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Elinor![]() Spectacles![]() ![]() ![]() La chance ? Connais pas(par Elinor)Tout commence un week-end au dĂ©but du printemps. Parfait pour une promenade Ă cheval. C'est en tout cas ce que dĂ©cide mon amie Elinor. Et je l'accompagne bien sĂ»r. Depuis qu'elle m'a sauvĂ© quand j'Ă©tais petit, je ne la quitte plus. Nous allons donc ensemble au centre Ă©questre. Je la regarde prĂ©parer Roquebrune. L'amour qu'elle ressent pour ces animaux se dĂ©duit dans chacun des gestes qu'elle a pour la jument. Ils sont doux, attentionnĂ©s, aimants. Puis vient l'heure du dĂ©part. VĂ©rification de la sangle, de la longueur des Ă©triers, et nous sommes partis. La forĂŞt est calme. Paisible. Je reste Ă ses cĂ´tĂ©s. Je n'ai pas besoin d'aller plus vite. Quoi qu'elle fasse, cela me convient. C'est pourquoi cela me va Ă©galement lorsqu'elle demande le galop. Me dĂ©gourdir les membres me fait du bien. J'ai toujours Ă©tĂ© friand de la vitesse. Je la suis. Nous nous Ă©loignons de plus en plus du club hippique. Empruntons de petits chemins. Par la suite, je regretterai cet Ă©tat d'esprit de libertĂ© et d'insouciance. Nous nous arrĂŞtons dans une jolie clairière pour manger. Je m'installe auprès d'elle. Elle me donne quelques morceaux de son gâteau. Il est excellent. Je m'en dĂ©lecte. Mais le bonheur ne dure jamais bien longtemps... Le ciel s’obscurcit soudainement, couvrant le ciel et chassant la douce chaleur du soleil. Il nous faut rentrer si nous ne voulons pas ĂŞtre pris par l'orage qui se prĂ©pare. Et c'est lĂ que se pose un autre problème : nous sommes perdus. Nous ne pouvons ni l'autre ni l'autre nous rappeler des petits chemins que nous avons empruntĂ©s. Elinor remonte sur sa jument, et part dans une direction alĂ©atoire. Je la suis, inquiet. Un premier Ă©clair zèbre le ciel. Et c'est la catastrophe. Roquebrune se cabre, effrayĂ©e par ce son inhabituel pour elle. Mon amie n'arrive pas Ă la contrĂ´ler. Elle glisse, et tombe. Elle se cogne la tĂŞte contre le sol et sombre dans l'inconscience. Pourquoi n'Ă©coute-t-elle jamais lorsqu'on lui dit de mettre une bombe ? Elle saigne abondamment Ă la tĂŞte. Et Roquebrune part au galop, l'Ă©vitant de justesse, mais Ă©crasant son tĂ©lĂ©phone. Pourquoi ne suis-je qu'un simple moineau? Je ne peux rien faire, pas mĂŞme aller chercher de l'aide. Je peux juste espĂ©rer qu'on vienne vite la secourir. La pluie commence Ă tomber. Drue, dĂ©sagrĂ©able. Nous sommes tous deux trempĂ©s en quelques instants. Elle n'est pas assez couverte. Elle va finir par mourir de froid. Mais encore une fois, je ne peux rien. ĂŠtre inutile que je suis. Les minutes passent. Longues. L'attente est insoutenable. Je m'inquiète tellement pour mon amie. J'ai peur qu'elle ne se rĂ©veille.pas. Pour vaincre l'anxiĂ©tĂ©, je commence Ă compter... Nous sommes partis vers 16h30. Nous nous sommes arrĂŞtĂ©s Ă 17h30 d'après le portable d'Eli. Cela doit donc faire...Au moins une heure que nous sommes avons quittĂ© le club. Nos promenades ne se poursuivent jamais après 18h, c'est interdit par le règlement. Donc, si la jument ne les a pas alertĂ©s en revenant sans sa cavalière, ils se lanceront Ă notre recherche d'ici environ une demi-heure. Le temps qu'ils nous trouvent... J'espère vraiment qu'elle tiendra le coup. La seule bonne nouvelle Ă©tant que le sang ait arrĂŞtĂ© de s'Ă©couler. Pourquoi le temps passe-t-il si lentement? Le soleil entame doucement sa descente vers l'horizon. BientĂ´t, il ne sera plus visible. Et chercher quelqu'un dans le noir pour des humains... c'est presque infaisable. Mais Elinor ne pourra pas passer la nuit dans son Ă©tat. Grâce aux heures passĂ©es avec elle devant ses sĂ©ries mĂ©dicales, je sais qu'un choc Ă la tĂŞte doublĂ© d'une hypothermie ne lui laissera pas beaucoup de chance si elle ne se fait pas soignĂ©e Ă l'hĂ´pital. Je me ronge les sangs. Guette