L'Académie de Lu





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Défi de Sourne et Awoken (rentrée des classes)

Academy Universe - nouveau lore


La maison des mondes

(par Nico)
(Thème : DĂ©fi de Sourne et Awoken)



Les sabots des chevaux soliloquaient avec le gravier de la rue tandis que les lanternes bringuebalant Ă©clairaient les arbres tout autour d’une lueur citrouille. Dans le chaleureux carrosse tirĂ© vers l’inconnu, je rĂ©flĂ©chis au lieu oĂą ses deux chevaux blancs pouvaient bien m’apporter. Je peinai Ă  discerner des coins familiers dans mon champ de vision Ă  mesure que je m’engouffrais dans la forĂŞt qui avait, depuis toujours, bordĂ© ma jeunesse. Cette dite forĂŞt n’était pas très grande et d’autant moins intĂ©ressante ; La seule chose qui attirait une multitude de touristes Ă  travers les annĂ©es Ă©taient son manoir (un vieux manoir en ruine mangĂ© par le temps). La route se fit dans un silence lugubre sans que je trouve le courage d’étouffer le son des pas cognant sur les cailloux du sol. Le cocher fouetta doucement les cordes des chevaux tandis que je me remĂ©morai comment j’en Ă©tais arrivĂ© lĂ  : Cette histoire avait dĂ©butĂ© au grand prix de littĂ©rature de mon lycĂ©e. J’y avais participĂ© parce que j’aimais Ă©crire ; c’était donc le moment parfait pour moi de briller. La salle Ă©tait bondĂ©e quand le maitre de cĂ©rĂ©monie avait commencĂ© son monologue : « Et maintenant le moment que vous attendez tous – celui de la remise des prix! Cette annĂ©e, nous avons eu une panoplie d’histoires que nous avons prit le temps d’analyser pour choisir uniquement trois gagnants. Rappelons que ces trois gagnants recevront chacun une bourse pour leurs Ă©tudes futures ainsi qu’une rencontre avec nulle autre que l’auteur et rĂ©alisateur prolifique Eliott Durand! ». De tous les auteurs de la planète, nulle ne rivalisait avec lui. Après une expĂ©rience traumatisante dans sa jeunesse, il avait imaginĂ© un monde fantastique magique faisant encore rĂŞver les enfants aujourd’hui. Bref, c’était un maitre dans son domaine. Le genre d’auteur que je jubilais de rencontrer et me tortillais sur ma chaise juste par la force de son nom. Durant le moment oĂą les gens pouvaient lire tous les Ă©crits de chacun, je n’avais reçu que de bons commentaires m’indiquant que j’avais Ă©crit le meilleur des textes. Cela m’avait envoutĂ© d’une chose que l’on appelait de l’espoir, l’espoir de rĂ©aliser mon rĂŞve et de pouvoir serrer la main chaude d’Eliott Durand. Maintenant, revenons au moment fatidique oĂą l’homme s’apprĂŞtait Ă  nommer les gagnants : « Ă€ prĂ©sent, laissez-moi ouvrir les enveloppes contenant le nom des vainqueurs du concours littĂ©raire de Nichester portant sur l’écriture d’un univers fantastique! ». Je priais Ă  chaque seconde qu’il sorte « Nicolas Thomas! » tandis que les autres restaient attentifs au moindre sin de l’homme en face. En prenant une grande inspiration, il avait commencĂ© par la première enveloppe : « La troisième position est remise au texte de… Rosemary Robert (tonnerre d’applaudissement) ! Ensuite, (il avait saisi la deuxième) la deuxième place est remise au texte de… Anthony Martin (second tonnerre d’applaudissement)!». Ă€ ce moment, mon cĹ“ur s’était mis Ă  charbonner comme si un lion me poursuivait dans une jungle dense alors que s’ouvrait la dernière enveloppe. « Et finalement, la première place est remise au texte de… ThĂ©o Colin! ». Ă€ la suite de cette annonce, alors que les gens Ă©taient occupĂ©s Ă  taper des mains pour acclamer des gagnants qu’ils ne connaissaient pas, moi, j’avais quittĂ© le gymnase pour fuir la vĂ©ritĂ© : J’avais perdu! Pendant que l’homme sur la scène continuait son discours et que mes amis se demandaient pourquoi je m’étais sauvĂ© de la sorte, je flânais Ă  pas lourd dans les couloirs.

