continuais son chemin en me disant les noms des fleurs. La branche tomba. La déesse s’était arrêtée pour observer plus attentivement une rose rouge. « Les terriens lui ont donné de nombreux autres noms. Et le pire c’est que je ne sais pas pourquoi. »

Troisième incident: nous Ă©tions toujours dans la forĂŞt et elle avais repĂ©rĂ© une ruche monumentale au sommet cèdre. Elle grimpa Ă  l’arbre puis redescendit avec le miel. Nous nous assĂ®mes dans l’herbe et elle me fit goĂ»ter. Ce n’était pas mauvais mais je prĂ©fĂ©rais quand mĂŞme la viande fraĂ®che d’un lapin. Nous vĂ®mes soudain un ours approcher. Il n’avait pas l’air content. KomeĂŻs s’en approcha et lui proposa un peu de miel. L’ours se mit alors Ă  lui grogner dessus. « Mais elle n’est pas Ă  vous cette ruche, elle est Ă  tout le monde et au abeille en premier lieu. Comment ça c’est votre territoire ?! Mais je me promène seulement, je ne vois pas en quoi j’ai pu vous offenser. J’ai le droit de me promener oĂą bon me semble espèce d’ours mal lĂ©chĂ©. Mais… Je ne vous permet pas ! Ah non, ça c’est trop. » Elle lui donna une claque sur la truffe. L’ours devint alors plus agressif et donna plusieurs coup de pattes que KomeĂŻs Ă©vita avant de me rejoindre. Elle me prit dans ses bras et courut aussi loin qu’elle le pouvait de l’ours.

Quatrième incident: Komeïs reprenait son souffle au pied d’un sapin et ne voulait pas me lâcher. Quand elle eut récupérer je m’échappais de son étreinte et je commençais à explorer un peu les alentours quand, un déclic retentit. J’avais déclenché un mécanisme. Durant quelques secondes rien ne se passa. Soudain un énorme tronc d’arbre fonça vers moi. Je m’aplatis sur le sol et le tronc ne fit que me frôler. Cependant il continuait sa course en direction de ma maîtresse qui avait fermé les yeux. Je jappais. Sans même ouvrir les yeux elle esquiva le piège avant de reprendre sa position initiale quand le danger fut passé. « Il faudra que je demande à Guillaume d’enlever ses pièges. L’île devient dangereuse à cause de lui. »

Cinquième incident: Nous avions repris notre promenade. Je me sentais devenir paranoĂŻaque Ă  regarder de tous les cĂ´tĂ©. KomeĂŻs, elle, Ă©tait dĂ©tendue et sifflotait tranquillement. Plusieurs minutes passèrent, je commençais Ă  me dĂ©tendre un peu quand une longue tentacule nous happa la dĂ©esse et moi et nous emmena vers le sommet des feuillages. J’avais la peur de ma vie. Nous arrivâmes enfin Ă  la tĂŞte de la crĂ©ature. C’était une immense pieuvre sylvaine blanche. Elle nous regarda, nous sonda puis nous approcha de son horrible bec. Je crus que ma dernière heure avait sonnĂ©e. KomeĂŻs m’attrapa par la patte et nous tĂ©lĂ©porta loin de lĂ . Je mis plusieurs minutes Ă  me remettre. « Je crois que nous ferions mieux de rentrer tu ne crois pas ? » Je fis un oui Ă©nergique de la tĂŞte.














Elinor

tout d'abord, bienvenue à l'Académie ! Si tu as pris plaisir à écrire, c'est en effet ce qui compte. En ce qui me concerne, j'ai bien aimé ton texte. C'était sympathique de découvrir une partie de ton univers (je suppose ?). Par contre, il faudrait que tu fasses attention à la conjugaison de tes temps du passé. Régulièrement, un verbe se retrouve à l'imparfait alors qu'il devrait être au passé simple^^. Et un dernier point ne concernant que moi : en ce qui concerne la mise en page, je préfère lorsque la police est plus sobre, si je puis dire. Je trouve cela plus agréable pour la lecture. De même qu'un texte justifié est plus agréable. Mais je le redis, ça ne concerne que moi et mon ressenti personnel.^^ En tout cas, encore bienvenue !


Le 24/05/2021 à 13:44:00



Elbaronsaurus

ton histoire m'a fait rire, avec cet enchaînement improbable de situation. Franchement avec les noms des personnages, l'île etc. on a l'impression d'avoir les images d'un animé qui se distillent dans la tête ^^. Bon, je trouve que c'est un petit peu fragile et qu'il y a quelques fautes, mais ça reste fun à lire.


Le 27/05/2021 à 18:06:00

















© 2021 • Conditions générales d'utilisationsMentions légalesHaut de page