le moindre bruit, prĂŞt Ă signaler notre prĂ©sence. Mais rien ne vient. Et puis... j'entends un bruit. Des pas. Trop lĂ©gers pour ĂŞtre ceux d'hommes ou de femmes. Trop silencieux pour ĂŞtre ceux de chevaux. Oh non... pourquoi a-t-il fallu que ce soit aujourd'hui. Je dois rĂ©veiller Elinor. CoĂ»te que coĂ»te. J'utilise la seule mĂ©thode qui me vient Ă l'esprit. Je commence Ă lui picorer le visage. De plus en plus fort. D'abord, elle ne rĂ©agit pas. Et puis, elle commence Ă bouger. Petit Ă petit. Cela fonctionne ! Je continue, encore et encore. Elle ouvre les yeux. Elle reprend peu Ă peu ses esprits. Elle touche sa blessure Ă la tĂŞte. Et commence Ă paniquer. Non, non, ce n'est vraiment pas le moment. On doit se sortir de lĂ . surtout avec cette menace qui arrive. Je lui fais un signe bien prĂ©cis, pour lui faire comprendre ce qui se passe. Depuis le temps que nous nous connaissons, nous avons Ă©tabli un code entre nous. Ouf, elle l'a vu. Elle se relève difficilement. J'aimerais tellement pouvoir l'aider plus. Mon espèce est si inutile... J'essaye tant bien que mal de la guider dans la forĂŞt. Mais, avec la pluie, tout est diffĂ©rent. La boue rend sa marche très difficile. Elle a mal Ă la tĂŞte. Elle a froid. Je le sais. Mais nous ne pouvons pas nous arrĂŞter. Soudain, j'entends des cris. Les cris d'Eliott. Je reconnais sa voix. Il est dans la mĂŞme classe qu'Eli, et ils se voient Ă©galement pour leur reprise le samedi. MĂŞme s'ils ne sont pas amis, ils ont une entente cordiale. Et le jeune homme est quelqu'un sur qui on peut compter. Je la guide vers lui. S'il est lĂ , c'est qu'il n'est pas seul. Je la presse. Derrière nous, la menace se rapproche. Allez, Eli, je sais que tu peux le faire. Plus que dix mètres. Cinq mètres. Deux mètres. Le voilĂ . Nos ennuis se terminent enfin. Un grognement se fait entendre tout Ă coup. Oh non... Le voilĂ . Le sanglier qui fait frĂ©mir tout le monde, les humains comme les animaux. Ses dĂ©fenses comme ses crocs sont redoutables. On ne l'avait pas vu depuis un certain temps. Pourquoi est-il revenu ? Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi alors que mon amie est en danger ? Les deux adolescents sont pĂ©trifiĂ©s. Ils savent qu'au moindre geste, le sanglier peut charger. Mais ce dernier ne les attend pas. Il fonce en direction du jeune homme. Et Elinor fait la chose la plus insensĂ©e du monde. Elle se jette sur le chemin de l'animal. Je ne peux pas regarder ce qu'il se passe ensuite. Lorsque je rouvre les yeux, le sanglier est parti. Son sillage montre qu'il est parti loin de nous. Mais Eli... Eli est couverte de sang. Inconsciente. Le ventre entourĂ© par le manteau d'Eliott. Mais ce dernier est couvert imbibĂ© de sang. Elle est en danger. De mort. Il faut absolument l'emmener Ă l’hĂ´pital. Heureusement que le jeune homme est lĂ . Il est dĂ©jĂ au tĂ©lĂ©phone avec les pompiers. Je me glisse dans la poche de mon amie. Et je m'endors ainsi, essayant de lui tenir chaud malgrĂ© ma petite taille. Je me rĂ©veille plusieurs heures plus tard devant l'hĂ´pital. On a du me remarquer et ne pas vouloir que j'entre. Je cherche sa chambre en regardant Ă travers chacune des fenĂŞtres. Après un certain de temps de recherche, je trouve enfin la sienne. Elle n'est pas lĂ , mais ses parents y sont. Je me niche sur le rebord, et j'attends. Je ne sais pas combien de temps se passe avant qu'un mĂ©decin n'entre dans la chambre. La fenĂŞtre est entrouverte, j'arrive Ă Ă©couter ce qu'il dit : — Les nombreuses lĂ©sions qu'elle a subi, son traumatisme crânien et son hypothermie ont provoquĂ©s des dommages très importants. Nous avons fait tout notre possible... mais nous ne savons pas Ă ce jour si elle se rĂ©veillera. Des pleurs. Des cris. Des câlins. Tout n'est que confusion dans cette sombre chambre. Ils ne savent pas... si elle se rĂ©veillera. Si je le pouvais, je pleurerais, comme le