Quelques minutes plus tard, lorsque marcher et boire un peu d’eau m’avaient calmĂ© de sorte que je pouvais rĂ©intĂ©grer calmement le gymnase pour aller fĂ©liciter les gagnants qui restait, malgrĂ© le fait que certains Ă©taient odieux, des camarades de classe. Dès que j’avais commencĂ© Ă  ouvrir la porte, un homme derrière moi, que je n’avais jamais vu, commença Ă  parler : « Et finalement, la première place est remise au texte de… Nicolas Thomas!

— Qu’est-ce que vous venez de dire? Avais-je demandĂ© en me retournant vers lui

— J’ai uniquement lu ce qu’il y avait sur cette feuille, celle que l’homme sur cette scène aurait dĂ» avoir.

C’est fou comme les parents sont prêt à payer pour que leurs enfants les rendent fiers.

— Qui ĂŞtes-vous au juste? Demandais-je en Ă©tant perplexe que cet homme puisse dise la vĂ©ritĂ© sur le concours. Je ne vous aie jamais vu avant.

— Normal. Je ne viens pas d’ici! Je me nomme Jilano AlhuĂŻn! M’avait-il rĂ©pondit en envoyant balader sa longue Ă©charpe noir vers l’arrière – ce qui m’avait fait sourire. Tu dois ĂŞtre Nicolas Thomas, celui Ă  qui on a volĂ© la bourse.

— Oui, c’est moi, et concernant la bourse, comment vais-je faire pour la rĂ©cupĂ©rer si vous dites qu’il y a eu un complot. Personne ne me croirait de toute façon.

— Qui te dit que tu dois la rĂ©cupĂ©rer, avait-il ajoutĂ© en soulevant son chapeau pour laisser voir sa queue de cheval tombant vers l’arrière. Si je suis ici, c’est parce que, par les branches des arbres, j’ai pu lire ton texte et y contempler sa vraie nature – celle que personne ne s’efforce de voir. Ton Ă©criture et ton univers mĂ©rite mieux que de pourrir entre deux pages Ă  la vieille bibliothèque du coin. Rejoins-moi devant l’église dans deux jours lorsque les cloches de minuit sonneront si tu veux que tes histoires ne soient pas uniquement en noir et blanc et en plomb sur du papier ; Elles valent mieux que ça. »

