![]()
![]()
![]()
![]() ![]() Contraintes aléatoires Contraintes à sélectionner soi-même Testeur d'auxiliaire Situations aléatoires (défi de Schrödinger) Textes sans commentaires Générateur de situation/synopsis ![]() Une scène de l'histoire de Jarghluck
![]()
Elinor![]() Spectacles![]() ![]() ![]() Jarghluck et Cie(par Elinor)Dans le but de les dĂ©livrer, un chevalier dĂ©barque dans le cachot de Jarghluck et Kakahou. Mais, Ă©trangement, ce n'est pas Lancevin... L'homme qui entre maladroitement n'est autre que Amaurius, l'Ă©cuyer de ce dernier. — Que faites vous lĂ ? s'Ă©tonne le grand guerrier. — Eh bien... Monsieur mon maĂ®tre s'est foulĂ© la cheville, alors il m'a envoyĂ© le remplacer... bĂ©gaye le jeune homme. — Vous avez sĂ»rement dĂ©jĂ combattu puisque vous ĂŞtes lĂ . Donc il n'y a pas de crainte Ă avoir. — Eh bien... A vrai dire, c'est ma première journĂ©e sur le terrain et je n'ai encore jamais combattu de vĂ©ritable ennemi... Mais ne vous inquiĂ©tez pas, je vais faire honneur Ă mon maĂ®tre. Jarghluck hausse les Ă©paules. Après tout, le plus important est de libĂ©rer la princesse. Ils accourent alors tous les trois en haut du donjon, Kakahou en premier pour montrer le chemin. Et, quand ils arrivent dans la pièce, Berthilda les attend. Elle soupire, agacĂ©e, et dit : — Pourquoi a-t-il fallu que vous preniez autant de temps ? Vous auriez pu vous dĂ©pĂŞcher ! On meurt d'ennui ici. — Ne... ne vous inquiĂ©tez pas gente damoiselle. Je... je suis lĂ et je vais vous ramener Ă mon maĂ®tre qui pourra ensuite rentrer, couvert de gloire et prendre votre main, se remit Ă bĂ©gayer Amaurius. — Pfff... Encore un ! se contente de rĂ©pondre la princesse. MalgrĂ© tout, elle dĂ©cide de suivre ces trois hommes qui ont pris la peine de monter la chercher. Mais la petite troupe n'est pas au bout de ses surprises, et mĂŞme descendre dans la cour est une vĂ©ritable Ă©preuve. En effet, notre cher Amaurius, dĂ©jĂ Ă©prouvĂ© par l'effort physique qu'il vient de fournir, ajoutĂ© Ă la proximitĂ© de la princesse et Ă la pression de sa mission, utilise fortement ses glandes sudorales, ce qui provoque une odeur infecte dans l'escalier entier, et engendre des protestations de la part de Berthilda, très sensible du nez. L'Ă©cuyer, confus, se rĂ©pand en excuses et essaye de contrĂ´ler ses hormones mais rien y fait, l'odeur continue de s'infiltrer dans chaque coin de la tour ronde. Le supplice de l'odeur continue encore enfin quelques dizaines de seconde et, enfin, ils sortent Ă l'air libre. Mais... Le sorcier Noralbar les attend. Et c'en est trop pour Amaurius. Il ne peut pas, il ne veut pas affronter un mage malĂ©fique Ă l'apogĂ©e de sa puissance. Il crie. Il hurle. Il s'Ă©gosille . Mais il s'aperçoit qu'il est incapable de bouger. Alors il crie encore. Il hurle encore. Il s'Ă©gosille encore. Mais son corps refuse toujours de faire le moindre mouvement. Et... le manège se rĂ©pète indĂ©finiment. Ou presque. En effet, Lancevin, ayant entendu les cris et fatiguĂ© des jĂ©rĂ©miades de son Ă©cuyer, malgrĂ© sa foulure, arrive en courant. Voyant son abruti d'apprenti immobile face au mage noir, il attaque ce dernier. Malheureusement, Noralbar esquive et c'est... le pauvre apprenti qui se prend un sĂ©vère et mortel coup d'Ă©pĂ©e dans le ventre. Mais Lancevin, n'en n'ayant absolument rien Ă faire, reprend le combat, en prenant toute fois le soin d'essuyer le sang sur son Ă©pĂ©e Ă l'aide d'un buisson.
La suite, vous la connaissez. Sauf peut-être... Sur la tombe de Amaurius fut inscrit "Rest In Peace, Amaurius, parfait exemple des morts cons expliquée par la Faucheuse en personne. |