font ces humains. Mais ma condition animale ne me le permet pas. Alors, je garde tout pour moi. L'attente commence. Je ne quitte pas mon perchoir, pour ĂŞtre prĂ©sent quand elle se rĂ©veillera. Sa famille, ses amis veillent. Son tĂ©lĂ©phone vibre. Ses amis en ligne doivent s'inquiĂ©ter. Ce n'est pas son genre de rester dĂ©connectĂ©e pendant plusieurs jours sans un message. Et cela continue. Toujours le mĂŞme schĂ©ma. Jamais d'amĂ©lioration. De temps en temps, la machine reliĂ©e Ă elle s'affole. Les soignants vĂ©rifient que tout va bien et disent que c'est normal. Et l'attente reprend. Je sais que Julien, l'ami de classe de la jeune fille qui l'a conviĂ© sur son serveur principal les a prĂ©venu de la situation. De temps en temps, je me glisse dans sa chambre et me blottis contre elle. J'espère tellement qu'elle se rĂ©veille. Mais rien ne se passe. Son tĂ©lĂ©phone vibre beaucoup. Ses amis qui ne la connaissent pas dans la vie rĂ©elle lui envoient des messages de soutien, Ă dĂ©faut de pouvoir lui rendre visite. Lorsque son tĂ©lĂ©phone s'allume, sous le coup d'un Ă©nième message, je vois apparaĂ®tre une liste phĂ©nomĂ©nale de messages non lus. Je connais certains des pseudos affichĂ©s. Patient-M54, JilanoAlhuĂŻn, Lu', Louloutre, zack, Copeland, Noctuelle, Gabrielle, GaĂŻa Gil'Sayan, LĂ©a, Malkym sont les premiers noms qui s'affichent, mais je sais qu'il y en a d'autres. Si je pouvais, je leur rĂ©pondrais mais... je ne suis pas sĂ»r qu'ils aient envie de recevoir le message d'un oiseau. Le mĂŞme manège continue encore pendant des jours. Et puis les jours deviennent une semaine. Deux semaines. Les journĂ©es sont interminables. Et puis... le miracle se produit. Elle bouge. D'abord la main. Puis elle ouvre les yeux. Les mĂ©decins arrivent, rassurent la famille. Ils partent l'emmener faire des examens. Et puis, quand ils reviennent... ils ont le visage sombre. Elinor ne s'en rend pas compte. Jusqu'Ă ce qu'ils lui annoncent une nouvelle qui va changer sa vie. Elle ne pourra plus marcher. Sa colonne vertĂ©brale a Ă©tĂ© irrĂ©versiblement touchĂ©e par le sanglier. Elle est en pleurs. Ses parents aussi. Ses rĂŞves d'avenir s'envolent, je le sais. Elle qui voulait vivre de l'Ă©quitation... Son monde s'effondre, et je ne peux rien faire. Les semaines suivantes sont Ă©prouvantes. Mon amie est au fond du gouffre. Elle apprend difficilement Ă se servir de son fauteuil roulant. Elle refuse de voir ses amis. Elle me fait de la peine. Mais je ne peux pas l'aider. Elle a besoin d'autres humains. Mais tant qu'elle n'accepte pas de l'aide... Le temps vient ensuite pour elle de rentrer Ă la maison. Tout a Ă©tĂ© repensĂ© pour qu'elle n'ait plus Ă monter les escaliers. Mais elle regrette sa chambre. Son paradis isolĂ© qui la coupait du monde, lui permettait d'Ă©crire. Je le vois dans son regard. Le temps passe, mais rien ne change. Elle est toujours aussi morose. Seules les visites d'Eliott lui rendent un semblant de sourire. Puis vient une occasion inespĂ©rĂ©e. Le camp de printemps. Quelques jours près d'un lac. Il faut qu'elle y aille. Ses professeurs ont dĂ©jĂ donnĂ© leur accord. Il ne manque plus que le sien. Et j'ai ma petite idĂ©e pour qu'elle accepte. Je vole jusque chez Eliott. Le jeune homme est le seul qui rĂ©ussit Ă parler avec mon amie. Une vraie relation de confiance s'est créée entre ces deux lĂ . Lui seul pourra la convaincre. Il me connait maintenant. Au dĂ©but, il ne faisait pas attention Ă moi, mais aujourd'hui, il sait qui je suis. Et lorsque je lui montre l'emploi du temps du sĂ©jour, il comprend instantanĂ©ment. Il m'accompagne chez elle. Je les laisse discuter. Je ne sais pas ce qu'il lui dit, mais après une demie-heure, elle accepte. Je suis heureux. Vient le jour du dĂ©part. Elle retrouve un peu son sourire. Un peu. Mais c'est un progrès. Le voyage en bus se dĂ©roule bien. Elle ne parle pas. Mais elle semble