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Schrödinger![]() Spectacles![]() Academy Universe - nouveau lore
![]() ![]() Rentrée mouvementée(par Schrödinger)21h00, portes de l’Académie. Il fait beau, il fait chaud dans cette forêt perdue au milieu de rien. Tout est calme, pour le moment, du moins à l’extérieur. Et puis, soudain, un craquement de verre brisé retentit, venant de nulle part. Un trou s’ouvre dans l’air, comme une vitre cassée, donnant sur un maëlstrom d’obscurité et de brume violacée. Quelques secondes plus tard, un carton traverse l’ouverture, comme propulsé par un livreur peu scrupuleux, et atterrit sans douceur dans le tapis d’herbe verdoyant. Puis, les éclats de réalité se rassemblent promptement, et le passage se referme sans laisser de trace à croire que rien d’étrange ne s’était jamais passé ici. Enfin, rien à part l’apparition d’une boîte suspecte. Bien sûr.
RĂ©veillĂ© en sursaut par mon atterrissage, je reste un temps allongĂ© sur le dos sans rĂ©agir. Je m’attendais Ă mieux, comme service. En plus ma boĂ®te est Ă l’envers, c’est quoi ce travail de sagouin? Bon, au moins je suis arrivĂ© dans les temps, mais quand mĂŞme, plus jamais j’utilise Zenekys comme ça! DĂ©jĂ , parce que ça me fait des lignes en plus pour expliquer le pourquoi du comment, et ensuite, si je commence Ă faire apparaĂ®tre mes personnages sans aucune raison valable et Ă briser le quatrième mur dès la première semaine, ça va pas le faire. Hrm. Reprenons. Je finis par sortir la tĂŞte de mon carton pour jeter un Ĺ“il aux alentours. Devant moi se dresse la fameuse acadĂ©mie, deux grands bâtiments reliĂ©s par un couloir. J’ai Ă peine le temps de me faire une idĂ©e des lieux que les Ă©difices ont… changĂ© d’apparence? Oooh, alors c’est un de ces endroits qui changent de forme toutes les cinq minutes? Cool! Comme mwa! De bonne humeur, je cherche du regard l’endroit qui s’apparente au dortoir, et lorsque je le repère au premier Ă©tage de l’une des ailes du bâtiment, je ne perds pas de temps et saute directement dans la pièce, avec ma fidèle boĂ®te pour compagnie. Coup de bol, j’atterris sur un lit. Je ne sais pas s’il Ă©tait dĂ©jĂ attribuĂ©, mais tant pis: maintenant, c’est le mien, mwahaha! Bon, ça, c’est fait. Maintenant, explorons un peu avant d’aller dormir. Je saute Ă terre — normalement, cette fois — et commence par l’étage du dessous. Je tombe sur une salle d’art, pas encore tout Ă fait finie, avec des tables, du matĂ©riel Ă dessin et Ă photo, des instruments de musiques, une loutre, bref, rien que de très classique. EspĂ©rons que l’autre bâtiment soit plus folklo. PlutĂ´t que de faire le tour, je prĂ©fère m’y rendre d’un nouveau saut, laissant derrière moi un sourire fantasmagorique plein de dents qui se dissipera sous peu, et me retrouve en plein milieu d’une salle de classe… Ă trois bons mètres du sol. Heureusement, il n’y a personne pour me voir ou m’entendre me gameller sur un bureau. C’est en vĂ©rifiant par acquis de conscience que, pour ma dignitĂ©, personne n’était cachĂ© sous un pupitre, que je vois un objet briller un peu plus loin. Une inspection m’informe qu’il s’agit d’une grosse pièce d’or. Une Ă©toile avec deux yeux — tiens, ça me dit quelque chose, ce motif — est gravĂ©e en relief sur une face. Sur l’autre, il y a un nom: SOURNE. Bon, visiblement, quelqu’un par ici perd sa fortune. J’attrape la pièce entre mes dents. Plus qu’à la rapporter Ă celui qui l’a perdue. L’ennui, c’est que je ne connais personne, et qu’en plus j’ai encore vu aucun Ă©lève. OĂą est-ce qu’ils sont tous passĂ©s? Peut-ĂŞtre Ă l’étage que je n’ai pas encore explorĂ©? J’effectue un nouveau saut, visant le haut des escaliers. Je me retrouve dans un placard. Encore glitchĂ©! Faudrait pas que ça devienne une habitude… Bonnes nouvelles, j’entends du bruit et je n’ai pas lâchĂ© la pièpièce. Je sors prudemment du placard, zigzaguant entre les paquets vides de cookie qui jonchent le sol. Apparemment, quelqu’un est en train de se taper un bon festin peu diĂ©tĂ©tique… Enfin, au dĂ©tour d’un nouveau cadavre de papier cartonnĂ©, je trouve la coupable: une… souris? Ou une gerbille, peut-ĂŞtre ? Ou…enfin bref, un rongeur quoi. Qui est en train de dĂ©valiser le placard Ă cookies… Sans un bruit, je m’approche Ă pas de loups de la bestiole. Je sors mes griffes: si je dĂ©barrasse l’endroit de ce nuisible, en plus de rapporter la pièce, j’aurais eu une journĂ©e productive. Je lève la patte pour l’attraper…mais au dernier moment, elle se retourne, me voit, pousse un cri et disparaĂ®t! Je tourne la tĂŞte, dĂ©boussolĂ©. Je la vois rĂ©apparaĂ®tre Ă l’autre bout de la salle. Je saute Ă mon tour, me tĂ©lĂ©porte devant elle, mais elle disparaĂ®t aussi sec. On se poursuit comme ça, saut après saut, Ă travers le bâtiment. Mais je commence Ă manquer d’énergie, mĂŞme si j’ai pu me recharger pendant le trajet. Et puis, finalement, alors que nous nous retrouvons sur le toit — avec un hĂ©liport, rien que ça —la bestiole se retourne, et, surprise! elle parle: — Ça suffit! Je n’ai pas le temps de rĂ©agir: un bloc de bĂ©ton apparaĂ®t de nulle part au-dessus de ma tĂŞte et me tombe dessus pour m’écraser. Ce qui ne marche pas: je phase Ă travers. La pièce, par contre, m’échappe de la gueule et est projetĂ©e dans la cour en contrebas par l’impact — enfin, je crois, je n’ai pas eu le temps de voir plus qu’un Ă©clat dorĂ© en passant la tĂŞte hors du bloc. Et puis, la gerbille me fusille du regard et ne me laisse pas le temps de mieux regarder: elle se prĂ©sente et commence Ă m’enguirlander sans me laisser le temps d’en placer une, de sa petite voix qui essaye de faire mĂ©chante, mais qui Ă©choue spectaculairement. Une gerbille dans l’équipe pĂ©dagogique… Nous voilĂ bien…
J’ai réussi à me débarrasser de la "chuchoteuse" pour le moment. Enfin. Je bâille en retournant aux dortoirs, à pattes, cette fois-ci. Dans les couloirs, je croise ma vieille copine la Faucheuse. On a l’habitude de se voir, il faut dire qu’avec neuf vies quantiques il y a beaucoup de faux départs pour l’Au-Delà . Je ne reste cependant pas discuter avec lui. Pas aujourd’hui. Après tout, je le croiserai bien souvent ici. Là tout de suite, je vais dormir. La suite…. On verra pour une prochaine fois! Cette histoire fait partie d'un tout plus grand !
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