L'Académie de Lu





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Academy Universe - ancien lore


Académie

(par melle.maudite)
(Thème : La remise des diplĂ´mes)



Bonjour. Je me prĂ©sente. Je suis Maud, tout rĂ©cemment inscrite Ă  l'acadĂ©mie. J'arrive Ă  un jour paradoxal : c'est une remise de prix. C'est comme si j'arrivais Ă  la fin de l'annĂ©e. En vĂ©ritĂ©, je suis inscrite dans l’école depuis longtemps mais des problèmes « mĂ©dicaux » m'empĂŞchaient de me prĂ©senter, donc j'imagine que la directrice ne me connait que de mon dossier d’inscription. Je sais que cette Ă©cole est très ouverte et accepte toutes sortes de crĂ©atures et d'espèces diffĂ©rentes. Personnellement, je suis une dĂ©mone, enfin une dĂ©mone en formation. Je suis plus une sorte de yĂ´kai inoffensif, une âme, un esprit. Je sais qu'il y a la Faucheuse elle-mĂŞme. J’espère pouvoir la rencontrer. Ce serait un honneur. Je ne la crains pas, elle ne peut rien me faire. Bien qu'elle soit très vieille, je n'ai pas tant d’écart avec elle. Mais pour moi, prendre une forme humaine me demande de l'adaptation. C'est ça la cause de mes problèmes mĂ©dicaux. Je n'arrivais pas Ă  contrĂ´ler correctement ma forme humaine et le règlement stipule que je ne pouvais pas venir sous ma forme plasmique. Mais aujourd’hui je vais y aller. En plus, comme c'est une remise de diplĂ´mes, je vais forcĂ©ment croiser plein de personnes, et je suis très sociale.


Je viens d'arriver devant le grand hall d'entrĂ©e de l'acadĂ©mie. C'est beau, somptueux, mais pas kitch. Ă€ ma droite, je trouve un plan de l'Ă©tablissement. Super ! C'est très grand, je vais me perdre... La lettre d'invitation pour la remise des prix me dit que le rendez-vous est dans la petite clairière, qui sera amĂ©nagĂ©e pour.


Alors pour y arriver, il faut prendre le grand couloir, puis Ă  droite, gauche, la porte, traverser la cour, puis … Waaa non je ne vais pas y arriver ! C'est trop grand ! Je devrais demander de l'aide, et ça sera l’occasion de faire ma première rencontre. Je dĂ©tourne mon regard du plan puis me met Ă  faire quelques pas dans n'importe quelle direction. Et en un instant mon attention est attirĂ© par quelque chose. J'ai entraperçu un chat. J'adore les chats. Instinctivement, mes jambes se rapprochèrent de lui. Ma voix hystĂ©rique intĂ©rieure s'est rĂ©veillĂ©e.*Oh mon minou, tout mimi le minou, viens je vais te faire des câlins.* Ce chat est majestueux, mĂŞme si son apparition soudaine reste assez Ă©nigmatique. Il a le poil noir et son aspect est … Ă©nigmatique, comme s'il Ă©tait une sorte de glitch dans un jeu. Mais peu importe, un chat est un chat et il mĂ©rite de l'amour.


ObsĂ©dĂ©e par l'envie de prendre ce chat et le câliner gentiment, je n'entendis pas ses cris de dĂ©tresse qui auraient du me prĂ©venir de sa mauvaise humeur et de son non consentement Ă  ce câlin forcĂ©. Mais la forme humaine Ă©tait tellement mieux pour s'approcher des animaux. En dĂ©mone, ils m’ignoraient. Ces quelques minutes de bonheur semblaient pour moi plusieurs heures, jours. Que de bonheur de donner de l'amour Ă  un petit chatounet. Mais d'une seconde Ă  l’autre, le poids du chat avait disparu. Avait-il sautĂ© ? Impossible ! Il aurait pris appui sur moi pour sauter et prendre de l’élan, je l'aurais bien senti. Il a disparu. *NAN ! Il ne peut pas disparaĂ®tre ainsi. Je venais Ă  peine de commencer.* Je rĂ©alise donc que le chat ayant disparu je me retrouve seule dans le couloir, dans cette immense Ă©cole inconnue. *Et mince, je n'aurais pas dĂ» m'attarder sur le magnifique chat. Je suis totalement perdue maintenant. Super ça, bravo Maud. Pourquoi ? Pourquoi ça n'arrive qu'Ă  moi … je ne vais jamais ĂŞtre Ă  l'heure pour la remise des prix.*


Je tente donc de trouver quelqu'un pour m'indiquer le chemin. J’avance prudemment dans les couloirs en tentant de trouver mon chemin. Un virage à gauche, passé par une salle, un patio. Mais aucun moyen de retrouver le somptueux hall d'origine où j’étais arrivé. Lorsque je vis une petite queue violette prendre le couloir proche de l’endroit où j'étais… puis la queue disparut subitement.