Ă€ ces derniers mots, je m’étais retournĂ© vers la porte Ă  peine une seconde, car mes amis venaient de venir me chercher pour me dire qu’ils me cherchaient pour partir. Lorsque je m’étais retournĂ© pour dire au revoir Ă  mon nouvel copain, il avait disparu en ne laissant aucun bruit comme indice de son dĂ©part. VoilĂ  comment, deux jours plus tard, je me suis retrouvĂ© dans ce carrosse Ă©nigmatique vers un lieu oĂą « mes histoires pourraient ĂŞtre en couleur ». La route (il faut dire que les voyages sont plus long en chevaux qu’avec une voiture) s’éternisa durant de nombreuses minutes lorsque finalement, la façade dĂ©labrĂ© du manoir apparu. L’état du bâtiment allait de pair avec l’état de la vĂ©gĂ©tation de la cour. Les plantes dĂ©shydratĂ©es et les fleurs piĂ©tinĂ©s par des annĂ©es de tourismes donnaient Ă  ce lieu une ambiance encore plus funeste. J’espère que ce n’est pas ici que je vais donner vie Ă  mes personnage, pensai-je en observant la dĂ©solation tout autour. Depuis le dĂ©but du trajet, le cocher n’avait pas dit un seul mot. ArrivĂ© dans l’intĂ©rieur de la cour entre les grandes portes et la fontaine assĂ©chĂ© sur le gazon vert kaki. Il se rangea sur le cotĂ© et stoppa les chevaux. De lĂ , un silence s’installa quand je dĂ©cidai finalement de descendre du cheval pour me posai sur la terre battu. On entendait le bruit des grillons, des grenouilles et des arbres se flattant les uns aux autres. Je voulu demander des informations au cocher, mais Ă  la seconde oĂą je m’avançai vers l’avant, il ne restait rien de lui comme s’il n’avait jamais existĂ©. Je fus donc seul durant quelques secondes avant qu’une voix familière Ă©touffa le son du vent – si fort lorsque personne ne parle : « Je savais que tu viendrais… », comment Ă  son habitude, il portait un chapeau style haut de forme et sa longue Ă©charpe noir similaire Ă  celle que l’on voit sur les faucheuses dans les dessins animĂ©s. Il arborait une attitude encore plus jovial que lors de la première rencontre. « …Tu as fait le bon choix », complĂ©tat-il en soulevant de nouveau son chapeau. Lorsque je m’approchai de la porte pour tenter d’entrer dans ce lieu aussi Ă©trange que dĂ©primant, il me fit signe d’arrĂŞter avant de soupirer tristement: « Autrefois, ici vivait un grand-homme. Seulement, comme tu le vois, les bonnes choses ont une fin. Mais ça, (il s’empara d’un sourire nouveau) ce sont les règles d’ici, du monde des hommes. LĂ  oĂą je veux t’emmener, les bonnes choses, on les crĂ©e et elles restent! LĂ -bas, tu auras des pouvoirs comme tu ne croirais jamais pouvoir ĂŞtre possible!

— Comment est-ce cela se peut?

— Je pourrais bien te dĂ©crire ou dĂ©tailler, mais je crois que te montrer serait plus simple. Ferme les yeux et prends ma main. ».

— Sans broncher, je m’exĂ©cutai en Ă©touffant le rire narquois que m’inspirait cette scène digne d’un film fantastique. Le temps passait tandis que je tâtais la main moite de Jilano. « C’est ridic… », commençai-je Ă  m’exclamer lorsque l’impensable arriva. Tout commença par un gazouillis d’oiseau troublant le calme funèbre de la nuit ; Ensuite, ce fut la fontaine qui fit un bruit de ruissellement! Vint par la suite le tour du manoir de l’illuminer par des sons de voix et de vie. Je gardai les yeux fermĂ©s en sentant la chaleur similaire Ă  celle du soleil me flatter les joues et rĂ©chauffer la froide nuit. Soudainement, Jilano lâcha ma main pour me taper sur l’épaule signifiant d’ouvrir les paupières. Lorsque la lumière entra dans mes yeux, ce fut tĂ©tanisant. Autour de moi, le monde venait de prendre une allure irrĂ©aliste. Il y avait tant de chose si belle que je ne pouvais contempler la bĂ©atitude contagieuse de ce lieu sans tournoyer sur moi-mĂŞme comme un enfant devant un marchĂ© de NoĂ«l. Il y avait la fontaine projetant de l’eau vers le ciel sous un jet magnifique, et des gens discutant Ă  l’extĂ©rieur en tenant cartables et trousses, et des fleurs colorĂ©s parsemant le sol, et des plantes grimpantes couleur lime couvrant la façade du manoir si vivant! Le plus impressionnant de tout Ă©tait le soleil culminant qui jetait sa douce chaleur estival sur ce lieu si magique. Je ne pus m’empĂŞcher de couvrir mon visage d’un large sourire quand les arĂ´mes de lilas pĂ©nĂ©trèrent mes narines pour complĂ©ter ce portrait. Jilano me scrutait en ayant, lui aussi, un sourire fendu jusqu’aux oreilles (j’imagine que cela doit ĂŞtre aussi très amusant de voir quelqu’un s’émerveiller de la sorte).

« C’est…c’est…c’est… Commençais-je à bafouiller.

— Magnifique, complĂ©ta-il en arborant toujours ce sourire si sincère.