paisible. Puis nous arrivons. Elle s'installe dans une chambre au rez de chaussĂ©e. Et moi Ă sa fenĂŞtre. La première soirĂ©e se passe bien. Tranquillement. La nuit Ă©galement. Mais le lendemain... Lorsque je me rĂ©veille, elle n'est plus dans son lit. Et son fauteuil a disparu. OĂą est-elle donc passĂ©e ? Je survole vite le rez de chassĂ©e. Elle n'est nulle part. Je dois aller chercher de l'aide. Je volette jusqu'Ă la fenĂŞtre d'Eliott et cogne contre sa vitre avec mon bec. Il vient m'ouvrir. Je lui montre par des signes et des babillages que notre amie a disparu. Il s'habille, prĂ©vient en vitesse son prof et me suit. Nous devons la retrouver. J'ai peur qu'elle ne fasse une bĂŞtises. Par pur instinct, je me dirige vers le lac et sa plage. Son fauteuil roulant est sur sable. Et elle est dans l'eau. Et elle a l'air en difficultĂ©. Mais plus pour longtemps. L'adolescent se prĂ©cipite Ă l'eau. Il nage vers elle. La soutient comme un vĂ©ritable sauveteur. Et la ramène sur la plage. Elle est en larmes, tousse et crache de l'eau. — Je voulais... juste retrouver le plaisir de nager. Je pensais que j'en Ă©tais capable. J'ai cru que j'allais mourir. Mes jambes me tiraient vers le fond. Je n'aurais jamais du y aller. Je suis dĂ©solĂ©e. Son ami la prend dans ses bras. Il la console. Je suis content qu'il soit lĂ . Elle a besoin d'amis comme lui. Les pompiers arrivent pour vĂ©rifier que tout va bien mais n'estiment pas qu'il faille l'emmener Ă l’hĂ´pital. Juste quelques heures de repos suffiront . Les accompagnateurs la raccompagnent dans sa chambre. Elle s'endort après une douche, sitĂ´t que sa tĂŞte ait touchĂ© l'oreiller. Eliott veille sur elle. Il a absolument tenu Ă rester. Mais, bien vite, il s'endort sur la chaise de bureau. Et je fais de mĂŞme, serrĂ©e contre mon amie, nichĂ© dans sa couette. Je suis rĂ©veillĂ© par une drĂ´le d'odeur. Elle me pique la gorge. J'ouvre les yeux. Et je ne vois rien. Il y a de la fumĂ©e partout. Les deux adolescents dorment toujours. J'use une nouvelle fois de ma technique spĂ©ciale : je leur picore le visage pour qu'ils se rĂ©veillent. Cela fonctionne. Eliott est le premier Ă ouvrir les yeux, suivi d'Eli. Ils toussent beaucoup. tous les deux. Moi aussi. La porte est bloquĂ©e. Ils ne peuvent pas sortir Je dĂ©cide d'aller chercher de l'aide en passant par la fenĂŞtre. Malheureusement... qui se prĂ©occupe d'un simple oiseau ? On ne fait pas attention Ă moi. Tous les participants aux voyages, Ă©lèves comme encadrants, sont dehors pour Ă©chapper aux flammes, mais bien trop soucieux pour prendre conscience que j'existe. J'ai beau hurler de toute mes forces, Ă leurs oreilles, ce ne sont que des piaillements sans importance. Je dĂ©sespère. Mais... Soudain, je vois Eliott sortir des flammes, toussant, Elinor sur les Ă©paules. Les pompiers les prennent immĂ©diatement en charge, leur faisant respirer de l'oxygène. J'Ă©coute le jeune homme raconter ce qui s'est passĂ©. Ils ne sont pas passĂ©s loin de la mort, mais il a vraiment fait preuve d'un courage exceptionnel.On les emmène tout deux Ă l'hĂ´pital pour de plus amples examens. Je me pose sur le toit de l'ambulance pour pouvoir les accompagner. Je trouve la fenĂŞtre de la chambre indiquĂ©e par une infirmière, et, comme Ă mon habitude, me glisse sur le rebord pour pouvoir les attendre. Après leurs diffĂ©rentes consultations, on les ramène dans leur lit. Toujours extĂ©nuĂ©s, ils s'endorment très vite. Mais... leur position est particulière. Ils se tiennent la main. Je ne connais pas exactement la relation qui lie ces deux lĂ , mais une chose est sĂ»re. Elle est forte. Eli a enfin quelqu'unsur qui elle peut vraiment compter. Qui ne lui fera pas dĂ©faut. Peut ĂŞtre finalement que... la chance lui sourit enfin. Cette pensĂ©e me fait sourire. Après tout ce qu'elle a traversĂ©, elle le mĂ©rite.
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