J'essaye intĂ©rieurement d’empĂŞcher mes jambes de s'enclencher, mais la voix dans ma tĂŞte se dit « et si ce chat pouvait t'indiquer le chemin ? » c'Ă©tait impossible, mais l'idĂ©e est plantĂ©e dans ma tĂŞte, elle ne peut pas partir. Alors j’accepte mon destin et met mes jambes en route. Elles avancèrent instinctivement vers le virage. J'abordais mon plus grand sourire et des Ă©toiles dans les yeux, j’avançais dans sa direction. Un fois arrivĂ©e face au couloir, une femme, d’à peu près ma taille, me regardait avec panique, avec des petites oreilles de chat et une queue violette tout kawaĂŻĂŻ. J'avance de quelques pas, et elle recule l'air totalement affolĂ©. Elle se mit soudainement Ă  courir et en un clignement d'yeux la dĂ©tentrice de cette queue avait disparu en prenant de l’avance sur moi. *Mais qu'est ce que c'Ă©tait ça ? Un chat ? Un chat violet en plus. Il a l'air super beau. AAAAHHH J'aime trop les chats, Ă  mes risque et pĂ©rils.* IntĂ©rieurement, je bouillonnais d'envie de retrouver ce chat. Comme toujours lorsque l'enjeu Ă©tait un animal, mes jambes, sans mĂŞme me consulter se mettaient Ă  courir, poursuivant la fille sans mĂŞme savoir oĂą aller. Elle pourra sĂ»rement m'indiquer le chemin, et me laisser la caresser. L'on joua au chat et Ă  la souris durant plusieurs minutes. On a mĂŞme prit le mĂŞme itinĂ©raire plusieurs fois. Je l'ai reconnu. La scène Ă©tait digne d'un dessin animĂ©. Mais j'Ă©tais plus que dĂ©terminĂ©e Ă  aller donner de l'amour a cette personne, j'avais Ă©tait insatisfaite de ne pas avoir fini avec le premier chat, je voulais ma revanche, mais sans oublier ma mission principale : trouver l'itinĂ©raire pour la cĂ©rĂ©monie. Mais autant lier l'utile Ă  l'agrĂ©able (et surtout que c'Ă©tait la seule personne que j'avais vue pour le moment). Alors que j'Ă©tais sur le point de l'attraper, elle disparut et moi, prise de vitesse, je tombais. Une fois au sol, je fus un peu sonnĂ©e mais je me remis debout et me demanda « que vient-il de se passer, j'Ă©tais sĂ»re de l'avoir coincĂ©e et j'aurais pu lui demander oĂą aller pour la remise des prix » J’observe aux alentours pour voir ou pourrait ĂŞtre le chat, enfin la femme.


Totalement perdue, ma seule solution était de retourner à la case départ avec l’espoir de croiser quelqu'un, mais je n'avais croisé personne à part la femme qui m'avait fuit, comment savoir si le reste des élèves sont plus bavards. Vraiment aucun moyen de savoir où j'étais, je ne reconnais pas.


Je me retrouve donc toujours aussi perdue dans cette Ă©cole. Mais mon attention est bientĂ´t de nouveau alpaguĂ©e... Mais pas par un chat cette fois. De la musique, douce et apaisante. D'oĂą vient-elle ? Je marche calmement au rythme de la douce musique et j'avance vers un grand auditorium oĂą, au milieu de la scène, un grand monsieur joue du violon. Cette musique est tellement apaisante, j'ai envie de dormir. Elle a apaisĂ©e toutes mes envies en un instant. Mais soudain, le joueur s’arrĂŞte et un grand sentiment de manque vient en moi... J'AI BESOIN DE CARESSER UN CHAT ! J'ai ratĂ© le dernier, il me fuyait, c'est pas gentil.