— Comment est-ce possible? Comment un endroit comme ça peut exister quelque pa…

— ArrĂŞte avec toutes tes questions! me coupa-t-il. Tu ne crois tout de mĂŞme pas que je vais te laisser dans l’inconnu Ă  jamais. Tu sauras tout! Pour le moment, laisses moi le plaisir de te faire visiter.

— D’ac…D’accord, rĂ©pondis-je nerveusement (Ă€ ce moment, j’avais perdu toute confiance en mes moyens.

Vous devez me pardonner, car ce n’est pas facile de rester serein quand on voit un monde similaire apparaitre sous nos yeux). Je m’avançai vers l’imposant bâtiment qui avait rĂ©cupĂ©rĂ© toute sa valeur d’antan pour tourner la poignĂ©e dorĂ©e devant moi. Lorsque l’intĂ©rieur de cette forteresse s’offrit devant mes yeux, je me remis Ă  jubiler face Ă  un simple casier ou un tableau d’affichage. La lumière de cette endroit semblait ĂŞtre tellement plus clair! Jilano m’expliqua que le tableau d’affichage que je chĂ©rissais dĂ©jĂ  Ă©tait l’endroit oĂą LĂą – la directrice du bâtiment – plaçait des dĂ©fis pour les mondes de chacun. Je pĂ©nĂ©trai ensuite dans la salle de classe en face oĂą rĂ©gnait une horde de pupitres ; ensuite, je passai devant le bureau de lu’ pour m’élancer vers l’escalier et m’empressa de gravir les marches, guidĂ© par une curiositĂ© sans pareil. J’atteignit une grande salle que Jilano nommait « la machine Ă  cafĂ© ». Ce nom semblait tirĂ© par les cheveux, car, concrètement, c’était une cuisine, une cantine et une salle de dĂ©tente. Par la suite, je visitai une bibliothèque, et un local technique, et une scène – très concasse – pour finir par s’engouffrer dans le corridor menant Ă  « l’internat ». « C’est ici que tu resteras. Avec nous tous!

— Rester ici! Mais j’ai dĂ©jĂ  un chez-moi.

— Tu veux dire chez ses personnes que tu chĂ©ris comme s’il avait un quelconque lien de sang avec toi.

— Je suis en pension durant l’annĂ©e scolaire, mais après, j’ai un rĂ©el chez moi! Et d’abord, comment sais-tu tout ça.

— J’enquĂŞte un peu sur les gens que je choisis. Bref, tu peux tout de mĂŞme rester un peu. Ici, tu vivrais une Ă©ternitĂ© que tes parents n’auraient pas eu le temps de cligner des yeux.

— …

— Je vais finir la visite et après, je te laisserai choisir. Je t’ai gardĂ© le meilleur pour la fin. »

Nous pénétrâmes une salle bondés de lits colorés cordés symétriquement dans la pièce. « Magnifique! M’exclamais-je de nouveau.

— N’est-ce pas magnifique! Et maintenant, je vais te montrer la vraie raison de ta venue ici! »

(Pour les plus conservateurs, je vous conseillerais d’arrêter ici parce que la suite de l’histoire ne fait pas partie de l’académie concrète telle que les autres peuvent la décrire. J’ai rajouté une couche supplémentaire de magie ˆˆ)

Il était vrai que je ne savais, à ce moment, toujours pourquoi il m’avait préféré à Théo Colin ou encore Anthony Thomas. « La vraie raison de ma venue? Demandais-je confus.

— Que crois-tu ĂŞtre venu faire ici? Étudier?

— Je ne sais pas… C’est pourquoi je te le demande. »

Sans m’en rendre compte. Nous étions en train de descendre vers un sous-sol quand Jilano m’arrêta pour me sonder du regard. « Si le tableau de tout à l’heure t’impressionnait, promets moi de ne pas me faire de crise cardiaque face à ce que tu vas voir en bas.

— Je…Je te le promets, rĂ©pondis-je, inquiet et intriguĂ© par le ton de voix que prenait mon ami. »

Ensemble, nous atteignĂ®mes le fond de l’escalier donnant sur une porte blanc immaculĂ©. Autour de celleci se trouvait un sous-sol des plus banaux composĂ©s de serpillères, de seaux, de vieilles fournitures cassĂ©s et de flaques d’eaux. Entre tous ses objets, il y avait cette porte. Je la poussai tranquillement et Ă  l’intĂ©rieur se trouvait un très long corridor fait de marbre aussi blanc que rĂ©flĂ©chissant. Des tas d’autres portes bordaient les murs de cette immense pièce tandis que je foulais le sol en tournoyant sur moi-mĂŞme comme je l’avais fait il y avait Ă  peine quelques minutes. « VoilĂ  la pièce des mondes! S’écria Jilano. Ici, tu pourras devenir un dieu! Viens avec moi! ». Sans rĂ©ellement comprendre ce que mon ami me dictait, je le suivi Ă  travers cet immense corridor semblant flatter l’infini. Soudainement, il tourna Ă  gauche et s’engouffra dans une des salles oĂą l’écriteau indiquait « Monde : B542, statut : nĂ©ant ». La salle, plongĂ© dans un noir complet ne semblait pas ĂŞtre très accueillante. Seulement, guidĂ© par mon ami, je pĂ©nĂ©trai Ă  mon tour et fut surprit (encore une fois) de voir la hauteur du plafond si bien que je ne le voyais tout simplement pas. Dès que j’eut placĂ© environ trois pas dans cette Ă©trange pièce, une lumière venant du plafond – ou du ciel – Ă©claira une table oĂą se trouvait une plume, un pot d’encre et une feuille. « Qu’estce que…

— C’est ta chance, me coupa-t-il une nouvelle fois

— Ma chance de faire quoi Ă  la fin! »

Toujours sans me donner de rĂ©ponses (il aimait bien faire ça), il prit place en face du pupitre et me conseilla de regarder ce qu’il Ă©crivait. « Tout le monde ici l’a fait et, Ă  prĂ©sent, c’est Ă  ton tour. Ne me fais pas regretter de t’avoir choisi. Durant son monologue, il en avait profitĂ© pour tremper sa plume dans le pot et s’apprĂŞtait Ă  attaquer la feuille. Dans un geste soignĂ©e, il Ă©crivit un petit pavĂ© de quelques mots : Dans le noir du nĂ©ant, un cocotier perçait l’obscuritĂ© lugubre. Sans en comprendre le sens, je le sondai du regard, perplexe, en attendant qu’il s’explique. « Ta chance de donner vie Ă  ton monde », dit-il finalement en me pointant le vide devant lui. Cependant, cette fois, au lieu du noir profond de tout Ă  l’heure se dressait un arbre, ancrĂ© dans le sol. Un cocotier! « Ne vois-tu pas la chance que je te donne (mes yeux s’écartillèrent Ă  ce moment lorsque je compris le sens de tout ceci). J’ai eu la chance de sortir, il y a quelques jours, pour flâner dans le monde des hommes comme touriste et, par un second coup de chance, de tomber sur ce concours qui m’avait immĂ©diatement attirĂ© lorsque j’avais Ă©coutĂ© des discussions d’adultes discutant de leurs enfants Ă  la sortie d’une Ă©cole (vous savez comment ils sont les grandes personnes). J’avais toujours voulu savoir l’écriture de ceux qui ne connaissent la magie que par la tĂ©lĂ©vision. Contrairement aux autres qui ne s’étaient efforcĂ©s que de construire des mondes destinĂ©s Ă  plaire Ă  un jury et non Ă  exister dans le cĹ“ur de son auteur, toi, tu avais fait naitre ton monde. J’ai su, dès que mes yeux avaient fini de bringuebaler sur les lignes de ta copie que tu Ă©tais le bon. Celui qui saurait noircir proprement les feuilles de cette salle. »

— Je…Je…

— Ne dis rien… Prends cette salle, et devient dieu… Le dieu de ton monde! Le dieu de ton univers!