J’entends au loin, derrière le rideau au niveau des coulisses, une voix de femme dire «Tout va bien ?» mais personne ne lui rĂ©pondit. Cette mĂŞme voix interrogea « Vic ? » cela devait ĂŞtre le nom du musicien talentueux, qui rĂ©pondit « Je n’arrive pas Ă  jouer ce morceau correctement. J’en ai besoin, pourtant… ». Moi j’avais bien aimĂ© les doux sons que j’entendais, dommage que l'on ne l’apprĂ©cie pas Ă  sa juste valeur.


La femme s'est avancĂ©e sur les gradins, marche jusqu'au milieu de la salle, puis s’arrĂŞte lorsque je suis dans son champ de vision. En vĂ©ritĂ©, ce n'Ă©tait pas une femme mais un gâteau sur pattes a l'apparence plutĂ´t humanoĂŻde. Elle me regarde, sĂ»rement toute surprise de voir une entitĂ© comme la mienne. Mais je crois que je la connais, elle me dit quelque chose. Ce ne serait pas par hasard la directrice... Oh, mais si, c’est ça... C'est elle ! ET Merde ! Si elle dĂ©couvre que je me suis perdue dans l'Ă©cole, c'est la honte... En plus, je me suis perdue de façon stupide. Il faut que je trouve une excuse... j'ai qu’à dire que je cherche les chats, c'est crĂ©dible … je prend sur moi, prend un air sĂ»r de moi, fredonne l'air que le musicien jouait comme si je le connaissais, avec confiance et je ne laisse surtout pas paraĂ®tre de ma dĂ©tresse intĂ©rieure d'ĂŞtre nouvelle et complètement perdue Ă  cause des chats. Ces satanĂ©s chats ; mon point faible...

La directrice me dit « — Je peux t’aider ?

— Je cherchais… »

Paniquée, je cherchais des yeux n'importe quoi pour me sortir de là. Mes yeux s’arrêtent sur le musicien immense et cela m’apaise d'entendre la musique.

— Tu cherchais ? RĂ©pĂ©ta-t-elle gentiment.

— Quelque chose. Répondis-je paniquée. *Mais p*****, pourquoi je n'ai pas simplement dit la vérité... Je me met à courir de honte, je ne veux pas qu'elle comprenne combien c'est n'importe quoi alors qu'elle est si gentille.*


Bien plus loin, je m’arrĂŞte de courir, essoufflĂ©e. Aujourd’hui, jour de ma rentrĂ©e, j'ai couru après ce chat et maintenant je fuis la directrice parce que j'ai honte, je suis essoufflĂ©e. Au moins, ma forme humaine est au point. Aucune interfĂ©rence. LĂ  c'est sĂ»r que j’étais prĂŞte ! Après quelque secondes Ă  rependre ma respiration, je lève mes yeux et au loin au bout du couloir, Ă  travers une porte qui mène sur l’extĂ©rieur, je vis la petite clairière que je cherchais depuis le dĂ©but. Je me dĂ©place donc vers l’endroit et m'installe sur une chaise. Je n'ai eu besoin de personne pour trouver. Mais par contre je n'ai parler Ă  personne, enfin si une. La directrice... J'ai tellement honte de ce que j'ai fais face Ă  elle. Assise sur ma chaise, j'Ă©coute le discours de madame Lu.


— Enfin, elle est toujours lĂ  pour aider les nouveaux (et moins nouveaux) Ă©lèves, voici donc la reconnaissance qu’elle mĂ©rite, Elinor, votre DĂ©lĂ©guĂ©e des Ă©lèves !

*Waaaa une déléguée, si je dois commencer à parler à quelqu'un, c'est sûrement elle. En plus elle a l'air toute mimi.*


Soudainement, alors que la cérémonie prenait fin, une horde de soldats roses apparaissent, ils courent vers nous. C'est vraiment mauvais signe. Mais je ne dois pas céder au stress, parce que le stress déstabilise ma forme humaine, et une grosse dose de stress pourrait endommager ma capacité à prendre forme humaine. Je n'ai pas envie de me faire virer de l'Académie à cause de ça. Et de surcroît, dans la course, je pourrais perdre mon diadème. Oh oui, c'est vrai je ne vous ai pas parler de mon diadème…










Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !











Elinor

le côté décalé de ton texte pour le défi surprise est très sympa. Ton utilisation de la contrainte de Lu' est judicieuse, et merci de ne pas avoir ajouté de nœuds à mon cerveau ! Et ta dernière phrase annonce une suite et ça c'est cool !


Le 14/05/2021 à 23:45:00

















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