Toujours dans un silence lourd que je n’arrivais pas à tuer, je pris place face au pupitre et chiffonna la feuille que Jilano avait utilisé (faisant disparaitre l’arbre du même fait) avant de tremper la plume dans l’encre noir. Cette fois, ce fut sous les yeux intrigués de Jilano que je posai ma plume sur la feuille – et commençai à écrire.










Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !











Sourne

Et bien, c'est bien écrit et les descriptions sont bonnes. CEPENDANT, les paragraphes sont très très très longs. C'est donc peu lisible et j'ai tendance à décrocher ^^" Et ce JilA, ce JilA quoi... Bien trop sérieux pour être notre bon vieux JilA xD


Le 18/08/2021 à 10:06:00



Malkym

Je l'avoue, j'étais très curieux de connaître la façon d'écrire d'un nouveau tel que toi, dont aucun texte ne m'était encore parvenu aux yeux... Et bon sang...

TON STYLE, NICO ! J'adore ton style ! :star_struck: Si empli de détails, de descriptions, sans ne jamais laisser tomber l'action... j'adore ça ^^ C'est une chose que je tente de faire depuis des mois (j'espère réussir, d'ailleurs) et je le retrouve parfaitement géré chez toi. C'est un plaisir à lire, et ce qui me paraissait il y a peu comme un long texte mal mis en page, s'est avéré me tenir en haleine comme aucun, pour l'instant, parmi les nouveaux textes de l'Académie ne l'avait fait ^^
Pour un nouveau, MON DIEU, quelle belle et splendide impression tu me fais lĂ  !
Je relèverai tout-de-même quelques menues fautes qui n'entachent cependant nullement a compréhension ainsi qu'un bon déficit de mise en page (les paragraphes non-coupés me tuent un peu les yeux, je vais pas te le cacher :sweat_smile:) mais à un tel niveau... je t'avoue que je m'en fiche bien.

C'était superbe texte, une splendide première impression un réel plaisir à lire. J'ai hâte de dévorer et de connaître... tout ce que tu écrieras dans ce néant :smileycool:


Le 18/08/2021 à 23:09:00



Patchwork

un texte nettement plus conséquent que ceux que j'ai lus jusqu'alors! Des figures de style très imagées qui apportent beaucoup d'intérêt à ton texte dès le début de la lecture. Les descriptions sont vivantes et imagées, on figure très bien les lieux et tu fais appel à tous les sens, ce que je trouve parfait pour l'immersion! Jilano m'a l'air d'un mentor mystérieux à souhait 8D après "je savais que tu viendrais/tu as fait le bon choix", j'ai déjà entendu ça dans des circonstances nettement plus sinistres x) On tombe ensuite dans l'idée d'un écrivain démiurge au sens littéral du terme, qui s'annonce captivant! Malgré une mise en forme ou des phrases à la structure floue qui compliquent la lecture, ton texte a beaucoup de potentiel!


Le 24/08/2021 à 20:18:00



Gaellewants

Alors pour commencer, à plusieurs reprises j’ai vu des erreurs de mots. Des mots manquants, où mal choisi et j’ai vu à chaque fois par quel mot tu voulais le remplacer. (ex : en page 2, 1er paragraphe « mon nouvel copain » au lieu de « mon nouvel ami ».) Donc je pense que tu écris comme ça te vient, des fois tu effaces et tu ne fais pas attention quand tu réécris et ça fait ces petites erreurs, je le sais, je fais les mêmes :wink:
Pour ce qui est du corps du texte, honnêtement, j’ai vu la taille de ton texte, la taille de la police, le fait que ce soit en interligne simple, j’ai paniqué. Je me suis dit que ça allait être long et à ma grande surprise, pas du tout ! La mise en page dessert un chouilla ton récit à mon avis. Tes paragraphes sont un peu lourd pour moi, c’est pas trop mon style d’écriture, mais c’est vraiment très bien écrit. Ton idée, surtout à la fin était très bonne et représente bien l’intérêt et la passion que tu dois avoir pour l’écriture


Le 27/08/2021 à 16:10:00

















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